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28 août 2014

Reliques @ Théâtre des Argonautes (Marseille)

Des Reliques, à la passion !!!

Conditions de mise en boîte

Librement.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Si la première rencontre avec ce groupe avant un concert de The Magnets m’avait enchanté, cette seconde est comme une nouvelle révélation. Oui, ce groupe est d’une grande maturité, avec en plus une sonorité qui lui est propre ! Un doux mélange de Rock pur et de Rock-Prog, qui colle parfaitement à leur présence sur scène, contrebalancée par leurs attitudes plutôt réservées.

Leur Set fut admirablement maîtrisé et m’a surtout laissé un doux goût de revient-y.

Alors c’est sûr : Je vais y revenir 🙂 !

Etiqueté par Ysabel :

Ce soir, je découvre le Théâtre des Argonautes … Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce petit coin de paradis mérite d’être connu. L’accueil y est très chaleureux. Avec un côté Bar au décor hétéroclite juste ce qu’il faut, pour faire une pause et profiter des gourmandise faites maison, idéales pour reprendre des forces avant le début des « hostilités » 😉 !! Et où l’on côtoie les musiciens de Reliques et Oh! Tiger Mountain qui prennent eux aussi un verre avant l’ouverture des portes. Bref, une ambiance comme je les aime, à laquelle vient se juxtaposer une petite salle de théâtre et de musique avec beaucoup de cachet. Je vais donc y prendre place avec, là encore, un agréable côté « décor » au charme discret et légèrement désuet : Parfait petit décalage avec le son plutôt Rock qui nous attend ! (Je sens que nous allons avoir droit à une soirée d’exception). Nous sommes tous fin prêts pour l’entrée en scène du trio (sans attendre les retardataires qui ont déjà bénéficié de notre patience).

Intro de maracas et de guitare chargée d’écho, devant un batteur carrément lunaire. Je suis aux anges. Mais surtout, je retrouve cette voix paradoxalement douce et qui contraste de belle façon avec une musique plutôt musclée, mais infiniment nuancée (comme cela m’était déjà apparu la dernière fois au Poste à Galène). Après Effis, c’est Anthony qui prend le relai du chant, avec son timbre un peu plus grave et légèrement plus chaud aussi. Reste juste un petit bémol : un son qui, en ce début de concert, apparait trop saturé, ce qui empêche de profiter à 100% des paroles … Mais cela va heureusement ne pas durer, avec une suite de Set à la hauteur de toutes mes espérances.

Enchainements brut de décoffrage, pour des morceaux aussi prenants les uns que les autres, Reliques réalisant la subtile alchimie du planant et de la puissance. J’y retrouve bien là mon premier sentiment du Poste : deux morceaux suffisent à ce que je sois complètement embarquée. Sort alors des mains d’Effis une drôle de percu que je qualifierais de « maison », qui va dégager un amusant petit nuage de poussière, et qui sera accompagnée des petits cris d’Anthony … Comment rester de marbre ?!?

Avec Nu Comme Un Vers, ils se lancent dans l’exercice de style qu’est le passage au français. Essai transformé, sans l’ombre d’une hésitation. Même énergie. Même univers. Même force de frappe. Avec en plus ce décalage plaisant entre leur look finalement assez passe-partout et leur univers musical si particulier, si personnel surtout. Et avec aussi une alternance au chant d’Anthony et de Effis admirablement cohérente et complémentaire, qui apporte énormément à leur trio.

Intro en crescendo de puissance et toujours toute en nuances pour La Boîte. Ils font, défont, cassent et remodèlent la musique à leurs envies, la prenant à contre-pied ou à revers avec délectation. Pas une minute d’ennui ou de répits pour nous. Un Rock décidément peu ordinaire, parfois même théâtrale, mais toujours surprenant. Un esprit musicale extrêmement vif qui, comme lorsque je les ai découvert pour la première fois, me fait par moment penser à celui d’un Pink Floyd. Ils sont juste excellents. Avec, à la batterie, un remarquable Simon Granier (également batteur de Dissonant Nation), dont la finesse de jeu est parfaite. Un soupçon de rires en grelots de la basse, et le tour est joué ! Nos trois musiciens en folie se répondent. Echo sur la basse. Batterie sonnante derrière … Ils sont énormes tout de même !!

En anglais, en français : ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Du cri au murmure, tout est incroyable et respire le talent. Quant aux petits sourires et aux regards à la dérobée que l’on peut capter entre eux, ils sont autant de petits moments volés comme je les adore.

La fin de Set voit revenir Anthony avec une guitare qui sonne comme un chant d’animal marin, pour un univers somptueux et étrange par moments. Un texte comme un poème … Et retour de l’original maracas pour un rythme un peu plus lascif, mais avec toujours cette batterie forte et puissante qui les mène, les tire, puis les relâche dans un drôle de ressac … Que d’émotions et surtout quel son, qui fait bien que celui du début de ce concert n’apparait plus que comme un mauvais souvenir.

Composition

  1. I Denied
  2. Grains Of Sand
  3. Nu Comme Un Vers
  4. La Boîte N°6
  5. Silly Boys
  6. Le Sage Dort
  7. Child Of Love
  8. Mélancolie
  9. Last Cold Show
  10. The Rude Eye
  11. I’m In Love With People

Date Limite de Consommation

Site de Production

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Ingrédients

Remerciements