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10 février 2015Un Extra-Terrestre dans l'Espace... Julien !
4.0 sur 6 - 2 votes
1 : Pas du Tout - 2 : Un Peu - 3 : Moyennement - 4 : Beaucoup - 5 : Passionnement - 6 : A La Folie
Librement, dans la salle.
Etiqueté par Arnaud :
C’est un peu sans crier gare, et quasi dans le noir, que Miosine commence son set. Nous ne savons pas grand chose de lui, excepté que son projet solo est très récent. C’est donc quelque part un grand saut dans le vide pour ce bidouilleur un peu fou, toujours en train d’expérimenter de nouveaux sons.
J’ai déjà eu l’énorme chance de le voir aux côtés d’Ottilie [B], où il excellait devant une partie des machines également présentes ce soir, dont une soucoupe volante percussion allemande nommée caisa drum par les musicologues ! Moi, je reste persuadé que c’est un truc venu de l’espace, tant la musique qui en sort est tout sauf terrestre : ce sont des vibrations aéro-martiennes, du genre à vous emmener loin de vos corps et en liaison direct avec votre âme.
Mais Miosine n’a pas forcément besoin de cet instrument d’outre-Rhin pour nous transporter dans sa musique. Car que ce soit à la guitare, ou derrière ses machines, il mélange admirablement bien les sons et les rythmes. C’est lancinant sans être lassant, c’est lent sans être endormant, c’est fort sans être assourdissant… C’est ainsi que le public se retrouve entre le 8ème et le 12ème ciel, selon sa capacité à voler.
Miosine reste silencieux tout au long de son Set et il part comme il est venu, sans dire un mot. Dans le public, on se demande presque si ce n’était pas un rêve, ou une illusion sonore et optique. Mais nous avons des preuves par les photos qu’il y a bien eu une manifestation quasi divine sur scène, le temps de 7 beaux morceaux !
En conclusion : artiste à suivre, quelque soit ses collaborations 😉 !
Etiqueté par Ysabel :
Espace Julien, un mardi soir … Comme trop souvent, je trouve, nous ne sommes pas assez nombreux au moment où commence la première partie. Et c’est bien dommage pour les retardataires (il faut savoir que le concert sera complet ensuite), parce que de un : Miosine va nous offrir une prestation du feu de dieu. Et surtout de deux : celle à suivre de Tricky va, elle, être beaucoup moins exceptionnelle !
Qu’à cela ne tienne. Je fais la maligne, mais moi non plus je ne connaissais pas Miosine en tant qu’artiste solo. Par contre, je le connais comme machiniste de l’excellente Ottilie [B] et cela me suffit à être gagnée par une irrésistible envie de le découvrir Live ce soir.
Au démarrage (et au final durant tout le Set), il apparait plus dans un jeu d’ombre que de lumière. On le devine même tout juste, mais on entend déjà guitare et sampler. Des saccades. Des vibrations. Un truc plutôt planant qui monte à mes oreilles. Le public se rassemble en devant de scène, irrémédiablement attiré par ce qui s’y passe. Et le tourbillon qui nous aura emporté depuis les premières notes se termine étonnement tout en douceur.
Pour la seconde, il abandonne sa guitare pour une transition qui s’avère être une sorte de « douceur musclée ». Ambiance brouillard et pluie de lumières mouchetées. Des rosaces parcourent même la salle et là, Miosine nous sort un instrument que j’adore (mais dans sa version allemande et non suisse, comme découverte avec David Kuckhermann) : un caisa drum. Alors, pour les néophytes, un caisa drum est une percussion un peu en forme de soucoupe volante et en métal, qui donne un son de cuivre magique. Un soupçon de musique ethnique se mêle donc à son Electro … Tout à fait féérique comme univers. Des voix en saccade viennent alors comme en renfort, et nous nous retrouvons à nouveau emportés dans un tourbillon qui semble intemporel.
Il repasse au clavier. Les strombis se déchaînent, le faisant apparaitre par intermittence. Tout cela est définitivement emprunt d’une très belle émotion … De toute façon, sampler ou guitare, cette musique basée sur la rythmique, dans une lumière bleue électrique, sait vraiment comment réveiller nos âmes voyageuses … Bruits de machines à sous qui ne sont pas sans me faire penser à l’intro de Money. Mais très vite un son hyper Electro vient les rejoindre. Les dévorent même. Le tout baigné dans des lumières toujours aussi feutrées, mais parfaites pour ce style musical … Un petit parfum d’EZ3kiel monte en moi, pour le plus embarquant des univers.
Une fin un peu plus Funck se dessine. Vraiment amusant de rassembler des inspirations aussi différentes … On s’émerveille et on reste accroché, attendant la surprise suivante. Beaucoup de clavier. De synthé. La salle, qui s’est plutôt bien remplie à présent, semble suspendue à ses mélopées … Trois petites notes et puis s’en va, comme il était venu.
Certains des titres sont provisoires
Page Soundcloud : https://soundcloud.com/miosine
09 février 2013
Comme un drôle de son entêtant, qui se construit par petites étapes devant nous : Vas-y que je lance une sinusoïde sur les enceintes et paf je t'y pose quatre billes et c'est autre chose. ...
11 novembre 2011
Je reste assez dubitatif. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais disons que je n'ai pas été mécontent que ce soit fini. Je retiens principalement le morceau avec le clavier d'Hervé ...
16 février 2013
J'ai tout particulièrement aimé ce set sans complexe, sans chichi et sans le too much de techno qui peux rendre les compositions chiantes à mourir. Non, c'est propre, bien fait et ma foi assez dansant ...
Nous attendons avec impatience vos commentaires sur la chronique, les photos, l'artiste, votre avis sur ce concert ou un autre de la tournée.
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Miosine, ou comment un petit marseillais a donné une leçon de musique au grand tricky !!!
D'accord à 100% !! ;) A très vite sur nos pages...