« Soma Kiko Malbos »
06 octobre 2012

Marygold @ L'Usine (Istres)

Juste pour L'Usine ... Après 7 ans d'abstinence.

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Joker ! Le rock chanté en français, ça ne passe que pour Noir Désir, Frédéric Nevchehirlian & Miossec (ainsi que pour les rares autres exceptions que j’oublie). Et, hélas, Marygold n’a pas passé mon filtre. Je n’ai pourtant pas de critique, c’est du bon rock !

Etiqueté par Ysabel :

Pour cette soirée spéciale de L’Usine, qui fête la 50.000ème heure de ses studios de répet’ … Et qui, pour ce faire, a invité cinq de ses petits protégés, à savoir : Daymo, Gazouz, Kiko Malbos, Marygold et Soma.

Dernier groupe à passer avant Soma … Ce sera Marygold, un groupe français au look BCBG … Avec garçons beaux gosses en costumes cravates. Un style qui tranche avec les rockeurs en black de Kiko Malbos que nous venons de quitter !

Ceci étant, il ne faut pas se fier à l’eau qui dort, parce que le chanteur devient sacrément impressionnant quand il se met à hurler, tête vers le ciel. Décidément, elle est sacrément bonne cette moisson d’istréens !! Moi, j’aime bien ce paradoxe entre leur allure de garçons sages et leur musique décalée … Et il n’est pas nouveau que je soit sensible au Rock français (n’en déplaise à mon photographe préféré 😉 !)

Après une première chanson en français, on passe à la langue de Shakespeare et toujours notre chanteur, qui semble tout juste sorti d’une promo d’école de commerce  et qui saute sur place en poussant des cris … C’est bon ça !

Alors, quand il tombe la veste, les demoiselles du premier rang ne semble pas insensibles à son indéniable charme. I Don’t Care mélange à présent les deux langues et eux ménagent leurs effets avec des temps calmes qui ne font que précéder de belles montées en puissance. Le guitariste vient se poster sur un caisson des crash barrières pour continuer à jouer à grands renforts de coups de tête.

Le chanteur semble vibrer avec les guitares et chante une main sur le cœur, les yeux levés … Quand on part sur une rupture, toute en douceur, avec une guitare hyper présente qui semble partir dans une sorte de complainte désespérée. C’est très intense comme set au rendu final.

Mais ils n’oublient pas de se détendre entre ces morceaux, plutôt investis à chaque fois, comme avec l’annonce de L’Ami : «Pour les intimes, le copaing avé l’accent !» Tout le monde participe. Les filles crient et l’ambiance est au plaisir communicatif.

La dernière sera leur première compo (celle qui figure sur le fameux CD offert à l’entrée) et qui est annoncée comme un hommage à cet anniversaire de L’Usine … «Donne moi ta main …» demande Selyann Dub au guitariste, qui lui tend mord de rire. Ils se postent tous les trois juste devant nous, la batterie dans leurs dos. Ils jouent une dernière fois ce jeu de rupture dans les rythmes avant le dernier décollage avec un «Envole toi …» lancé en contre jour dans les strombi … Alors moi je dis : j’ai beaucoup aimé … Et pis c’est tout 😉 !!

Composition

  1. Comme Une Evidence
  2. Lying There
  3. I Don’t Care
  4. Rien D’Innocent
  5. Last Teardrop
  6. L’Ami
  7. Sans Moi Tu Danse
  8. Dies Irae

Ingrédients

Remerciements