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07 novembre 2016The Complete Gentleman Singer !
5.3 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Les 3 premiers titres, librement dans la salle en ne dérangeant pas le public.
Etiqueté par Arnaud :
Ayant eu la chance de voir il y a quelques années Neil Hannon seul au piano, je connais le doux grain de folie du leader de Divine Comedy.
Ce soir, en formation complète, je m’attend donc à retrouver ce côté décalé, dans une atmosphérique Pop-Rock. J’ai tout juste. Et l’entrée sur scène suffit en elle même à planter le décor : Neil est en costume impérial et nous exécute un Napoleon Complex de toute beauté !
Mais il n’a pas le temps de présenter le second morceau, qu’un chant de Joyeux Anniversaire se lance spontanément dans la salle. Eh oui, c’est le jour de naissance de ce tendre fou… Qui sera d’ailleurs très ému de cette belle réaction du public, juste avant de débuter How Can You Leave Me On My Own. La suite du concert restant jusqu’au bout dans la verve de cette belle énergie, alternant entre Pop, Rock et même Folk, et jouant constamment sur le décalé.
DivineComedy c’est, pour moi, les Monty Python de la musique : anglais, plein d’humour et de talents… Et on s’en délecte sans fin !
Etiqueté par Ysabel :
Première pour Concerts en Boite : la chronique virtuelle via un Facebook Live ! Et oui. Une chroniqueuse malade ?! Qu’à cela ne tienne, on se débrouille avec la technologie 2.0 pour réussir à tout de même en faire une. Et puis je dois bien cela à la belle Céline, dont le chanteur de Divine Comedy est juste l’artiste préféré de la mort qui tue. Et qui plus est présent ce soir, jour de son 46ème anniversaire ! J’ai même entendu parler d’un stress de gâteau d’anniversaire … Mais je suis certaine que tout va se passer le mieux du monde. J’attaque donc mon écoute sur le sixième morceau, To The Rescue (et oui, un photographe ça n’a que les 3 premiers morceaux pour faire son boulot, mais après il faut le temps de ranger tout son matos et de se caler dans un petit coin). Je découvre donc à ce moment-là le beau costume de Napoléon. Avec un globe terrestre en bois à l’ancienne en centre de scène. Très romantique comme visuel en fait. Surtout accompagné de cette belle balade à la guitare. Univers pince-sans-rire et déjanté comme sais nous en offrir ce trublion de Neil Hannon … Exemple parfait de l’humour anglais, dans toute ses lettres de noblesse. Mais en plus élégant et bien moins trash que celui de Baxter Dury.
Juste le temps d’une chanson donc pour admirer ce bel uniforme, puisque dès que reprend la connexion suivante (et oui, c’est bien la technologie, mais c’est pas magique non plus !), il a revêtu son cher costume anglais pour attaquer Generation Sex. Derby sur la tête oblige. Aussi élégant que notre cher John Steed, en mode Chapeau Melon & Bottes de Cuir … Ah non ! Parapluie plutôt 😉 Bref, toujours savoureusement décalé le Neil. Séduisant comme il se doit et avec une facilité déroutante, un public que je vois descendre allègrement dans la fosse pour venir l’écouter de plus près. Faisant même danser tout le monde, sur cette irrésistible mélodie aux parfums de Belle & Sebastian, que j’adore.
Un timbre et des musiques toutes Pop Anglaise, toujours un peu en décalage. La présence d’un humour, à la fois intelligent et sarcastique ce qu’il faut, sous–jacent en permanence. Du 100% british donc, tant dans la voix que dans la scénographie. Un artiste surtout très touchant. Et un concert qui semble empli de vie et de surprises (me rendant de plus en plus triste d’être vissée à mon canapé ce soir), comme quand, par exemple, il ajoute du piano à vent sur la drôle de ritournelle de Our Mutual Friend.
Puis il s’amuse en prenant place sur un tabouret haut … « It’s stool time. I’m tired ! » Et nous voilà en train de swinger sur le délicieusement Jazzy The Happy Goth. Juste avant qu’il n’invite Lisa O’Neill (la demoiselle de la première partie) à venir le rejoindre. Fort jolies gambettes et feutre sur la tête. Pour un duo à l’esprit très comédie musicale, tous les deux assis côte côte … Non mais ne sont-ils pas super mignons ?! Moi en tous cas, je suis fan (même de loin et à travers l’œil d’un malheureux smartphone).
Puis c’est le retour de la guitare pour A Lady Of A Certain Age (oui, je crois que je suis toujours bien dans le fil du concert 😉 !) Mais il est alors interrompu par un public qui a décidé de lui entonner un Joyeux Anniversaire en chœur. Il est touché. Souri et reprend ensuite avec cette balade des plus romantiques. Un Set qui semble vraiment emprunt d’un bel esprit acoustique. Mais sans oublier de faire danser comme il se doit Paloma, qui le mérite bien, avec les deux morceaux suivants qui mettent définitivement fin à la pause nostalgie, pour laisser place aux amateurs du Dance Floor. En tous cas, la salle semble au taquet et comme le chante si bien Neil Hannon : « Like Like Like ! » Avec même une chorée quasi synchro pour les jeunes femmes du public collées à la scène. « Merci tout le monde ! » et ce sera « the last one », avec un petit twist pour lui, entre deux reprises de guitare.
A son retour pour le rappel, il nous montre la véritable utilité du fameux globe terrestre, qui se transforme … en bar à bière 😛 ! Commence alors une seconde salve de Joyeux Anniversaire, qui se transforme en Happy Birthday To Youuuu, en réponse à sa demande « In english ! » Puis il part faire le tour de ses musiciens, bière à la main, en nous chantant « Absolut Friend… » pour une fin justement des plus festives et entre amis.
Mais voilà venu le triste moment de la séparation et du départ. « Les amis, we have to go. Bouh Bouhhh ! » avec la belle Tonight We Fly, debout sur le retour. Ce fut, je pense un très beau concert pour les présents. J’en rage un peu en tant qu’absente, même si j’ai tout de même pu avoir mon petit bout de paradis, grâce à mon photographe préféré et indéfectible chevalier servant.
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