Au moment de l’entrée sur scène de Maesic, j’ai en mémoire les propos d’Eric – confrère et ami photographe – quelques instant auparavant. Je cite : « Un DJ en première partie, c’est quand même un peu la loose ».

Et j’avoue penser un peu comme lui avant le début du Set. Les Arènes sont pour moi un tel lieu dédié à la musique Live, que je me dis qu’un DJ planqué derrière ses platines, ce n’est pas très vivant, ni jouissif. J’ai même un peu peur que Maesic soit boudé par le public, venu avant tout pour voir un Jamiroquai plutôt funky et sautillant.

Mais le jeune DJ, beau comme un ange, démontre assez rapidement que j’ai complètement faux et qu’il n’est pas beau d’avoir un avis sans même avoir encore écouté. D’ailleurs le public, loin de le bouder, sera très expressif et montera continuellement en d’énergie participative, jusqu’à une explosion sur Alors On Danse.

Pas trop habitué à décrire la musique d’un DJ, j’ai du mal à vous exprimer autrement ce que j’ai vécu. Je sais juste que chacun des Hits qui ont ponctué ce Set auront été autant de pics de bonne ambiance. Pour autant, les compositions de Maesic ont aussi été fortement saluées. There In The Morning – pour ne citer que lui – est un exemple de sacré Hit en puissance.

Selon moi, une première partie a deux vocations pour un artiste : se faire connaître et faire monter tranquillement la tension avant que la tête d’affiche n’entre en scène. Et bien carton plein pour ce jeune franco-anglais, qui fut bien loin de décevoir. Bravo à lui et surtout longue vie musicale !