Arrivés tardivement, nous n’avons pu écouter que les derniers morceaux du concert de Chloé Birds. Il n’est donc pas simple d’en avoir un avis définitif, si ce n’est que le duo fonctionne à merveille, le charme de Chloé s’alliant à merveille avec la présence de Florent. Sans oublier bien sûr sur la musicalité des deux artistes avec leur instrument.

L’accordéon, instrument ringard et old fashion par défaut, devient ici musical et charmeur, pendant que la guitare accompagne parfaitement l’ensemble.

Voilà mon faible retour sur ce concert 🙂 Alors il va me falloir revoir Chloé Birds pour avoir un avis plus détaillé 😉

Une fois n’est pas coutume, nous quittons notre Provence et partons à l’aventure dans un cadre des plus bucoliques, au pied des montagnes du Vercors. C’est à Saint Marcellin plus exactement que cette aventure nous porte, pour le Festival Barbara, qui a lieu tous les ans à l’Espace Diapason (tiens … il porte bien son nom celui-ci !) Hier Têtes Raides et ce soir Jeanne Cherhal … Vous l’aurez compris, un Festival n’a pas été baptisé comme cela par hasard. Un Festival destiné à nous faire partager quelques moments de poésie. Fait pour toutes les poésies même et en musique qui plus est.

Et, ce qui ne gâche rien, tout y est juste charmant : les tentes blanches à l’extérieur du grand bâtiment de forme ronde, les petites tables, les chaises un peu éparpillées, les enfants qui batifolent dans l’herbe et la jolie scène ouverte qui a accueilli un tremplin de jeunes talents cet après-midi … Sur laquelle la belle Chloé Birds chante encore lorsque nous arrivons, armée de son accordéon et accompagnée de son guitariste, tout juste face au soleil descendant. Un Set hélas déjà bien commencé (et même qui se termine). Mais ces deux derniers morceaux que je vais avoir la chance d’attraper auront tout de même le temps de me donner une très forte envie de revoir la jeune femme, et ce aussi vite que possible.

Elle nous annonce une fin de résidence ici pour le 31 Mai et, déjà, son dernier morceau … Venue pour le concert donné à l’intérieur, nous ne nous étions pas pressés et je regrette à présent d’être arrivée si tard. Sa voix, et même son style, me font un peu penser par moment à un univers qui pourrait se situer entre Karimouche et Zaza Fournier. Jeux de mots et surtout un rythme du texte réglé comme une horloge. Avec également une gestuelle très esthétique, pour une artiste aussi gracieuse et délicate dans sa musique que dans ses attitudes. Lui, très discret dans son jeux de guitare, venant la rejoindre de sa voix douce sur le refrain de Hyper. Un très joli moment partagé, vraiment, me faisant penser qu’il ne nous reste plus qu’à attendre une date dans le Sud pour rattraper cet acte manqué.