Il est 18h passé quand Ysabel rentre exténuée et malade du travail, partant directement se coucher pour un repos bien mérité. Je comprends dès lors que je vais devoir aller seul à ce concert. Qu’Ysabel est, pour l’une des premières fois, vraiment trop naze pour pouvoir me suivre.

Moi, je ne peux pas ne pas y aller. C’est presque un engagement moral envers l’ami photographe qui les suit depuis une bonne année. Et ses photos m’ont trop donner envie d’en faire moi même… Impossible donc de résister, même si cela suppose d’aller seul sur Marseille et surtout de laisser Ysa toute seule et pas en forme.

J’arrive à tout juste 21h dans une salle plus que moyennement remplie… Idiots de Marseillais qui ne savent pas où aller écouter de la bonne musique, préférant bien souvent s’agglutiner en soirée Rap ou DJ.

J’ai à peine le temps de prendre place, que déjà le groupe rentre sur scène. Et je comprends également qu’il n’y aura pas de première partiel. Que c’est donc directement la tête d’affiche.

Dès l’entrée et les premières notes, je sais que je vais passer une très bonne soirée : L’ambiance est parfaite et la musique trop bonne. Le duo fonctionne à merveille : Iano, bien qu’australien, est d’un humour british digne d’un Mister Bean, tandis que Mat n’est pas en reste et rigole quasi tout le temps.

Ils vivent leur Blues plutôt Rock, plus qu’ils ne le jouent, et ces bonnes vibrations remplissent rapidement toute la salle, comblant ainsi tout le public. C’est simple : Je ne vois que des sourires autour de moi.

Si, sur le papier, 1h30 de Blues c’est trop pour mes tendres oreilles baignées de Rock anglais et bien ce soir, ça passe comme une lettre à la Poste. Pire : J’en aurai bien encore demandé !

Evidemment, ma chronique sera moins détaillée et moins profonde que celles d’Ysabel et je ne parlerai pas bien de la sublime reprise de Georgia On My Mind, ou encore Le Testament de Georges Brassens (présent sur l’album Live à venir). Ma sublime chroniqueuse aurait sûrement également écrit de beaux mots sur le final, avec cette petite lampe qui les suit tout au long du concert et qui s’éteint pour en annoncer la fin … Désolé, je ne sais pas faire. Et il nous faudra sans aucun doute une seconde rencontre pour lire les mots de ma belle.