concerts en boîte

02 mai 2012

Du bon rock progressif, parfait en introduction de Anathema.

Evaluation de la Soirée

4.0 sur 6 - 2 votes

1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie

Conditions de mise en boîte

Il a été spécifié les trois premiers titres et j’ai suivi les consignes. J’étais bien l’un des seuls photographe à le faire, mais qu’importe. Cette indiscipline est bizarre pour Paris.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’ai quand même des amis qui ont le nez fin ! Il y a quelques mois, the fu**ing futur ex-aixois m’offrait The Octopus. Et dès la première écoute, j’étais conquis par ce rock progressif assez viril.

En les découvrant live, j’ai donc retrouvé leur musique, même si j’ai trouvé leur live encore plus viril et peut-être avec moins de nuances. Leur set se déroulera sur environs une heure : Il a commencé avant l’heure indiqué sur les billets (plutôt 19h20 que 19h30) pour se terminer vers 20h30.

J’ai vraiment aimé la présence et l’attitude des musiciens, où chacun tient parfaitement son rôle et son rang, dont un Steve Durose qui est également guitariste pour Oceansize (d’un coup le monde est petit).

C’est un groupe à revoir pour un vrai concert avec leur nom en tête d’affiche, pour leur laisser le temps de mettre en place leur univers qui me semble plus complexe que ce que j’ai entendu ce soir.

Etiqueté par Ysabel :

Montés tout exprès à la capitale pour assister à quelques concerts, nous voilà de retour au Bataclan, pour écouter la première partie de Anathema devant une salle qui n’est pas encore remplie (pas forcément étonnant pour une première partie programmée à 19h30 et en semaine). Mais qu’à cela ne tienne. Tout est prêt pour les accueillir : habillage de noir et marquage du beau logo blanc de Amplifier, qui n’est pas sans me faire penser à celui des Arts & Métiers de la belle abbaye de Cluny. On le retrouve partout, sur la batterie, les amplis et même sur les cravates noires qu’ils arborent pour leur entrée en scène. La grande classe (on a même un bassiste avec lunettes de soleil).

Tout est fait pour nous plonger immédiatement dans l’ambiance … La scène noire dans cette lumière rouge, des riffs de guitare à se damner et un tonnerre de batterie. Dès le premier morceau, on ressent cette sorte de fureur contenue, faite de suspens et rebondissements dans le jeu des guitares, qui repartent de plus belle à chaque fois que l’on croit qu’un morceau va se terminer et le tout relancé par un chanteur qui vous fait cela de l’air le plus tranquille du monde.

Les strombis et les samples continuent même entre les morceaux, avec parfois l’impression que l’on se trouve tout prêt d’une soucoupe volante qui décolle. Et plus la salle se remplie, plus on se met à voire les coups de tête lancés par un public qui entre carrément dans la danse. Au dessus de nos têtes, les loges deviennent bleu nuit et l’omniprésence des guitares emplit l’espace durant ces morceau qui semblent durer une éternité. On en prend plein la tête, mais on se la vide aussi et c’est sacrément bon !!

Le montage du canevas est souvent le même : Mise en place des guitares et installation du gros son, puis entrée de la voix de Sel Balamir, qui vient toute en maîtrise. Une très belle combinaison, fort bien dosée, qui ménage également de fréquents ponts musicaux. Et quand viennent leurs impressionnants riffs, leurs corps ne semblent plus faire qu’un avec leurs instruments … Ça monte, ça se déchaîne et on se retrouve emportés par une puissance inouïe, portée par le rythme infernal des drums. Dans ces moments là, on se retrouve comme pris par cette incroyable pulsion. Et il semble que je ne sois pas la seule qui soit captivée par l’appel de ces cris (il y a même un type qui semble happé par tout cela et qui tient à bout de bras une pancarte mystérieuse qu’il balance de gauche à droite).

Pour assurer leur travail de chauffe de la salle, ils lancent une clappe pour relancer la machine, avec un chanteur qui se met à hurler comme un diable sorti de sa boîte. Et lorsqu’ils se mettent à chanter tous les trois alignés en devant de scène, c’est vraiment méga puissant. Et puis, l’instant d’après, au gré d’un changement de guitare, on se met à entendre un petit carillon digne de la BO de Cendrillon … Qui se retrouve suivi d’une détonation de guitare et de batterie (ce qui n’empêche pas notre Sel Balamir de continuer à accorder son instrument avec zenitude au milieu de tout cela).

On a aussi par moment des effets acoustiques à la Pink Floyd, avec au final une voix si calme au milieu d’instruments si démonstratifs. Leurs rythmes lancinants, entêtants même, nous emmènent planer mais sur du super gros son en fait. C’est vraiment excellent !!

Les pauses elles-même se font toutes en nuances et en dissonances. Ce sont tantôt de faux calmes avant que cela ne reprenne de plus belle, tantôt de drôles de fin, à la manière de machines qui se seraient détraquées. Puis la guitare repart seule, rattrapée par la batterie et on monte dans une construction et une dynamique que l’on suit pas à pas. Alors une fois sur les rails, on ne peut qu’être amenés à destination … C’est ce qu’ils vont nous offrir jusqu’au dernier morceau qu’ils vont tenir encore et plus, juste pour le plaisir.

Composition

  1. Continuum
  2. Panda
  3. Motorhead
  4. The Wave
  5. Interglacial Spell
  6. Interstellar
  7. Neon

Date Limite de Consommation

  • Ce concert s’inscrit dans la tournée Octopus with Anathema qui se termine le 05 Mai à Madrid
  • Album défendu : The Octopus

Site de Production

Site Officiel : http://www.amplifiertheband.com/

Ingrédients

  • Sel Balamir : Chant & Guitare
  • Steve Durose : Guitare
  • Neil Mahony : Basse
  • Matt Brobin : Batterie

Remerciements

  • Roger @ Base Production

Appellations d'Origine Contrôlée

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