« Saez Napkey »
07 avril 2017

Broken Back @ L'Usine (Istres)

Back to Happiness ...

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle, sans déranger le public.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Il est des soirs où l’intuition a du bon.
De Broken Back avant ce soir, j’avoue ne connaître que le titre Halcyon Birds entendu à la radio. J’ai aussi découvert sa frimousse il y a peu, en regardant l’émission Quotidien oui faisait une présentation des nominés aux Révélations des Victoires de La Musique, au côté entre autre de Minuit et Radio Elvis. Il ne m’en fallait pas plus pour avoir envie de juger sur pieds cette révélation Live !Comme souvent, c’est la belle salle de L’Usine qui a eu le nez creux et qui le programme ce soir. La salle est bien pleine et très excitée, surtout après le passage de Napkey qui a mis l’ambience juste comme il faut. J’avoue qu’une part de cette excitation ressentie dans la salle vient d’un public plus que jeune, aux hormones tout juste frémissantes. Une de ces jeunes demoiselles me vrillera d’ailleurs les oreilles à chacun de ses cris, tous plus stridents les uns que les autres ! Même ses copines craquaient, c’est pour dire ! 😉 Je me moque gentiment mais c’était un chouette public, très attentif à la musique et très expressif. Si l’on peut parfois trouver pompeux et très « Marketing Label Power » ces sélections pour un prix, force est de constater que ce petit bonhomme mérite largement sa nomination. Ce que l’on a vécu ce soir est tout simplement un très très bon concert. De quoi vous mettre la patate pour tout un week-end. Et outre un réel talent artistique, le jeune homme est d’une générosité sans fin : à chaque échange avec le public, c’est une pluie de sourires et des yeux qui brillent, rendant la communion encore plus sincère et puissante.
Mais s’il est vrai que Jérôme Fagnet (aka Broken Back) est éblouissant sur scène, il ne faut pas non plus oublier ses acolytes !Bien que caché derrière ses fut, Sam fait plus que de la figuration et c’est aussi une source de magnétisme : toujours expressif, avec un jeu parfait et très aérien. C’est le genre de batteur que l’on peut regarder des heures sans s’ennuyer (et il n’y en a pas tant que ça avec ce genre de talent !)
Il y a enfin Akemi, plutôt dans la discrétion mais qui apporte sa touche féminine à ce duo masculin ! D’un charme incommensurable, je l’ai regardé évoluer sur scène à la manière d’une lionne, avec une force évidente cachée au cœur de beaucoup de légèreté et de finesse.

Au final, très complémentaires, ces trois là ont en plus l’énorme avantage de s’aimer. Leurs regards ne font que se croiser et leurs vibrations corolaires sur scène sont évidentes.Vous l’aurez compris : c’est un carton plein pour moi ce soir !

Etiqueté par Ysabel :

Après le départ de Napkey, le public se montre plutôt impatient de retrouver Broken Back et sa déjà légendaire joie de vivre. Mais entrent d’abord en scène un garçon qui s’installe à la batterie, puis une jeune femme devant ses drums … tous deux marteaux en l’air. Dans l’attente de l’arrivée de Jérôme et de sa voix si particulière, cassée et légèrement rauque, qui commence à être reconnaissable depuis sa médiatisation post Victoires de La Musique (et à qui je trouve de faux air du chanteur de Soma).

Premier morceau et le Folk endiablé commence, Jérôme guitare au poing, entraînant immédiatement le public de L’Usine dans une belle clappe et une irrésistible envie de danser. Une vague d’énergie positive. Une musique Pop-Folk entrainante. Un petit concentré de bonheur et de plaisir à partager … Voilà ce que donne Broken Back en Live !

Au second morceau, s’ajoute à tout cela un soupçon de World Music, avec ce batteur à casquette littéralement au taquet, debout, et les chœurs de la demoiselle qui suit aux drums. Et, côté salle, ça danse, ça chante … pour ne pas être en reste de ce qui se passe sur la scène. Au passage, j’aime beaucoup le traitement de cette voix féminine, comme en écho, qui s’ajoute au timbre légèrement cassé de Jérôme Fagnet. Cela donne un résultat très envoûtant.

