Après le départ de Vola, et avant la tête d’affiche Katatonia, Agent Fresco monte sur scène pour venir défendre son dernier album, Destrier !

Dès le premier morceau, c’est du Rock du plus bel effet : un soupçon de Porcupine Tree pour le côté Rock Prog/Métal, mais avec un autre côté plus Alternatif façon Anathema également évident. Et la voix claire de Arnór, assez haut perchée, se conjugue incroyablement bien avec la musique ! Je serais certainement le seul à faire cette dernière comparaison mais, pendant tout ce Set, cette voix sonne à mes oreilles un peu comme celle d’un Isaac Delusion. Non, je ne m’attendais absolument pas à une musique comme celle-ci ce soir, et j’en suis plus qu’heureux. Ce Set est riche, musclé, mélodique et je dois avouer que ce n’est que du bonheur. C’est un peu comme un concert de feu Marygold, mais en anglais 😉 !

Sur scène, Arnór arpente continuellement la scène sur toute sa largeur, comme le ferait un lion dans sa cage ! A chaque hurlement, il est replié sur lui même, comme possédé et devant à tout prix sortir ce cri, en un unique et profond souffle. C’est époustouflant et hypnotisant à la fois. Ses compères n’étant pas en manque non plus. Car, si mes yeux n’ont pas trop été attirés par le bassiste, j’ai par contre été subjugué par le batteur d’une énergie assez folle, et avec sa tignasse constamment en train de rebondir, un peu comme si ses cheveux étaient montés sur ressorts !

Par contre, tout comme pour Vola, je déplore une mauvaise balance, à cause de laquelle voix est beaucoup trop masquée par les instruments… Et c’est vraiment dommage. Il me faudra alors réécouter leur musique, calmement à la maison, pour me rendre définitivement compte de la richesse de ce groupe.