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06 juillet 2017Ecce Omoh !
4.0 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Les 3 premiers titres, depuis les crash barrières.
Etiqueté par Arnaud :
J’aime ces soirs du Festival de Nîmes où tu sais que la tête d’affiche va assurer grave et, qu’à coup sûr, les premières parties sont bonnes. Comme Christophe … purée … jubilation par avance !
De son côté, Omoh est une pure découverte. Et, à voir monter sur scène ces petits jeunes, avec leur dégaine tranquille, on sait déjà que l’on est entre de bonnes mains et que nos oreilles vont gentiment vibrer !
Et c’est tout à fait le cas. Derrière ce côté cool limite bobo, se cache une épine dorsale musicale des plus intéressantes. C’est simple tout en étant riche, épuré tout en étant complexe.
Pour info, une grande partie de leur concert est en vidéo sur le Facebook du groupe. On y voit un peu les coulisses, ce qui n’est pas sans intérêt. L’histoire veut même que l’on peut y connaître le numéro de téléphone du père du caméraman… si ça c’est pas la preuve de leur coolitude !
J’apprendrais plus tard que l’un des membres fondateurs, Baptiste Homo, est un ami d’enfance de Julien Doré. Qu’il a participé à l’écriture de & et qu’il monte également sur scène pour les Lives. Baptiste, en assurant comme ce soir la première partie et la tête d’affiche, rejoint donc le cercle très fermé des artistes assurant deux shows en une seule soirée ! Il n’y avait que Robert Smith dans ma liste, qui a fait ce job à la fin des années 79, entre The Cure en première partie et Siouxsie and the Banshees.
Cette parenté entre le dernier album du Nîmois et le dernier EP du jeune groupe (tout aussi Nîmois) sonne comme une évidence à l’écoute. On retrouve cette même sonorité et cette même ambiance qui, irrésistiblement, t’accapare pour ne plus te lâcher : Baptiste Homo est talentueux, c’est une évidence.
Omoh <-> Homo : le savoir faire va même jusqu’au nom du groupe avec ce faux palindrome pour un vrai anagramme ! Alors je ne peux que m’incliner, quand le jeu des sons va jusqu’au au jeu des mots.
Etiqueté par Ysabel :
Ambiance un peu spéciale aux Arènes de Nîmes ce soir, puisque je me retrouve tout simplement en plein milieu du fan club-amis-famille de OMOH, premier groupe de la soirée (des enfants du pays, nîmois tout comme Julien Doré qui les a invité et qui va suivre). Qui de plus arborent tous de très beaux tee-shirts (dont je suis jalouse) !
La scène est en place (ou du moins l’avant scène … toujours compliqué quand 3 groupes doivent cohabiter et se succéder), avec les lettres blanches et carrées qui forment le nom du groupe derrière eux, sur un drap noir. Bref on est tous prêt. Petite note juste avant que cela ne commence : ceux qui ne les connaissent pas auront bien repéré une similitude entre le nom du chanteur et celui du groupe … C’est normal ! C’est le même, mais écrit à l’envers (avec la chance d’avoir ces lettres symétriques qui peuvent se lire en miroir et qui font tout l’intérêt de la chose).
Premier morceau avec chant à effet et beaucoup d’écho, pour une musique Electro-Pop à laquelle je trouve une forte résonnance The Husbands (que j’adore). Faite de dissonances amusantes et harmoniques, mais qui est tout autant capable de faire tout péter quand il faut que ça pète ! En un mot, une musique hyper festive, interprétée avec talent par cinq jeunes gens plutôt tranquilles, un peu chacun dans sa bulle.
« Ça fait bizarre. On en a vu des concerts ici et ce soir : c’est nous ! » Tout à leur plaisir, ils remercient donc Julien Doré de les avoir invités sur sa tournée. Nous offrant ce soir leur dernière date à ses côtés. Avec cette fois la demoiselle qui va se mêler au chant de Baptiste Homo, toujours dans le même esprits 80’s.
Ils enchainent ensuite avec Amour 3000, présent sur leur dernier album sorti il y a quelques semaines seulement. En français et avec une composition qui me fait penser à nos amis de Fauve ≠. Du récitatif mêlé à la voix mélodique de Marie Flore, qui va ensuite elle aussi partir dans une forme de slam. Bien joli mélange qui entraine sans mal le public. Comme on dit : ils font super bien le job. Avec leur complices fans qui brandissent de grands ballons argentés 3000 sur le bon timing, bien évidemment. Y’a rien là ?!? 😉
La suite sera un peu plus mélancolique. Sur une de ces musiques qui vous transportent … Un cocktail Electro-Pop mélodique des plus harmonieux. Qui n’oublie pas pour autant d’être pétillant, comme pour ce Tropicalling qui nous embarque tous avec eux. Puis vient le moment de la dernière, qui va être précédée de petites apartés du genre : « Faut que je retrouve mon son ! » ou encore « Bon anniversaire Théo ». Ils sont clairement à la cool et c’est super sympa. Une dernière qui va être interprétée micro en main, pour une petite balade le long de la scène. « Merci les copains ! » Guitariste en chemise à fleur de dos et debout sur la batterie de son petit camarade (qui me fait définitivement penser à ce cher Oh! Tiger Mountain). « Have » sera le fin mot de la soirée … Avec un petit au revoir et beaucoup de bisous.
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Nous attendons avec impatience vos commentaires sur la chronique, les photos, l'artiste, votre avis sur ce concert ou un autre de la tournée.
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Merci pour ce très bel article sur omoh ! Revivre cette belle soirée à travers vos mots et photos. .juste un petit regret ..ne pas évoquer la voix juste sublime et envoûtante de Clément Agapitos !... Découverts grâce à Julien je les ai vu en solo la première fois en juin 2015 Et cette année au pop du label A découvrir et redécouvrir rdv le 19 octobre au badaboum Paris !!