Il fait ensuite une pause pour prendre le temps de nous présenter Sam, à la batterie, avec qui il a parcouru les routes en duo entre garçons jusqu’à présent. Mais en ajoutant qu’aujourd’hui la famille s’est agrandi avec l’arrivée de Akemi, qui joue de la guitare, de la basse, du clavier et de plein d’autres choses … Jeune femme d’apparence discrète, qui nous offre tout de même non pas un petit mais un grand « Bonsoir ! »

Le public frappe allègrement dans ses mains. Et, pour nous interpréter Modern Tale, Jérôme lâche sa guitare, baissant sa voix comme d’un ton pour accompagner son corps qui commence à suivre la musique d’une manière très prenante. Akemi battant son tambour à grands gestes. Lui limite dans une chorégraphie qui pourrait rappeler celle de Christine and The Queens, entre hiphop et mouvements de danse contemporaine. Tous totalement habités.

La suivante est pour sa petite sœur Chloé et porte le titre de Sorry. Morceaux qui n’est pas encore sorti. Musique de balade jouée au clavier, un peu comme une complainte qui monte petit à petit en puissance et en intensité.

« Istres, est-ce que vous êtes prêts pour une descente aux enfers ?! » Mon dieu, que répondre ?!! En tous cas, cela commence par … un solo de cloche ! 😉 et continue par un passage à capella de Akemi, repris par la clappe du public de L’Usine. Vous l’aurez compris, les enchaînements sont personnels (je plaisante). Toujours est il qu’ensuite Jérôme nous demande si nous connaissons Klingande et s’amuse par cette conclusion : seulement 72 personnes le connaissent ce soir. En tous cas, Riva qui suit a été écrit avec lui. Mais ce soir, nous l’aurons en version plus acoustique … Les attitudes sur scène et la manière de communiquer avec nous sont vraiment super sympa. Il est très ouvert, appelle à l’interactivité et occupe de belle manière l’espace quand il chante. Surtout quand il est, comme pour celle-ci, rejoint en devant de scène par ses deux compagnons de jeux, pour une démonstration de caxixi 😛 Sam toujours à fond avec son look de rugbyman écossais en goguette et qui vient animer la salle jusque dans les crash barrières ! C’est définitivement une bien belle ambiance qu’ils nous mettent ce soir. Je pense que tout le monde est d’accord sur ce point.

« Vous chantez super bien ! » Alors maintenant, place à nos talents de danseurs. C’est ainsi que L’Usine s’enflamme dans la plus totale bonne humeur. Avec sortie des smartphones pour Le Tube Halcyon Birds (c’est toujours à ça qu’on le reconnait d’ailleurs LE morceaux du moment), auquel je trouve en Live un petit côté bien musclé qui n’est pas fait pour me déplaire.

« Le temps passe trop vite et je me dis que je n’ai pas fait assez de chansons ! Mais j’y travaille […] Vous faites de nous ce soir les gens les plus heureux du monde ! » Je pense pouvoir dire que c’est réciproque et c’est aussi à peu près le titre de cette dernière, avec petit pas de danse sur le solo batterie/basse, accompagné par L’Usine qui reprend en chœur, rejoint par Akemi sur la fin … Jérôme tout en rires émus de son côté.

Pour le rappel (il y a donc assez de chansons en fait 😉 !), nous avons droit à un morceau qui n’est pas encore sorti et tout à fait à propos pour nous permettre de partir ravis … Un Rest In Happiness accompagné d’une dernière petite leçon de chant qui déclenche un tel enthousiasme, qu’il l’empêche de partir. Il faudra pourtant y venir. Mais cela ne se fera pas sans une dernière petite reprise de tous, en chœur, pour la route !

Composition

  1. Young Souls
  2. Seven Words
  3. Fireball (Synapson)
  4. Lady Bitterness
  5. Mild Blood
  6. Excuses
  7. Modern Tale
  8. Sorry
  9. Got To Go
  10. Riva (Klingande)
  11. Better Run
  12. Halcyon Birds
  13. Happiest Man On Earth
  14. 1er Rappel : Rest In Happiness

Date Limite de Consommation

Site de Production

Ingrédients

Remerciements