concerts en boîte

27 janvier 2016

Embarquement pour Bollywood Quai n°2 !

Evaluation de la Soirée

4.0 sur 6 - 2 votes

1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie

Conditions de mise en boîte

Les 3 premières chansons, en ne dérangeant pas le public.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Vous n’avez pas le moral ? Vous avez passé une mauvaise journée ? Votre boss vous fatigue ?

J’ai un remède contre tout ça : Bharati.

Pendant 2h vous allez vous trémousser sur les rythmes indiens les plus enivrants du monde. Tout est kitch à souhait, mais c’est le secret pour le lâcher prise ! Et on sait que la recette marche, quand on constate que TOUTE la salle chante et danse en fin de spectacle, avec un large sourire !

Ce n’est probablement pas la comédie musicale la plus compliquée et la plus innovante de l’année, mais on passe un super moment et on reste estomaqué par toutes ses danses orientales, le tout accompagné par les quelques musiciens et chanteurs/chanteuses présents sur scène.

Il est probablement trop tôt pour savoir si ce second volet aura le même succès que son prédécesseur Bharati : il était une fois l’Inde, mais tous les ingrédients sont bien là, y compris les épices 😉

Etiqueté par Ysabel :

Ce soir, Le Dôme a beau ne pas être entièrement ouvert niveau places, je me retrouve hyper loin pour assister à ce second volet de l’aventure Bharati. Bon ben on va dire que sera mieux pour les vues d’ensemble ! En tous cas, l’ambiance musicale Indie-Electro d’avant spectacle est amusante et le grand rideau moucheté de rouge semble être la promesse d’une chaude soirée, sous la houlette du pays des maharadjah et du Bollywood !

Pour le premier tableau, des percussionnistes tout de blanc vêtus envahissent la scène. Puis d’autres. Et je ne sais combien de danseurs … Avec de plus en plus de monde qui les rejoignent. Des filles sur les épaules des garçons. Ça crie, ça chante et ça danse tant et si bien, qu’on ne sait même plus où regarder. Je crois que c’est bel et bien parti !

Le narrateur nous introduit l’histoire. Celle d’une mère, professeur de danse à Paris, et de sa fille qui ne connait pas encore son pays d’origine. Alors, pour palier à cette chose regrettable, elles décident toutes deux de faire leurs valises et de partir pour l’Inde.

Nouveau tableau, nouveau décor, avec cette fois une gare. Alliance astucieuse d’un film diffusé sur l’écran de fond de scène et d’accessoires qui se mêlent aux danseurs. Vraiment bien foutu comme concept visuel. Les garçons en chemise bariolées. Les filles aux visages de poupée et aux sourires ultrabright … Oui, je confirme : on est bien en plein Bollywood !

Vient ensuite le marché des voleurs avec, à sa tête, le Zorro des beaux gosses. Et attention mesdames : y’a de la chemise ouverte et du torse halé ! Sur fond d’une judicieuse compilation entre danses traditionnelles et mouvements plus modernes. Avec surtout une belle maitrise de ce qui le fait le mieux pour le rendu des plans d’ensemble.

La fille, éprise d’aventure, a pris la poudre d’escampette. Sa mère, morte d’inquiétude, décide de se rendre à la station de Police … Tout de même un peu décousu comme histoire. Avec le fou du village qui se transforme en poule (oui, oui !), faisant risquer la contagion de cette métamorphose à toute la région. Y’a pas à dire : y’a de l’idée !! Par contre, j’ai bien l‘impression que nous avons droit à du playback en bonne et due forme. Mais bon, avec la danse, il est vrai qu’il n’est pas non plus facile de tout faire.

Alors, me direz-vous : que manque-t-il à cette histoire cousue de fil blanc ? Et bien une star qui se la pète ! Et celle de ce soir en a vraiment tous les atours : gomina, veste à paillettes, lunettes de kéké … On a droit à tout 😉 Le piège rêvé pour attraper les jolies jeunes filles rêveuses. Comme par hasard. Le non de son repère ? Le Palais des Illusions (et oui, parce que comme dans toute fable digne de ce nom, il y a une morale à cette histoire). C’est donc parti en bus pour chercher le fameux Palais, avec effet « on avance dans le vide », pour accompagner le couple infernal de la jeune innocente et de son prince déluré, qui dansent carrément sur son toit. Sans oublier le petit coucou à Krishna au passage (important).

Autre détour obligatoire : le temple ! Sans doute un des plus jolis tableaux depuis le début de la soirée. Beaux jeux de lumières sur des costumes chatoyants. Super choré à la gloire de Shiva … Une ambiance sans doute plus tradi, mais vraiment festive et esthétiquement parfaite. Remède Anti-morosité garanti. Qui se termine en apothéose sur l’arrivée du policier en pousse-pousse lumineux : je ne vous dis que ça !

