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04 février 2016Tu nous trouvais pas mal, On te trouvait superbe !
4.5 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Les 3 premiers morceaux, sans déranger le public.
Etiqueté par Arnaud :
C’est avec un grand plaisir et une certaine impatience que j’attends la montée sur scène de Thomas Dutronc. L’homme étant, je trouve, trop rare sur scène dans le Sud. Et je ne crois pas l’avoir loupé ces 5 dernières années, depuis son dernier passage à Martigues. Alors ça me manquait ce petit show mélangeant délicieusement la Pop au Jazz.
Le décor sur scène semble recréer comme un salon, avec ses lumières, ses fauteuils et son grand miroir en fond. Voilà bien une atmosphère intimiste, dans laquelle le public est invité, comme autant d’amis à un grand boeuf entre copains. Oui, je suis conquis avant même la première note.
Puis voilà enfin le chanteur gai-luron qui entre sur scène, tout en décontraction et en sourires. Quelques échanges avec son public et nous voilà sous le charme et, nous aussi, le sourire aux lèvres. Et ce bonheur d’être là, tout simplement, ne nous quittera pas de tout le concert, mené de mains de maîtres (aux pluriels les maîtres) !
Quelle belle soirée, dont on ne peut ressortir qu’avec une pêche d’enfer ! Merci Thomas !
Etiqueté par Ysabel :
Une fois installée à ma place, je regarde la scène du Silo, déjà toute prête à accueillir Thomas Dutronc accompagné de sa joyeuse bande, et je me dis que je n’ai peut-être jamais vu autant de guitares ! Ukulélé, guitares sèches, contrebasse toutes bien rangées sur leurs supports … Bref, autant de cordes ainsi réunies, il est clair que c’est impressionnant. D’autant plus que le décor est très simple. Dépouillé même. Mais, pour autant, pas dépourvu de charme, avec ce grand miroir dans lequel le public peut se voir et de jolis lustres en verroterie (pour le moment placés très hauts dans les cintres) qui apporte leur touche de glamour. Le tout éclairé de petites lumières bleues … Sobre et classe.
Par contre (et oui, tout ne peut pas être rose), l’attente est incroyablement longue. Tant et si bien que je me demande encore si elle n’a pas été due à l’annulation de dernière minute d’une première partie. Mystère et boule de gomme. Mais une chose est sûr : tout le monde en a un peu ras le bol d’attendre 😉
Ils finissent pourtant par entrer en piste, heureusement. Effet de fumée et de miroir pour la mise en place de cette grosse formation de cinq musiciens et deux choristes, sans oublier le roi de la fête, bien entendu. Ce premier morceau plantant le décor d’une véritable musique de film. Avec un Thomas Dutronc à qui je trouve une attitude très Rock ce soir.
Et puis, après cette introduction de concert très « posée », nous le retrouvons dans son Jazz manouche tant aimé (même s’il laisse tomber sa guitare). Avec ce duo de filles qui apporte un esprit hyper sympa, plein de fraicheur. Et, je me doute que la comparaison doit être gonflante pour lui, mais je ne peux m’en empêcher : incroyable à quel point on a l’impression d’entendre son père par moment ! Un vrai bonheur que cette voix chaude, qui laisse toujours paraitre une pointe d’humour, au-delà des mots. Juste dans le ton et le timbre. J’adore. Et c’est un véritable plaisir de le voir ainsi danser et s’éclater, tout en encourageant de la main et du regard ses deux guitaristes.
Il réclame un oreiller et s’allonge, ne nous laissant plus voir que ses pieds croisés sur une chaise… Nonchalance des paroles, comme des actes. C’est juste excellent ! Et cela prouve bien qu’on aime définitivement s’amuser dans la famille Dutronc 😉 Cette pause bohème se concluant par une demande de snaps, pour accompagner la suivante, composée en Corse, à l’heure de l’apéro. Double clin d’œil à la maison de maman et au lieu de résidence définitive de papa. Avec décor de verdure et petites lampes, façon mini lampadaires. Sans oublier le divin mélange de la guitare jouée à plat sur les genoux par Frédéric Jaillard et un Jérôme Ciosi passé au banjo. … On est pas bien là ?!
