Accueil Chroniques Nîmes Paloma
06 mars 2015Paloma in the Moonlight...
4.0 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Librement dans les crash-barrières, puis de l’étage.
Etiqueté par Arnaud :
Voilà quelques mois que j’avais envie de tâter du Hanni El Khatib sur scène et de découvrir son Rock-Blues old school, mais pourtant si d’actualité et fort intéressant. C’est un peu comme si ZZ Top était d’un coup de baguette magique un groupe des années 2000 🙂
Sur scène, on retrouve effectivement ce son assez unique et ça claque plutôt bien : tout le monde tient parfaitement son rôle, sans trop en faire… De toute façon, le style n’est pas forcément dans la virtuosité pure et dure.
Par contre, visuellement, c’est un peu les vaches maigres : pas vraiment de jeux de scène, présence et charisme ma foi assez faible. Bon, ce n’est pas non plus catastrophique, mais c’est clairement pour moi la faiblesse du groupe. Fort heureusement pour eux, la musique est tellement belle que l’on finit par presque fermer les yeux et se laisser porter… Alors, au final, ça suffit pour en faire un très bon concert, surtout avec le public de très haut niveaux de ce soir, qui assure les vrais bonnes vibrations qui vont s’allier aux rythmes venus de la scène.
Etiqueté par Ysabel :
Exit les petits génies de Gallery Circus et attente de l’entrée en scène de Hanni El Khatib … Une musique façon vieille bande légèrement chuintante qui monte … Et le voilà qui arrive accompagné de ses quatre musiciens, vêtu d’une sorte de tee-shirt de hockey. Ambiance Rock et décontractée donc.
Pour ce qui est du Rock, on est carrément bien servi et ce, dès le premier morceau. Gros son, pour une musique aux rythmes très marqués. Mais surtout, une voix bien particulière qui s’élève, avec des musiciens d’une zénitude presque flippante, lui oscillant comme le balancier d’une pendule invisible. Puis, sur le second morceau, ils s’énervent encore un peu plus, musicalement parlant je veux dire. Par contre, toujours pas grand chose pour ce qui est de la scénographie. Ceci étant, avec l’énergie qu’ils dégagent, pas bien grave si c’est leur style. Parce qu’on peut dire que ça envoie franchement du lourd !
Attaque des fumigènes et cris du public dès les premiers accords de No Body Move. Les lumières elles aussi s’affolent. Tout cela est d’une très belle esthétique. Et cela commence d’ailleurs à danser de partout dans la fosse. Guitares et voix se chargent d’écho, avec aménagement de petites pauses savamment dosées, juste pour faire monter la sauce encore un peu plus… « How do you do ça va ?!? » nous lance-t-il. Vibration des guitares et grosse batterie. Avec, semble-t-il, un claviériste parti après la première et toujours pas revenu à la cinquième. Etrange. En tous cas, c’est du Rock, du bon, du vrai, du tradi, mais dans le sens noble du terme.
Introduction de Dead Wrong, issu de leur premier album, auquel je trouve un petit côté plus californien. Avec même un parfum de Dire Straits dans les intonations et la guitare. Le public, assurément méga fan, réagit au quart de tour et l’on peut dire qu’il y a une sacré ambiance au Paloma ce soir. Nos visages se retrouvent mouchetés de lumières. Nos têtes s’agitent. Nos bras se lèvent … Un beau vendredi soir, bien Rock, comme on les aime ! Et cette force tranquille qui les anime, et bien ma foi on s’y fait finalement. C’est le feu de la salle qui se charge du mouvement.
Le guitariste se grille sa petite clope, bien tranquille … Et il me semble bien qu’on a fini par récupérer notre cinquième larron (à la neuvième : il serait temps 😉 !) Hanni El Khatib martèle la musique de sa voix et de ses cordes, nous offrant d’incroyables solos, tout particulièrement sur Mexico et You Rascal You. Puis, petite pause papotage au sujet de son dernier album fraîchement sorti, dont nous allons profiter d’un peu tout de suite avec Melt Me … Un artiste simple et généreux, qui nous demande : « Do you want to dance tonight ?! » Et bien j’ai envie de répondre : c’est parti mon ami ! Y’a qu’à demander. Surtout que eux s’y mettent aussi sur scène. Les drums translucides paraissent s’illuminer de l’intérieur et HEK se met à courir dans tous les sens, filant même sa guitare au hasard à un mec du premier rang, qui va s’avérer être un putain de musicien (Mais Ju … Où étais-tu encore quand on avait besoin de toi ! – Private joke 😛 )
Bref, ça envoie carrément le bouzin. C’est hyper bon et nous, ben on aime çà et on le fait savoir. Il s’arrête quelques instants pendant Loved One, juste pour faire hurler tout le monde. Morceau qu’il va d’ailleurs jouer avec une réelle délectation. Arpèges descendantes, juste pour faire durer le plaisir du suspens … Et puis une spéciale dédicace à son père pour la dernière. Avec un son d’un autre monde pour sa guitare, qui déchire littéralement l’espace son. Avec surtout une musique faussement plus calme, qui opère une inexorable montée en puissance et engendre chez nous une irrésistible envie de la suivre … C’est entraînant et même entêtant. Lui descend dans les crashs, puis enjambe la barrière pour jouer au milieu du public. Et il termine de nous faire tourner la tête, une fois revenu, sur scène pour un final de malade.
Retour pour le rappel sur un battement de cœur impulsé par la batterie. Ils vont être juste tous les deux pour commencer. Et, est-il besoin de dire qu’il en résulte un son incroyablement Rock, sur un terrain plus que bien préparé par la première partie qui avait, elle aussi, pratiqué cette même disposition en duo ? Tout le monde reprend ensuite sa place. La voix de Hanni El Khatib se fait peut-être encore plus percutante maintenant. Du côté de la salle, ça ne danse plus, mais ça saute allègrement de partout à présent ! Tu en veux de la vibration de guitare contre son ampli ? En voilà ! Mais surtout un final du feu de dieu, pour terminer de nous en mettre plein les mirettes et plein les oreilles surtout.
Site Officiel : http://hannielkhatib.com
11 septembre 2015
Après un rapide changement de plateau, Dead Lord prend place et continue sur la lancée de Dead City Ruins, en nous envoyant de bons gros riffs, dans la meilleure des ambiances possibles. De mon côté, ...
21 février 2011
C'est pas tous les jours que je quitte mon Sud mais là pour Anathema c'était obligatoire. Découvert par un ami (salut pierre) et vu live en première partie trop courte de Porcupine Tree, le concert ...
03 décembre 2010
Je dois avouer que le rock français ce n'est pas ma came, car dans le genre il n'y a je crois que Noir Désir (sic) et Dionysos que j'aime vraiment et chez qui je trouve les ...
Nous attendons avec impatience vos commentaires sur la chronique, les photos, l'artiste, votre avis sur ce concert ou un autre de la tournée.
Ne pas hésiter, nous sommes toujours ravis d'avoir un retour, même critique. Concerts en Boîte c'est aussi vous !
"filant même sa guitare au hasard à un mec du premier rang, qui va s’avérer être un putain de musicien" C'était moi !!! Tombé par hasard sur cette chronique presque un an après le concert ; à la recherche d'une photo de moi avec cette fuc**ng Gibson... Merci pour le compliment en tout cas, la chronique est au moins aussi bonne que la soirée que j'y ai passé. Nico.
Super sympa d'avoir laissé un com' ;) Et désolée, mais beaucoup trop loin pour avoir une photo qui immortalise ce moment ! A très vite sur nos pages ...