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08 janvier 2014Quel beau Millésime !!
5.0 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Accréditation sur les chansons 2, 3 et 4.
Etiqueté par Arnaud :
J’étais tellement impatient de découvrir cet artiste Live ! Nous n’avions pas été accrédité il y a quelques moi,s puis il y avait eu l’annulation de Novembre :(. D’ailleurs, quelques jours après cette énorme déception, un reportage télé de plus de 2h nous présentait l’artiste et purée, j’étais triste comme un menhir de ne pas l’avoir vu, ni entendu.
Mais ouf cette fois c’est la bonne !! Comme quoi il faut insister des fois 😉
J’avoue que je ne connais pourtant pas vraiment la discographie de Pascal Obispo, mais qui ne connait pas 90% de la setlist de ce soir ? Alors voilà, je vais à ce concert comme à celui de Patrick Bruel, on va avoir des sons qui nous suivent et qui nous font échos depuis des décennies.
Ysabel décrivant déjà parfaitement le concert, je ne rentrerais pas dans les détails, si ce n’est que j’ai adoré l’homme et l’artiste : Si accessible, si humaniste, si gentil… Et tout semble naturel : Ce n’est pas un personnage. Vraiment bravo, c’est touchant.
Niveau musical, si je n’ai aucun doute sur les compositions, j’avais des craintes sur les capacités vocales. Et bien mes craintes n’avaient pas lieu d’être, Pascal Obispo est un vache de bon chanteur !!
Après avoir chanté tout le concert et vibré avec ce public si parfait, je suis rentré à la maison tout heureux… Possible que j’achète quelques Cds dans un futur proche, histoire de replonger dans la mémoire de cette belle soirée.
Etiqueté par Ysabel :
Nous nous retrouvons au Silo ce soir, pour rattraper notre rendez-vous manqué avec Pascal Obispo en Novembre dernier (le concert ayant été annulé au dernier moment, suite à un malaise de son bassiste). C’est donc l’avant dernière date de sa Tournée Millésime. Une salle au grand complet et surtout une soirée un peu spéciale, puisque que c’est son anniversaire aujourd’hui (49 ans le jeune homme !)
C’est dans ce contexte particulier que je fais la queue devant l’entrée et surtout que j’assiste à la cavalcade et aux cris des méga fans dans les escaliers, à peine les portes ouvertes. Ils sont là. Ils sont prêts. Tous collés devant à scène sans crash barrières et équipés de petits papiers de couleur, de bâtons cyalume et de ballons en forme de cœur … Vous l’aurez compris : Un public totalement au taquet !!
La scène bleue nuit est enfumée et laisse juste deviner un long manteau de poils blancs accroché à côté d’un piano (pour Fan peut-être …) – 20h30 et cela s’impatiente déjà … 2Oh40, à l’extinction de la lumière, les cris montent et les petites touches fluo apparaissent dans la fosse (pas de sièges pour les premiers rangs ce soir) : Vraiment trop joli ! C’est d’ailleurs le public qui commence le show par un Joyeux Anniversaire général, très touchant. Et c’est le piano d’Obispo qui va lui répondre, avec un Lucie acoustique, quasi dans le noir, d’une très belle dimension. Quand il apparait, c’est à peine, dans la pénombre, mais réussissant tout de même à déjà jouer avec le public, lui lançant de petits coups d’œil et excitant ses réactions avec ses «Le temps, c’est de l’amour…». Le dernier refrain étant même chanté seulement par la salle.
La fumée sur-présente est un peu gênante et, même avec la lumière des spots, on ne voit hélas pas grand chose. Dommage. «Bonsoir les marseillais … Finalement, on a réussi ! Et je ne pensais pas fêter mon anniversaire à Marseille … Ce soir, c’est vous mes amis !» Il nous parle de ses 20 ans de parcours. De toutes ces chansons co-écrites avec Lionel Florence, dont Lucie, qui a tant charmé Florent Pagny que celui-ci en a voulu une pour lui … Qui sera Savoir Aimer.
