concerts en boîte

31 août 2018

Mama'z Mia !

Evaluation de la Soirée

4.5 sur 6 - 2 votes

1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie

Conditions de mise en boîte

Librement.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Big Fat Papa’z : on dirait un nom de groupe issu d’un mauvais délire d’une fin de soirée qui finit par manquer de whisky. Genre Quentin qui crie à moitié bourré : « Hey gros ! Va voir s’il y a pas de la vodka au garage, j’ai encore soif ! »  Damien, semi comateux, pense que la remarque est pour lui et répond : « D’abord je suis pas gros et je pourrais presque être ton père, espèce de Luc ! » À Nils de finir, en se marrant comme une baleine ivre : « Vous en faites une belle paire de biens gros papas ! » Une moulinette de « Bien gros papas » à la sauce américaine et voilà Big Fat Papa’z est né ! Et le z est gratuit, je vous le met ma petite dame ?! Je parie que je ne suis pas loin de la vérité, même si à l’origine du groupe, Nils n’est pas de la bande.

Leur entrée sur scène confirme presque ce brainstorming imaginaire. Je vois 3 compères en forme olympique, qui remontent les manches et qui nous font rapidement comprendre que personne n’est venu pour cueillir des pâquerettes. Avant la première note, on est déjà l’équipe féminine de rugby fasse à un trio néo-zélandais en plein hakka ! Et on n’en mène pas large dans nos culottes 😛

Sans pour autant se prendre au sérieux et réinventer un nouveau concept musical, si le Power Trio est un peu là pour la déconne, il est surtout là pour nous assommer avec son super Rock des familles, qui balance avant tout sa race de bons sons ! Oui, du bon son, on va en avoir. Car si le délire et la bonne humeur illuminent leurs visages, quand il est question de jouer, ces mêmes visages se ferment et ça claque grave. Un riff laisse à chaque fois sa place au suivant, au milieu d’une batterie déchaînée et d’une basse rocky-groovy. Damien, derrière ses fûts, assure le chant et ma foi un batteur chanteur qui saute comme un diable sur son siège, c’est toute l’essence du vrai Rock à l’ancienne, en une image.

Je deviens donc leur nouveau fan en moins de 4s. Qu’est-ce que c’est bon comme concert, avec cette efficacité dans la décontraction. On croirait presque qu’ils sont dans leur local, entre eux et avec deux packs de bières. Mais non, ce serait oublier ce public venu partager le reste d’énergie qui le tient encore éveillé (on en est quand même à la 4eme heure, quasi non stop, de groove !) Y’a même de petits pogos qui s’organisent … c’est dire si le public prend le Rock autant au sérieux que nos Big Fat Papa’z ! Et moi, je kiffe !

Il fallait un groupe de cette carrure pour que je résiste en cette fin de soirée. Je commence à franchement me les cailler. Comme l’an dernier, j’ai oublié que Septembre ce n’est déjà plus Août et que passé 22h, il fait un froid de canard ! Mais en les écoutant, je maintiens mon coeur au dessus des 37°C.

On partira le show fini, sans attendre Marla Singer. Désolé, mais ce n’est que partie remise, promis 😉

Etiqueté par Ysabel :

Quentin : « On est pas bien là, face à la mer ?! Y’en a marre du béton sans déconner !! » – Nils : « Oui mais j’ai un mot, une fois ! » (avec faussement l’accent belge ?!)

Voilà, tout est dit ? Le trio de Big Fat Papaz est dans la place. Et attention mesdames, il y en a pour tous les goûts ! Du chevelu (en bermuda s’il vous plait) côté basse, du bob côté batterie et de la casquette côté guitare : y’a plus qu’à faire son choix ! Enfin cette apparence bon enfant est quand même bien là pour tromper l’ennemi … Parce que dès que leur musique se met en marche, ils nous balancent direct de l’ambiance d’outre-tombe et du gros Rock des familles, à la Memento Mori voyez ?! Avec tout de même une petite guitare bien bluesy sur les bords, ce qui est loin d’être désagréable. Et surtout un batteur qui chante. Et moi, j’adore les batteurs qui chantent. Comme j’adore NASSER. Surtout quand il chante avec une voix groovy comme le fait Damien.

Donc voilà, en résumé, Big Fat Papaz, c’est du Rock tradi ce qu’il faut, en tous cas de de bonne facture et plutôt bandant. Un parfait traitement de détartrage pour les oreilles et des attitudes plus Rock tu meurs dans les mirettes.

Pourtant, avec You’ll Get Nothing, c’est un peu de smoothie qui est annoncé … Accompagné d’une chorée en mode bouge ton boul langoureusement de la part de Quentin. Mais bon, c’est quand même du smoothie hyper vitaminé hein les gas ! Surtout qu’il est suivi d’un autre morceau, Congo, peut-être un peu plus à l’ancienne, mais moi je dis : rien de tel que les traditions ! Et je ne semble vraiment la seule de cet avis ce soir.

Puis Damien Ricard abandonne sa batterie pour attraper une guitare. Petit switch à l’occasion duquel il se fait charrier … « Petit bob complètement swag. Aller, on lui laisse son moment ! » Parce que Oui, c’est Son Moment. Son moment séduction. Emotion même. Tout seul face à nous. Et avec une voix qui prend des intonations à la Axl Rose quand il se met à crier.

Les deux autres lascars viennent ensuite le rejoindre pour reprendre ensemble Strange Kind Of Wonder, en le taquinant à nouveau : « Désolé mesdames et messieurs, mais son cœur n’est plus à prendre ». Ben merde alors. Moi qui commençait tout juste à faire des projets d’avenir ? « Attention, parce que la prochaine est un peu funky ! » Et ce n’est pas faux. Ça débute même presque comme la Sex Machine de James Brown. Ce qui ne nous donne qu’une seule envie, celle de danser ! Envie qui ne nous quitte d’ailleurs pas à la suivante, Feel This. Du bon Rock qui tache. Je kiffe. Du genre qui te met un crochet du droit et puis qui te la joue chaloupant l’instant d’après, voyez ? Et ce juste avant de redevenir tonitruant. Bref, de la super musique et de super belles attitudes, aussi bien côté guitare que côté basse.

Mais vient l’instant cruel de la dernière, avant de laisser la place au suivant. C’est ça la dure loi des Festivals : à peine on est bien chaud, qu’il faut tout recommencer avec un autre ! Même les instruments ne sont pas d’accord … « Excusez-moi, je crois que j’ai pété la pédale » … Ben voilà. Tout fout le camps. Nous reste tout juste le temps de profiter de Head Buttin Man, qui se termine dans un dernier cri. Et les voilà partis. Rock’n’Roll Baby et à très vite … Encore merci pour cette découverte La Guiguette Sonore !

Composition

  1. Stardust
  2. Woman You Lead Me
  3. You’ll Get Nothing
  4. Congo
  5. A New Day Yesterday
  6. Strange Kind Of Wonder
  7. Feel This
  8. Head Buttin Man

Date Limite de Consommation

  • Album Défendu : Soul On Fire 

Site de Production

Site Officiel : http://www.bigfatpapaz.com

Ingrédients

  • Damien Ricard : Chant, Guitare & Batterie
  • Quentin Crenes : Basse
  • Nils Kirchner : Guitare

Remerciements

  • Sebastien @ La Guinguette

Appellations d'Origine Contrôlée

Un de nos Instagrams de la Soirée

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Big Fat Papa’z

#LaGuiguetteSonore avec #BigFatPapaz ?? ... #ConcertsEnBoite #LePointu #PubDeLeurope #IstresMaVille #CestLeWeekEnd #LaVieEstBelle

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