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06 avril 2013Je vais au Pas-Radis ... Ou pas !!
3.0 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Trois chansons et puis c’est tout : un grand classique.
Etiqueté par Arnaud :
Je connaissais un peu Thomas Fersen par son album Pièce montée des grands jours et j’étais curieux de le découvrir Live ! Ben si la magie opère pendant la première moitié du concert, par la suite je décroche et m’ennuie.
Le concert est trop monotone et probablement réservé au réels fans, qui boivent chacune de ses paroles et réagissent à chacune de ses facéties. Moi je n’y arrive pas.
Niveau jeux de scène et de lumière, c’est tout aussi faible à mes yeux et ça n’a pas captivé mon regard. L’homme mise tout sur ses paroles ce qui, une fois de plus, rend l’ensemble assez hermétique pour le néophyte.
Tant pis. Mon avis reste tout personnel et la salle a semblé prendre beaucoup de plaisir. Le mien fut de partir entre le 3ème et le 4ème rappel !
Etiqueté par Ysabel :
Nos retrouvailles avec L’Espace Culturel André Malraux, après l’avoir découvert lors du concert qui avait réuni Kyle Eastwood et Erik Truffaz il y a deux ans, se fait sous un ciel lourd et pluvieux. Le public pour Thomas Fersen ce soir est plutôt familial et à l’heure H, il commence déjà à s’impatienter … La scène est sobre, habillée de son rideau noir. Et il en va de même du duo en costume sombre qui prend place devant nous.
Aux premières notes, Pierre Sangra nous la joue un peu tzigane à la guitare, pendant que Thomas Fersen l’accompagne de son ukulélé pour La Chauve-Souris (qui fait chanter la petite fille qui est assise sur les genoux de son papa à côté de moi !) La voix peut faire un peu penser à un Thomas Dutronc et cette petite histoire faussement de rien est plutôt emplie de poésie. Il sourit d’amusement de ce public qui reprend la fin avant lui … Fausse fin. Lumière off et reprise sur la clappe pour cette histoire de chauve-souris amoureuse d’un parapluie.
Sa voix prends des accents rauques par moment pour servir des textes qui oscillent en permanence entre la poésie et le pince-sans-rire, avec cette forme de duo musical atypique au niveau son, qui donne un résultat plutôt rigolo. Le public a l’air vraiment ravi même si, de mon côté, j’ai le sentiment que sur la longueur, ce ressort utilisé et réutilisé peut finir par tourner à vide.
Qu’à cela ne tienne … La silhouette de Nosferatu (issue du livret de son album Je Suis Au Paradis) se dessine sur le rideau derrière lui, comme celle sous le clair de lune de sa chanson. Papillon de nuit entre Lupin et le Fantôme de l’Opéra. Leurs ombres se rapprochent sur scène pour finir toutes proches, en tête à tête.
«Bonsoir Thomas !» lance une voix dans la salle. Il sourit. Lâche son ukulélé et chante d’une voix beaucoup plus chaude, avant de nous sortir une flûte de CM2 😉 . Le public s’amuse de sa chanson d’amour décalée et sarcastique, façon fête de village de Saint-Jean-Du-Doigt … Et nous avons même droit à une petite gigue (tout un programme !)
Après une première partie sur le mode ludique, lui prend place au piano et son guitariste sur un tabouret haut. Le registre devient à la fois plus sombre et plus triste. L’enfant Sorcière morte au bois machin. Dracula … Mais le sérieux est de courte durée. Retour du ukulélé avec une histoire de croquemort qui ne pense qu’à bouffer. Suivi d’une belle tirade sur l’héritage laisser par les parents à leurs enfants, mais résumé à un grain de beauté sur le derche (dans le texte 😉 !), avec ce surnom de coccinelle donné par une gente dame. Une bonne partie du public est morte de rire (un peu trop peut-être … Faut pas pousser non plus, mais bon), avec la salle qui s’éclaire sur «Je vous demande de me monter vos fesses».
L’ombre à haut de forme refait son apparition, pour une histoire de squelette de foire sur fond de cris de femmes dans la salle (qui semblent le ravir). Voix très blues pour Louise, qui offre un registre auquel je suis beaucoup plus sensible personnellement. Puis piano again pour Le Balafré à qui il «manquait quatre phalanges» (la seule que je connaissais de lui en fait), qui fait croire à sa mère qu’il va scier du bois pour en fait aller jouer de la scie musicale … Conte doux amère comme il sait en faire. Ensuite il commence la suivante. Nous balance un «Bonsoir» et se casse !!
A son retour, il ironise bien sûr : «On était déjà dans les bagnoles», mais une femme le coupe dans son élan en criant «Je jouis !» pour le plus grand plaisir de la salle bien évidemment et pour faire repartir Félix, avec ses jeux de mots-laids (moi aussi je peux le faire !) et son envie de mourir dans les bars d’une dame, comme le président Faure.
Cet espèce de vrai-faux rappel va continuer ainsi sur le mode farfelu et parfois un peu en longueur … «Et si on allait se coucher maintenant ? Non ?!?» Piano et histoires de cul. Histoire de baiser aussi, qu’il faut refaire parce qu’il ne fait pas de bruit et le guitariste qui en rajoute : «J’ai rien senti !» Et puis le public y va aussi de ses blagounettes : «Descend, allez … On va pas te bouffer. J’ai un grain de beauté à te montrer …» Ce à quoi il répond : «Il fait chaud hein ?!?» De tout et de n’importe quoi, ce qui implique du bon et du moins bon (c’est toujours le risque). Une soucoupe volante dans le bois. Zaza qui fouette quand elle pète. Et à nouveau «Vous connaissez la fin ?! Alors salut !» et il se barre à nouveau.
Comme le comique de répétition est de mise, on a à nouveau droit au «On était déjà dans les bagnoles … Vous connaissez la fin, mais vous voulez que je la raconte quand même !! Vous êtes comme les enfants ! Dites papa pour voir … Dire que c’est peut-être vrai !!»
«Voilà une chanson que j’ai écrite sur les rapports privilégiés qu’il existe entre les douaniers et les musiciens : Chocolat !» Il nous remercie pour la bonne soirée au passage et nous en propose une autre écrite sur ses débuts difficiles dans la musique. Les textes les plus décousus se succèdent. On passe des pingouins tranquilles sur la banquise à la peur de se faire mordre le ver par un brochet … Sans oublier l’histoire du curé qui se baigne, racontée par une bretonne. Un Set pas toujours simple à suivre et d’une longueur vertigineuse, qui me fait lâcher prise à la 25ème chanson et au 3ème rappel. Désolée, mais j’ai toujours trouvé que le trop est l’ennemi du bien.
Site Officiel : http://thomasfersen.fr
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