Il est toujours seul au piano, sous une douche de lumière. Les musiciens entrent au milieu de la chanson pour donner un tournant franchement Rock à l’ensemble (mais toujours dans le frog londonien !) Puis il abandonne son piano pour se dresser devant nous. C’est vraiment du gros son Obispo, voire même qui envoit un peu trop sur les premiers morceaux (c’est la première fois que je ne trouve pas les balances du Silo au top). Les premiers rangs de fosse sautent déjà sur place et lui se balade de musicien en musicien, avec son look très urban style (Pantalon à bande fluo, manteau militaire à boutons dorés, bonnet et baskets à lacets jaunes fluo). Il s’arme ensuite d’une guitare et hop : Tout le monde les mains en l’air pour une jolie vague … Et autant ils faut reconnaitre que les gradins ne sont pas participatifs à 100%, autant la fosse vu de là-haut … C’est très très jouliii ! Sur ce Où Et Avec Qui Tu M’aimes dévie, on ne sait pourquoi, sur Roxane 😉 ! Amusant.
Retour au piano pour Tu Trouveras et encore une fois une très jolie reprise de la salle, comme des voix qui se répondent pour un dialogue musical. Les lumières sont belles, mais la scénographie est un peu statique tout de même en ce début de Set. Les lettres LITA (Love Is The Answer) illuminent le dos du piano de bleu. Il en joue debout, devant un drôle de mur tout tagué (très joli concept visuel). Et la tombée du manteau sur les dernières notes de Chanter crée l’émoi.
Il chope un ballon et descend dans le public. La fosse s’éclaire et Zen avec plaisir. Il touche des mains. Prend des cadeaux … L’absence de crash fait littéralement le bonheur de nos joyeux coureurs de tout à l’heure. Ça bisouille. Ça photographie. Y’a pas à dire, il fait le job et il le fait bien !
«Je vais vous parler d’une région que j’adore…» Ça enchaine tambour battant (efficace le garçon). Et tout le monde chante, aller Hop Hop Hop ! J’aime beaucoup l’arrangement Live de Tombé Pour Elle : Grosse batterie, beaucoup de guitare. De quoi mettre sans difficulté le feu au Silo ! Il fait ensuite à nouveau allumer la salle et papote, ce qui lui donne droit à un autre Joyeux Anniversaire (et en canon cette fois, à cause du décalage entre la fosse et les gradins). Il fait avancer tout devant une pitchounette perchée sur les épaules de son papa depuis le début (et qui fatigue un peu). Son humanité et sa proximité avec son public sont présentes à chaque instant. «J’ai besoin de vous pour le refrain…» du duo Les Meilleurs Ennemis. Exit le bonnet et bonjour les lumières aquatiques. Et puis nous, ben on fait Zazie en fait, tout simplement (et c’est encore une fois très très joli … Qu’est-ce qu’on chante bien tout de même à Marseille !) Sam Stoner, en haute de forme à bande fluo (lui aussi !) nous offre même un fort beau solo de guitare, avec une impro très personnelle pour terminer la chanson 😉
Maintenant, Obispo a troqué son bonnet pour un chapeau mou (il aime vraiment les couvre-chefs cet homme là !) Il enchaîne les morceaux, dont un Assassine dans une lumière rouge sang, guitare Union Jack au poing, très Rock. Sam part faire un tour du côté de la batterie, avec de gros drums de la part de Romain Bachelard (en bonnet et tee-shirt «War Is Over») … Et la chanson d’amour tourne au gros son.
Il prend à nouveau des nouvelles de nous et veut savoir si on connait vraiment l’année de son anniversaire, parce que (selon lui) la vraie date est le 8 Janvier 1980 : Année de sa découverte de la musique, grâce à sa maman (qui est là ce soir) … Alors Siouxsie, The Cure, Joy Division, Bahaus, le Post-Punk et la New-Wave : voilà ce qui a bercé son éveil musical ! Mais aussi Marquis De Sade (groupe rennais) et Taxis Girl avec Chercher Le Garcon … Petit hommage à Daniel Darc (disparu l’année dernière) en intro de 1980, sur fond de lumières multicolores, avec quelques ballons qui volent devant la scène.