La salle est ravie. Les choristes jouent les automates. Et voilà notre Thomas Dutronc qui continue de chanter au milieu des filles … Ce qui m’amène à remarquer qu’il joue beaucoup moins de guitare que la fois précédente. Autre tournée, autre style. Celui-ci lui allant aussi bien que le précédent d’ailleurs. Et surtout ce qui prouve qu’il sait tout à fait se renouveler. Un gage de talent et une chance de plus de toujours réussir à donner envie au public de le voir à nouveau en Live.
Croc Madam et ses jeux de mots. Ses jeux de sourires ravageurs aussi. Musique festive pour laquelle il reprend sa guitare. Semblant autant s’amuser qu’il ne nous amuse. Puis il reste en tête à tête avec Rocky Gresset, sous les lustres qui descendent du ciel. Thomas Dutronc couvant son partenaire de regards emplis d’admiration.
« Bon, les copains, vous venez ?! On va faire un petit Django !» Et le duo devient quatuor, toujours sous les lumières vénitiennes. Les filles dansant à contre jour, de l’autre côté du miroir devenu sans teint. Rocky Gresset et Thomas Dutronc rivalisant de maestria. Puis, Cyril Avêque, ayant troqué sa batterie contre un cajón, vient aussi les rejoindre. « Bon, un deuxième Django ? Vous venez les filles. C’est pas interdit ! » Là, on est définitivement dans une ambiance bœuf entre potes aux chandelles, avec les girls qui entament un charleston endiablé, pour le plus grand plaisir de tous.
Les demoiselles passent ensuite en mode groupies, au son de la guitare qui bourdonne et aux lueurs des strombis. De chanson en chanson, c’est comme si nous étions embarqués dans une sorte de voyage extraordinaire et participatif. Avec, jolie cerise sur le gâteau, ma chanson préférée de son dernier album (Eternel Jusqu’à Demain) : Allongés Dans L’herbe. « Concentrez-vous, parce que je vais vous demander de chanter ! » Toujours des paroles charmantes, craquantes même et désinvoltes. Comme l’histoire de ce mec qui s’emmerde du bonheur des autres … Nous faisant passer d’allongés à debout, et ce pour danser en couple qui plus est, sur le Swing-Rock de J’suis Pas D’ici. Alors, quelques danseurs motivés sont même invités à monter sur scène, avec tout de même (il faut le reconnaitre), un bien joli couple star : Vanessa & Christophe 😉 !
Mais « Bougez pas, bougez pas ! » Il va y en avoir une autre dans le même genre, mais plus psychédélique, avec boule à facette (rien de moins). Et je peux vous assurer que ça se marre bien sur scène en compagnie des Yé-Yé. J’y perçois au passage une sorte de petit clin d’œil à la BO des Tontons Flingueurs 😉 Ambiance du feu de dieu et petite pause bisous. Il chante le paradis de Demain ! et nous y emmène. Terminant en nous présentant la blonde Alix, reine du tango, et la brune Sophia, sous un tonnerre d’applaudissements.
Pour accompagner le premier rappel, il nous propose une « chanson à portable », pour faire un petit coucou à son papa « qui habite en face » … Est-ce par hasard si elle se nomme Eternels Jusqu’à Demain 😉 ?! Cette fin de soirée revêt donc un caractère un peu plus nostalgique, avec même, pour Minuit Moins Le Quart, un rythme auquel je trouve un côté slave languissant. Mais les deux dernières renoueront avec un Jazz qui s’affole et le côté potache de Thomas Dutronc qui nous fait répéter tout un tas de « Youpi » et de merdes.
Pourtant, la fin s’en vient (parce qu’il en faut toujours une), avec une histoire de merde et de lose … Texte d’une poésie foutage de gueule, juste pour masquer une bien jolie évocation de son grand-père, qu’il cache sous une bonne couche de conneries drolatiques, du style : « A mort les haricots verts ! », sur fond de musique digne d’un film de cul, avec évocation pêle-mêle de la bouillabaisse et du pastis (qui fait bien sur mouche dans le public). Alors moi je dis Oui ! « Vive l’amour de la saucisse et les frites libres !! »
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