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13 juin 2015Chantons sous la pluie ...
3.0 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Librement.
Etiqueté par Arnaud :
Sans jeu de mot, cette tête d’affiche est pour moi la cerise bonus d’un beau gâteau ayant pour ingrédients Martin Mey et Ibeyi.
Je n’en attendais rien, la renommée de Neneh Cherry m’étant, pour ainsi dire, passée à côté. C’est simple, pour moi elle se résumait au sublime duo avec Youssou N’Dour sur Seven Seconds. Mais, durant ce début des années 90, je lui préférais définitivement les Seventeen Seconds de The Cure, soit dix secondes supplémentaires de plaisir 😉 Et ce ne sont pas les années 2000 qui me feront rattraper mon retard ! Ne connaissant donc que très peu le registre de la belle, et encore moins celui du duo de RocketNumberNine, j’attends calmement que le show commence. La fosse est déjà pleine et l’ambiance électrique ! Est-ce à cause des quelques premières gouttes de pluie ? Je n’en saurai rien.
Dès le première morceau, mon constat est simple : Si Neneh est juste sublime, avec ses deux pieds bien ancrés dans le sol telle une guerrière, l’apport Electro/Techno/Trip-Hop de RocketNumberNine ne me touche pas. Et si parfois j’ai comme des échos de l’univers de l’illustre Tricky, je n’y retrouve pas les mêmes nuances, ni les mêmes finesses. Non. Ici, l’ensemble est un peu confu et comme un gros mur de sons, avec lequel c’est à nous de nous démerder !
Titres après titres, nous restons dans ce même registre et cette même recette. Indéniablement, la fosse est à fond et chante tout, en hurlant de plaisir (Manchild en sera le summum) ! Mais les tribunes sont déjà plus perplexes et des premiers sièges se vident au bout de 30 minutes. Moi, j’ai envie de m’y accrocher et par moment j’adhère même pleinement ! Oui, cette musique sait prendre aux tripes et doit se vivre sans concession. Neneh Cherry est d’ailleurs une impératrice en la matière, elle ne lâche rien et se donne à fond.
Notre fin de concert, épique, sera d’ailleurs à l’image de l’énergie diffusée dans chaque zone du Théâtre Silvain. En effet, si quelques petites gouttes se sont manifestées avant le concert, c’est un mini déluge après 1h de Show. Et, face à cette averse, trois attitudes ressortent :
– Sur scène : On le lâche toujours rien ! Voire même on donne encore plus, comme si l’eau permettait de refroidir le moteur, pour en augmenter les capacités.
– Dans la fosse : Toujours à fond pour pousser les artistes ! Qui ne saute pas n’est pas marseillais, en plus vrai que nature !
– En tribune : C’est sauve qui peut. Et nous faisons partie de cette partie, afin d’éviter le pire pour le matériel et pour ne pas devoir rouler 1h en hésitant entre la clim et le chauffage, pour finir irrémédiablement avec un bon rhume (quelque soit l’option retenue).
Le temps d’arriver à la voiture et nous avons d’ailleurs pu entendre la toute fin du concert. C’était toujours d’une énergie folle ! Tout le monde est donc rentré la tête pleine de souvenirs. Ce ne sont pas forcément les mêmes, mais est-ce le plus important ?!
L’édition Festival s’inscrit dès sa première réalisation comme un truc à part… A se demander même si la pluie n’était pas voulue, comme pour encore plus marquer les esprits 😉 !
Etiqueté par Ysabel :
Les passages de Martin Mey et de Ibeyi se sont déroulés sans le moindre anicroche côté météo … Mais au moment d’accueillir Neneh Cherry & Rocketnumbernine, la question qui se pose est : pluie or not pluie ?!? Un peu de suspens. Quelques gouttes. Un fond humide. Des bâches protectrices sur les consoles et les instruments… Mais il semble que ce soit tout de même bon.
Neneh Cherry et ses deux musiciens prennent donc place sur scène. Elle dans une improbable tenue, mi-robe et mi-tee-shirt de hockey ou de foot américain, ornée d’un logo qui ressemble à celui de la maison blanche ou d’une organisation d’état US (pourquoi pas). Mais portée et surtout agitée de façon très sexy !
