Isaac Delusion @ Cargo de Nuit (Arles)

Au départ, mon objectif de la soirée était double : revoir encore une fois Martin Mey, mais aussi enfin découvrir les petits prodiges d’Isaac Delusion. Et si la première partie de soirée avec Martin s’entendait au milieu de sons plus qu’écoutés et connus, la suite devait être un grand saut dans l’inconnu ! Nous les avions loupé de peu il y a quelques semaines à la Gare de Coustellet, juste avant une soirée parisienne sold out à L’Olympia (excusez du peu). Alors si les parisiens se déplacent, il faut que les sudistes le fassent aussi !

La salle est chaude bouillante et l’on sent de l’électricité dans l’air pendant l’attente assez longue que va engendrer le changement de plateau. Et dès leur entrée sur scène, ce ne sont que sourires au premier rang ! Perso, je vois des musiciens que je qualifierais de « normaux », sans tenue extravagante, avec même une paire classique de chaussure et une casquette visée sur la tête de Loïc, le chanteur. Parce qu’à vrai dire, je m’attendais plutôt à quelque chose dans l’esprit vestimentaire d’Hyphen Hyphen, du genre jeune groupe qui a besoin d’en envoyer en étant bariolé et en arborant des tenues hors norme. Mais loin d’être déçu par cette tenue somme toute classique, je me dis au fond de moi que le groupe a autre chose à proposer… peut-être tout simplement, de la bonne musique !

Et bien j’ai tout juste : dès leur entrée en matière, avec She Pretends, c’est hyper dansant, avec un son juste ce qu’il faut old-school et pourtant si d’actualité. Et, en plus, il faut vraiment entendre Loic chanter ! C’est l’Asaf Avidan de la Pop, ce qui jure radicalement avec son gabarit de videur de discothèque ! Je suis radicalement sous le charme de l’ensemble et me voilà certain de passer une super bonne soirée, commençant déjà à fredonner le refrain en choeur avec la salle !

Le concert ne sera qu’une suite de tubes et de morceaux plus merveilleux les uns que les autres, dans des styles allant d’un Radiohead moderne pour Midnight Sun, jusqu’à un Bronsky Beat éthnique avec le fabuleux Pandora’s Box  ! Oui, je sais, c’est pas évident à imaginer, mais le plus simple c’est tout simplement d’aller les entendre en concert et surtout d’acheter leur très bon premier album (ce que perso j’ai fait illico presto !).

Le premier rang sera au final composé de 15 marsupilamis sautillant à chaque beat ! Et si le sourire est de mise dans le public, il est aussi constamment présent sur le visage entre autre de Bastien, qui prend un plaisir plus que communicatif ! Alors, comment ne pas fondre…? Moi je ne sais pas… Mais je comprends bien mieux ces fous de parisiens !

En conclusion, Attention : groupe français à suivre de TRES TRES près !!!