Passage également obligatoire par le resto indien (super tableau lui aussi), puis c’est la romantique balade nocturne sur la plage, chaque couple de son côté : la jeune fille avec son mauvais garçon et sa mère avec le policier cycliste … Mais ça se chamaille. Querelle d’amoureux pour une sombre histoire de portable volé. Du coup, la fille s’en va pour retrouver le beau gosse dans son Palais des Illusions. Son voyage la faisant traverser une grande fête. Avec la phrase à méditer de la soirée : « Il y a toujours une vache sur ton chemin ! » (Et ce n’est pas moi, la normande, qui vais y trouver à redire … Sachant que, bon, chez moi on les mange. Mais ce n’est pas la question 😉 !) Par contre, cette fête aux allures de carnaval est, encore une fois, l’occasion de mettre en scène de très beaux costumes et de nous monter de gracieuses chorégraphies.

Lorsque tout ce petit monde se retrouve dans le Palais, on passe carrément aux stras, aux paillettes et au glam le plus bling-bling. Avec battle de bombasse pour gagner le cœur de la belle, en mode Saturday Night Fever (j’adore). Tout ça pour qu’ils se mettent tous en route pour les Oscars, avant la pause de l’entracte.

La reprise du spectacle se fait en commençant par une promenade chantée au milieu du public, accompagnée de percussions. Pourtant, la fête ne va pas durer, non non non parce que c’est le grand méchant qui nous attend dans le Palais des Illusions. Sorte de mix entre Monsieur Propre et le Grand Vizir … Avec une super idée de danse en groupe de personnages portant des masques derrière la tête, pour donner l’impression qu’ils sont autres quand ils sont de dos. Très beau rendu encore un fois.

Mais hélas, notre toute nouvelle princesse est aveuglée par sa gloire, à tel point que la star en titre devient jaloux de son succès. Elle est tombée dans le piège du Palais maudit. Et nous découvrons alors que c’est exactement la même chose qui est arrivé à sa mère en son jeune temps. Cette dernière se reconnait donc dans sa fille qu’elle veut sauver à tous prix. Pour cela, elle décide de se faire aider par le prince des voleurs, qui va en profiter pour s’offrir un duo très hot avec la demoiselle. Mais comment s’enfuir ?! Par la force pardi ! La bagarre étant savoureusement mise en image par le biais d’amusant tableaux posés, sortes d’instantanés surprises et plein d’humour, qui apparaissent après coupures des lumières. Sauf que le méchant est encore plus méchant que prévu et qu’il s’est mis en tête de voler son âme à la belle. Quand au prince en costume d’Iznogoud (de la BD de Goscinny & Tabary du même nom) et à lunettes de soleil : il est juste énorme !

Comment tout cela va-t-il se terminer ? Et bien , comme nous le savons tous, aucun sortilège ne peut vaincre l’amour, le vrai, celui d’une mère pour son enfant chérie ! Alors c’est forcément le bien qui va l’emporter sur le mal. Et comme tout ceci n’est au final qu’une illusion, il leur faut terminer par une grande fête blanche, avec foulards multicolores, comme toute bonne histoire hollywoodienne qui se respecte 😉 Sauf que tout bon spectacle doit aussi se terminer par une communion participative. Nous devons donc tous nous y mettre. Et pour cela, il va non seulement nous falloir chanter en anglais et en tamoul, mais aussi danser en synchro. C’est un joli moment. Tous le monde s’amuse et y va de bon cœur. Avant un final et une présentation des chanteurs, danseurs, musiciens, du feu de dieu ! Ça c’est du spectacle. Bon enfant. Naïf à souhait. Kitch ce qu’il faut. Mais incontestablement empli de gaieté, de bonne humeur et de joie de vivre.

Composition

  1. Intro
  2. La Gare
  3. Le Marché Des Voleurs
  4. La Police
  5. La Star
  6. Le Temple
  7. Le Restaurant
  8. La Plage
  9. L’Audition
  10. Le Palais Des Illusions

Site de Production

Date Limite de Consommation

  • Ce spectacle d’inscrit dans la tournée Dans le palais des illusions

Ingrédient

  • Chintan Pandya : Le Narrateur
  • Bhavna Pani : L’héroïne
  • Rajasmita Kar : Sa Fille
  • Muthu Saravanan : La Star
  • X X : Le Voleur
  • X X : Le Policier

Remerciements

  • Morgane @ Adam Concerts

Appellations d'Origine Contrôlée

Un de nos Instagrams de la Soirée

  • 15 février 2012

    Photo du concert

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  • 08 novembre 2013

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    Si, sur le principe, je ne suis pas un énorme fan des ABBA, ça reste de la bonne musique du genre, que tout le monde se doit de connaître par coeur. Je suis donc parti ...

  • 11 juin 2011

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