Second hommage de la soirée. A Rosa Parks cette fois (dont c’était l’anniversaire il n’y a pas longtemps) «Ça va, tout se passe bien ? Les photos, tout ça ! … Où est ma mère ?? … Y’a un chauve qui lève la main. C’est malin !!» Et là, va commencer The Running Gag de la soirée : Petit sondage … Où sont les papas ? Mais surtout ceux qui sont venus contrains et forcés ? Et là, Michel se lève pour partager sa peine : Il est là juste pour les beaux yeux de sa femme (et ce pour la 32ème fois !). Obispo ne peut que s’incliner devant un tel dévouement. Il est mort de rire (et nous aussi !) Mais comme c’est Son Moment à notre nouvel ami, il en profite et demande un bisou pour sa femme Nathalie «Il veut une récompense Michel, il a dealer un truc !» plaisante Pascal. Bref, il l’attend, l’embrasse et lui fait dire «Merci Michel» avant de quitter la scène. Quant au public, il exige le bisou à Michel quand elle regagne sa place. On rit aux larmes. C’est à la fois touchant et irrésistible. En tous cas, quelle intro pour Millésime !! Il est seul au piano avec le public, dans une lumière douce. Petit moment d’intimité … Juste pour «Michel … C’est ça être père».
Changement d’univers et préparation de Fan derrière un mur de guitare en guise de paravent. Boa, lunettes noires, canne à pommeau … Une fan qui hurle, et il joue quelques notes de Ne Me Quitte Pas pour s’amuser (joli petit pied de nez). On a droit à un véritable show ce soir … Mais la fin du Set approche à grands pas. Il nous remet veste en cuire, casquette, et démarre : Le Drapeau. Alors là, comment dire, je ne la connaissais absolument pas celle-ci et franchement, ça ne me manquait pas. Ce sera vraiment la seule que j’aurai trouvée nulle ce soir (je ne trouve pas d’autre mot) … Une sorte de chanson à la Lorie, mais pour garçon. J’accroche pas, mais alors vraiment, vraiment pas du tout !! Pour autant, tout le monde se retrouve debout, les mains en l’air … Bon. On a pas les mêmes goût, voilà tout.
«Merci ! Vous en voulez encore?!?» Heuuu … Moi, de ça, non ! Mais si on reprend comme avant : Oui ! Il veut nous faire faire le premier vrai Jump de cette salle et moi, j’ai peur des Jumps quand je suis au balcon !! Et en plus, il chante «Si on devait Mourir Demain» ce con 😉 !! Non, je plaisante. C’est excellent. Il approche le micro de quelques personnes dans le public, puis lance : «Moi je t’aime Marseille !» Et le Silo le lui rend bien, avec ses «Ho Ho Ho Ho Ho Ho Hooooo !» (façon Vélodrome) Ils saluent bien bas et bien longtemps tous les cinq.
«Pas fatigués ?» … Alors ça, ce n’est pas une question à poser à Marseille, bien évidemment. Parce que la réponse se fait forcément en chanson, avec «On est pas fatigués !» Alors il taquine, critique notre Jump et reçoit un «Qui ne saute pas n’est pas marseillais !» en retour. Nouveau Jump, mais on doit s’en souvenir de celui-là ! «Fait du bruit Marseille !!» et puis il s’en va pendant que cela continue sur des chants de stade …
Retour de tout le monde. «Merci beaucoup !» Et puis il revient sur les Jump (ça tourne à l’obsession ma parole !), jette sa serviette sur une fille avec toujours autant d’humour et ce même sens de l’à propos : «Ne le sens pas tout de suite, attend demain !» … «Qui veut chanter Plus Que Tout Au Monde ? … Mais quelqu’un qui chante vraiment ! Alors, je fais mon marché … Viens toi, mais attention, tu pourris pas la chanson Agnès !» On frappe dans les mains et après Michel, ce sont les couples qui vont être mis à l’honneur, avec Didier (vous remarquerez que je n’aurai oublié personne ce soir … J’espère qu’ils se reconnaitront et m’enverront un petit bisou virtuel !), qui est au téléphone avec sa sœur et à qui Obispo va faire un petit bonjour. On n’entend rien, dommage, mais il part en papotant avec elle en fond de scène. Il se met à chanter quelque notes de Céline (sans doute prénom de la sœur de Didier … J’avoue avoir perdu un peu le fil) mais il trouve cela trop plombant, alors on va plutôt chanter L’important C’est D’aimer, avec une fosse emplie de petits cœurs en papier : un peu kitch comme plan quand même, mais bon aller, on rigole vraiment bien ce soir ! Il nous fait même un petite digression au niveau des paroles : «L’important c’est d’aimer Oh Didier, l’important c’est d’y croire Michel !», mais aussi au niveau de la musique, avec un petit tour vers le Ragga.
