« Black Strobe Triembach »
29 novembre 2013

Marygold @ Magic Mirrors (Istres)

Embarquement pour le Magical Marygold Tour ...

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Toujours pas de bière gratos ! (c’était déjà l’unique critique du concert précédent de Marygold) Mais à part ça, la magie opère de plus en plus avec ces 4 desesperatos de la bonne zic !

Etiqueté par Ysabel :

 Entrée en piste de Marygold sur la petite scène du Magic Mirror, avec Yannick qui commence par remercier Triembach pendant les dernières mises au point. Puis la musique commence et sa voix s’élève, bien en place (on a un peu gagné niveau balances au passage). Toujours aussi impressionnant quand il se met à hurler et il nous en fait d’ailleurs la démonstration dès la première chanson. Avec une fin de morceau tout de même un peu bizarre … Enfin très cash dirons-nous !

Ju fait sonner sa guitare et, à chaque fois, c’est comme si le calme se faisait pour laisser la place au chant, entre deux coups de tonnerre menés par les riffs de son instrument. Yannick est déjà habité, tête levée au ciel, et Nicolas s’éclate complet derrières sa batterie.

Des «Allez !!» montent du public (on se croirait un peu à un match de je ne sais quoi) et eux continuent à plutôt envoyer du lourd … Très en forme les Marygold ce soir ! Ils sont entièrement dans leur bulle en fait et ils ont du mérite d’y parvenir parce que, pour être franche, c’est plutôt le bordel dans la salle. Disons, pour résumer, qu’on est bien plus dans une ambiance de bar que dans celle d’un concert. Mais qu’à cela ne tienne, nous avons un Yannick investi à 200%, le corps tendu, les bras accrochés à son micro et totalement happé par la musique.

Comme d’hab, il décompresse en faisant un peu l’andouille et en laissant le public s’exprimer. Commence alors I Don’t Care et là c’est franchement dommage : le réglage du son fait qu’on y perd un peu sa voix (même s’il donne le maximum de lui), alors qu’elle est si belle celle-ci … Il tente pourtant de nous relancer sur le refrain, jouant sur les crescendos et les accélérations. Il joue le feu et la glace et ne s’en sort pas si mal au final, malgré ce micro un peu lâcheur.

«Je sais, j’insiste énormément … mais il n’y a pas de guitare !» enchaine-t-il tout sourire (décidément, les conditions techniques ne semblent vraiment pas faciles ce soir !). Ce n’est bien sûr pas faux, mais pas grave. On profite malgré tout largement de leur Set, même s’il est bien vrai qu’il est plus que dommage de la perdre la guitare de notre Ju ! Ceci étant, cela ne les empêche pas de continuer. Yannick repart tout en douceur sur Last Teardrop, montant dans les aigües, comme dans une ascension irrésistible, avant de se mettre à hurler en faisant balancer de droite et de gauche le pied de son micro. Définitivement méga pêche pour Marygold ce soir. C’est du pur plaisir.

«Celle-là, on est obligés de la faire …» Un peu de mal à suivre les Off dans ce brouhaha qui est inversement proportionnel au monde présent (acoustique particulière du lieu peut-être ?!) Super dur donc de se concentrer sur la douceur des paroles de Un Peu De Toi. C’est même carrément saoulant (désolée, mais c’est mon ressenti) et d’ailleurs plus ça va, plus je fais de concerts, plus j’ai trop souvent l’impression d’être l’une des seules personnes présente à vouloir vraiment écouter la musique en concert (surtout dans les petites salles). Ma foi, les bar et les discothèques me semblent plus indiqués pour aller boire un verre et papoter … Mais bon … Je dis ça, je ne dis rien. Et au moins quand ça pète ici ce soir, on arrive enfin à entrer dans la musique !

Avec Sans Moi Tu Danses, la musique emplit définitivement l’espace (Marygold 1 – Le Bar 0 !) Ju, dans son monde, titube presque, alors que Yannick reste accroché à son micro comme à une planche de salut pendant un naufrage. Bassiste et batteur se suivent du regard. Le premier frappant le sol à grands coups de pieds et le second ne touchant plus terre. Et je dois dire que, tant bien que mal, lorsque le volume monte, on réussit à se laisser complètement porter. Ça c’est le plus. Mais hélas on perd tout de ce plaisir dans les moments où il faudrait profiter des nuances … Et ça c’est vraiment le gros moins. Finalement, ben on était vachement mieux au Pub de l’Europe je trouve (un vrai bar en fait … Donc le comble !)

Ça trépigne sur scène. La vague de What Can I Say nous emporte et on peut même lire les paroles chantées par Yannick sur les lèvres de Ju. Moi, je me suis calée quasi au pied de la scène pour enfin fuir les conversations futiles et parasites. Et ouf … J’arrive enfin presque à entrer dans leur univers. Une grosse bouffée de puissance m’arrive en pleine face et ça, mais qu’est-ce que c’est bon !!

Ils vont terminer sur Dies Irae et, le moins que l’on puisse dire, c’est que le plaisir se lit sur leurs visages (et c’est le principal). Yannick se lâche complètement sur le refrain. La batterie sonne. La guitare et la basse vibrent à l’unisson. Tout ensemble se met en ébullition, avant un court retour au calme pendant lequel sa voix raisonne, pour ensuite monter à nouveau en puissance sur les mots «Envole toi…» et ce, quasiment jusqu’à la déchirure, sur des instruments qui s’affolent. Une bien belle fin ma foi, mais pour un concert qui aura été en demi teinte … Alors dans ces conditions, j’en suis vraiment désolée, mais je ne me suis pas sentie d’enchaîner sur le troisième groupe de la soirée. Ma découverte de Furiapolis sera donc pour une prochaine fois et surtout dans de meilleures conditions j’espère.

Composition

  1. Lying There
  2. Comme Une Evidence
  3. Alone I Stand
  4. I Don’t Care
  5. Last Teardrop
  6. Un Peu De Toi
  7. Sans Moi Tu Danses
  8. Mon Image
  9. What Can I Say
  10. Dies Irae

Ingrédients

Remerciements