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26 mars 2011Bienvenue dans un monde à part
3.8 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Librement dans la salle : j’ai choisi de me mettre contre un pilier à 4m de la scène debout sur mon tabouret et d’y aller à grand coup de téléobjectif, histoire d’avoir des plans serrés et surtout pas de contre plongée.Et, cerise sur le gâteau, je dérange personne et personne ne vient me prendre la tête ou me pousser.
On regrettera une lumière horrible, trop souvent rouge et ne mettant que très rarement le duo à son avantage. Pas simple de sortir une belle image et je pense même ne pas y être parvenu.
Etiqueté par Arnaud :
La salle est pleine quand Milinka se présente pour un set d’un autre monde. En effet, nous quittons la croûte terrestre pour un concert où les Ours polaires croisent les phénix et où les hiboux jouent de la harpe. Le duo est charmant est tout à fait entraînant !
Il y a des connotations Ekova en peut-être plus électro et moins arabisant. J’ai aussi envie de reconnaître un peu de CocoRosie ici et là mais c’est tout aussi peu évident qu’Ekova tant leur monde est unique. C’est donc pas simple à défnir et le plus simple encore est d’écouter sur deezer ou d’aller les voir en concert !
C’est extrêmement plaisant et ça semble être l’introduction parfaite pour un concert de The Do !
Etiqueté par Ysabel :
Nouveau rendez-vous dans la salle montpelliéraine à la Cadillac encastrée dans le mur au dessus de l’entrée. Et c’est pour assister au concert de The DØ que nous retrouvons la scène du Rockstore. Le décor est assez brute, façon nature et peau de bête, avec un petit côté CocoRosie … mise en place de la première partie.
Melinka va nous proposer de faire un petit bout de chemin dans leur univers très personnel. Dès la présentation, Gini Helie se penche vers son micro, habillé d’une guirlande d’animaux de tissu, pour nous expliquer qu’ils viennent tout droit de leurs montagnes niçoises, traversant rivières et forêts, pour suivre The DØ dans leur tournée. Ils vont commencer en nous interprétant Anouki Kun, écrite en Australie … Un doux rêve éveillé, sous les lumières bleues. On a un peu l’impression de se trouver dans une sorte de forêt magique. Elle, avec de faux air de Björk et lui, affairé derrière son clavier, bonnet vissé sur la tête.
Elle a une très belle gestuelle quand elle chante. Bouge ses mains à la manière des chanteuses réalistes, se met à genoux, presque priante, dans son monde nocturne, comme habité d’esprits.
«On va vous emmener avec nous traverser une rivière …» Il sort une guimbarde, puis des grelots et toute sorte de drôles d’instruments qui produisent des sons proches des bruissements de l’eau, pour l’accompagner au fil de la Rivière de Japan! (sorte de balade aux sonorité presque africaines).
Et puis, le voyage continu : «Nous avons croisé sur le chemin un alchimiste qui transforme le plomb en or …» On entend un cheval qui galope au loin. Elle prend des attitudes de prêtresse, avec sa voix légèrement cassée, et nous emmène avec elle dans une ballade ethnique-folk. On est proche de l’incantation.
Elle nous susurre un «Merci» à la fin de chaque morceau. Et nous repartons dans notre voyage à travers le monde. Les Steppes emplies de bêlements de moutons, de chants d’hommes et de rires d’enfants. Gini Helie prend maintenant des attitudes plus lascives sur ces sonorités un peu mongoles. «On rêve de vivre comme des nomades de cabane en cabane et de forêt en forêt …» On a l’impression de les suivre dans leur périple. Elle, danse. Lui, joue debout. On est vraiment au milieu de la nature, on l’entend et on va voit pendant que nos sens sont portées par Forest.
Nous terminons ce set par une chanson écrite pour leur petit garçon de 2 ans. C’est une sorte de berceuse, toujours dans l’esprit des musiques du monde. Elle semble danser autour d’un feu imaginaire. C’est un chant très intense, dans une langue inconnue, qu’elle réussi pourtant à nous faire partager, puisque la salle l’accompagne pour la terminer avec cette spéciale dédicace : «To the D – To the O – To The DØ»
Et on se quitte ainsi, avec la promesse de se retrouver à Montpellier.
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