Julien a une énergie rare sur scène. Sur ce point, pas de doute, il donne tout. Niveau musicale, je vais dire que ce n’est pas mon genre, sans non plus que je puisse définir pourquoi. Disons qu’il n’a pas su capter mon attention une fois l’appareil photo rangé. C’est peut-être un problème d’univers que je ne connais pas et je me donnerai une seconde chance lors d’un prochain live ou par l’achat d’un Cd.

Après les deux excellentes premières parties que nous ont offert Namasté et Puggy, nous sommes fin prêts pour accueillir Julien Doré, sur le Vieux Port de Marseille. Alors tout le staff du RLM fini de mettre en place la scène, amène le piano … Et le public, qui piaille d’impatience, se met à scander le nom de Julien !! Alors, vous imaginez les cris de joie au moment où il arrive. La mise en scène est superbe, de dos, deux cymbales à la main, avec un énorme gong en arrière plan.

Il est hyper concentré et sérieux, mais laisse venir quelques sourires tout de même. Sa voix est plutôt impressionnante et, perso, je ne m’attendais pas à autant de puissance. Bref, il est à la hauteur des attente de ce public venu super nombreux ce soir (bon, le record de Grenoble n’est pas battu … Mais 14 000 personnes mobilisées, tout de même !!)

Julien à une pêche d’enfer. Il parcourt la scène de part et d’autre, s’approche tout près des fans en enjambant les retours, ce qui déclenche systématiquement des cris de la foule et lorsqu’il entame Les Limites, tout le monde chante en choeur … Et ce n’est qu’un début !!

Il va passer tout ce set à danser, à s’amuser sur scène avec l’un ou l’autre de ses musiciens, à jouer avec ses morceaux pour nous en offrir le meilleur, toujours à fond dans une belle simplicité et avec une véritable âme de rockeur. Les cris des fans le font sourire, il semble à chaque fois touché de ces élans et fait durer le plaisir à chaque fois que le public chante avec lui.

Il sait aussi faire varier les plaisirs, entre les morceaux bien pop (la choré de Bichon en tête !!) et ceux, plus intimistes, micro en main, en bord de scène, comme pour Fais Moi Sortir D’ici. Tout est fait pour que nous passion une soirée toute en nuances et en plaisir, avec de vrai petits moments de bonheur, comme le reprise de Creed (de Radiohead).

Jusqu’à la fin du set, on a vraiment une bête de scène devant les yeux. Il tombe la veste, chante en cassant sa voix, trépigne sur place, littéralement en nage …. Bref, il se donne à 200%. En point d’orgue, on va avoir le retour de Puggy sur scène, littéralement déchaînés et, pour finir, un magnifique solo de guitare, intense et emplie d’émotion. Une très belle fin de soirée, sous le ciel étoilé de Marseille.