Côté voix, c’est assez bluesy au début, même si le hip-hop va bien vite prendre du terrain. Par contre, en ce commencement de Set, la musique apparait comme très minimaliste … On est bien plus dans la démo vocale. Mais nous ne sommes qu’à la première. Parce qu’après ce Across The Water d’introduction plutôt lent, ça va péter carrément. Elles se met à danser sur le gros son qui est à présent le leur. Et le public ne s’y trompe pas, puisque nombreux sont ceux qui descendent des gradins pour venir participer en devant de scène … Donc, pour l’ambiance : One point ! Par contre, cet Hip-Hop Electro me branche beaucoup moins perso. Il ressemble trop à beaucoup d’autres choses, déjà tant de fois entendues.
Jeux de lumières rouges et fumée volante … La nuit est bien là maintenant, pour permettre un vrai light-show. Le choix de l’Electro à grosse basse se confirme. Et là, que sens-je ? De petites gouttes qui viennent à nouveau poser des pattes de mouche sur mon joli cahier de notes 😉 ! Mais ce n’est pas assez dérangeant pour qu’on abandonne les lieux pour le moment. Et on est à peine au quart de ce Live.
Elle se rapproche du public en se postant sur un retour, tout devant. Les lumières, le ciel, les arbres … Tout l’univers visuel est top, il faut bien le dire. Mais cette musique, au demeurant pas désagréable, ne parvient toujours pas à me séduire. Ce n’est franchement pas révolutionnaire et même ce qu’il faut de commercial je dirais. Peut-être un parfum de Tricky au féminin de-ci de-là dans le chant (comme je l’ai lu je ne sais plus où), par contre sans sa richesse musicale et un tantinet répétitif, avec cette grosse basse un peu « cache misère ». C’est, selon moi, typiquement un truc pour mettre l’ambiance et faire danser … Ce qui fonctionne à merveille ce soir et qui est peut-être le créneau recherché, tout simplement. Sans oublier que Neneh Cherry est indéniablement une chanteuse des plus charismatiques.
Un peu d’interaction avec le public et rébellion contre tout ce qui est Bullshit, accompagné d’un « People have the power. Yes we can ! » fort à propos. Elle nous reprend sa voix de féline … Mais je reste globalement toujours assez déçue musicalement (trop jeun’s sans doute pour moi tout ça 😉 !) Alors je me rattrape sur le show qui, sans être extravagant, n’est pas mal du tout. On dirait même qu’ils sont en train de mettre le feu aux arbres qui les entourent par moment. Des lumières se baladent partout, jusque sur les maison alentours … Mais franchement, ce 422 qui tourne en boucle, sans fin, c’est long, mais c’est long ! S’en suit un rapouillage chanté et elle se met à énormément parler entre les morceaux. Alors, c’est sympa, mais aux vues de son débit, il faut vraiment avoir eu son TOEIC ! Ils font aussi de faux départs (joués ou réels : alors là, aucune idée). L’ambiance est à son comble, mais je ne réussi toujours pas à accrocher à ce Rap-Electro. Pourtant, sur scène, Neneh Cherry passe de la musique à la transe. Oui, il faut bien reconnaitre que la demoiselle ne se ménage pas, tout comme le public qui a transformé le Théâtre Silvain en véritable dance floor !
Et là : patatras ! C’est l’orage qui nous rattrape. Il se met à tomber des goutes énormes … Vous savez de celles qui vous trempent en 5mn chrono. Le staff commencent à couvrir les machines pour tout de même continuer et réussir à offrir le dernier morceau à ce public qui, globalement, n’a pas l’intention de s’en aller. Je reconnais que la Miss est stoïque, mais nous, on a pas de quoi bâcher le notre de matos (et comment je fais moi si je ne peu plus relire mon cahier, hein ?!?) Nous allons donc abandonner le navire juste avant cette dernière que les présents vont, le lendemain, qualifier d’incroyable. Dommage. Mais à la guerre comme à la guerre 😉
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