Avant de terminer ce premier rappel, il nous présente toute l’équipe, sur et derrière la scène, avec au milieu, à la table de mixage : Maman ! Il remercie également ceux qui sont venus et revenus «Et on accueil même les 197 personnes qui ont monté et remonté la scène …» (juste une petite dizaine au final). Les musiciens qui sont venus et revenus, et celui qui n’a pas pu la dernière fois, mais qui est quand même revenu ce soir : «J’ai nommé David Lefèvre et vive les hôpitaux de Marseille et merci aux personnes de l’hôpital européen présents ce soir». Il taquine sur Romain Bachelard, marseillais d’origine, dont la famille et les potes étaient venus avec gâteau et tout et tout ! Un peu longuet tout cela, mais tout de même fort sympathique. Re-salut et séance photo pour Twitter «Faites comme si vous aviez passé un bon concert … Elle est floue … On recommence ! Vous en voulez encore ou pas ? Je veux entendre du bruit !!»
Et encore un Jump demandé, Un ! Sa Raison D’être va se retrouver mêlée à New Year’s Day (il nous aura offert plein de ces petits mélanges originaux ce soir). Il s’en va. Revient une serviette autour du cou, se la jouant crevé. Et deux serviettes dans le public, deux ! «On va finir par arrêter ce concert» prévient-il. Ça réclame le gâteau (que nous n’aurons pas, et ce n’est pas plus mal … Ça aurait été un peu trop en fait à mon avis). Lui part sur D’un Avé Maria, de son dernier album, et nous retrouvons l’ambiance acoustique du début de Set. Puis il veut tous nous entendre tous chanter Johnny (un petit bonus rien que pour nous, qu’ils ne jouent jamais !) Et je peux vous dire que cet Allumer Le Feu allume carrément le Silo ! Lui trépigne, saute, lève le poing. Il demande ensuite un peu de place pour descendre au milieu de la fosse, qu’il traverse de part en part sur L’envie D’aimer. Il va même grimper jusque dans les premiers rangs assis. Grosse et belle communion qui, sincèrement, ne peut laisser indifférent. Une dernière vague de bras levés pour saluer le très bel artiste de ce soir, qui a vraiment un public aussi beau que lui !
Page Officiel : http://www.pascalobispo.com
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Nous attendons avec impatience vos commentaires sur la chronique, les photos, l'artiste, votre avis sur ce concert ou un autre de la tournée.
Ne pas hésiter, nous sommes toujours ravis d'avoir un retour, même critique. Concerts en Boîte c'est aussi vous !
Très belle chronique détaillée du concert, on s'y croirait. Les photos sont sublimes. Merci de nous faire partager autant.
Merci !! Et c'est ce genre de commentaire qui nous donne encore plus l'envie de continuer :) A très vite sur nos pages ...
Merci pour ce bel article, j'étais dans la fosse et j'ai revécu le concert à travers vos lignes. Une grande preuve d'amour de Pascal à son public et nous lui rendons bien, que dire on t'aime et on est prêt pour la tournée future !!
Merci Christine ... Ce fut effectivement quelque chose de particulier à vivre et ce, tout particulièrement grâce à vous tous. En espérant vous revoir sur nos pages :)
ce fut pour moi l'un des concerts 2013 à marquer d'une pierre blanche (en forme de <3 biensûr). la symbiose de Pascal avec nous les fans, est entière. merci pour ces magnifiques photos et pour cette superbe chronique !!!!! OUI, encore merci,du pur bonheur que de pouvoir se replonger dans l'ambiance du Millesimes tour ! j'espère que vous pourrez faire de même pour le concert au Dôme le 18 novembre 2014 !!! à bientôt
Merci Patoucoeur ! Je ne sais pas si nous serons à nouveau dans la salle en Novembre prochain, mais je sens que toi oui !! Alors rendez-vous là-bas si nous sommes du voyage :) Encore merci pour le message.