« Rover General Elektriks »
13 novembre 2012

Ottilie [B] @ Théâtre des Salins (Martigues)

Un nouveau et beau voyage au pays d'Ottilie ...

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

La première rencontre avait été étonnante, surprenante et au final assez passionnante.

La seconde rencontre fut le temps des balances (avec son chien tout mouillé). Je n’avais pas pu rester au concert 🙁 et je crevais d’envie de revoir cette artiste à part.

Et voilà, c’est chose faite : Ottilie est jute fabuleuse ! Donnez lui un accordéon, un Mac tout plein d’effets et Ottilie s’éclate en nous envoyant de merveilleuses ondes sonores.

Le concert sera un peu court, le public un peu distant malgré les tentatives d’Ottilie, mais j’en ai cure : j’ai déjà hâte de revoir la demoiselle et je suis bien embêté car, pour le moment, je n’ai pas date en prévision, même à long terme. Va falloir combler ce manque.

Etiqueté par Ysabel :

Une belle soirée comme tant d’autres au Théâtre des Salins me direz-vous … Pas tout à fait. Ce soir, c’est double ration de crème sur le gâteau avec : 1 – L’inauguration de l’expo photos d’un certain Arnaud Damiani, avec une magnifique rétrospective des concerts du Festival Incisif qui a lieu tous les ans dans la salle Au Bout De La Nuit (vous avez jusqu’à la fin décembre pour en profiter dans les salons du théâtre) et 2 – La première soirée Incisif de cette nouvelle saison, avec une affiche plus qu’alléchante … Ottilie [B]pour commencer et Rover ensuite. What else ?!!

Donc, après avoir profité de ces belles photos et de s’être ainsi remémorés toutes ces soirées rivalisant de surprises, passées avec des artistes tous plus talentueux les uns que les autres (Oh! Tiger Mountain, Frédéric Nevchehirlian, The Red Rum Orchestra ou Piers Faccini … Pour ne citer qu’eux !), on se dirige gentiment vers ma salle préférée, toujours aussi belle sous son ciel étoilé. Et on arrive tout juste au moment où la demoiselle nous offre d’entrer dans son petit monde de bulles et de chants d’oiseaux. Le doux jardin d’Ottilie [B], dans son drôle de pays musical où elle joue la princesse aux pieds nus.

Puis elle enchaîne sur les Crayons Quelque Chose, en nous assurant que, malgré les premières notes, «Elle est pas glauque en fait ! Mais vous voulez aussi les oiseaux ?!!» Elle nous remet les oiseaux. La couleur est donnée. Elle joue avec les mots et avec le public, les yeux mi-clos, avec sa voix qui se démultiplie à l’infini. Elle parvient même à sortir de sa gorge un son proche de celui d’une guimbarde et ses trémolos donnent l’accord parfait avec son accordéon. La salle est pleine d’un public, assis sur les marches de béton ciré, qui la mange littéralement des yeux et l’écoute pousser son cri vers le ciel.

Elle s’accorde et s’en émeut : «Le son de la guitare est magnifique. Merci Thomas !» Puis elle actionne la boîte à rythmes qu’elle a installé sur son fameux pupitre haut en jambes (il faut voir pour comprendre 😉 !) qui l’accompagne pas à pas.

Sa voix se fait tour à tour folk ou blues. L’émotion est clairement au rendez-vous de sa musique toujours aussi habitée et envoûtante, avec des échappées dans les aigües totalement captivantes et un sourire presque coquin.

«Voilà, c’est le dernier morceau avant le rappel». Elle commence comme un poème et nous sort encore un son incroyable. Sa voix, ses échos … Une incantation à la vie, moitié Jazz et moitié World Music. Une folle incantation à la fois barbare et physique. Mais elle nous lance : «J’ai l’impression d’être seule sur scène ! Je ne sais pas, je vous fais peur peut-être ?» Quelque uns se risquent à répondre aux milieu des rires. «S’il vous plait … Restez des imbéciles heureux !» Répond-elle. Le public est à la fois sous le charme et timide, alors elle taquine encore : «D’habitude je fais un peu bouger là-dessus, mais là je ne sais pas !!»

Elle commence Imbécile Heureuse en mode Beat Box. Démarrage d’un savant assemblage où elle fait paroles et musique pour une balade assez envoûtante, encore une fois. Puis elle s’accompagne d’une guimbarde (une vrai cette fois), qui se mélange à celle qu’elle produit avec sa voix et termine sur un chant digne d’un rossignol.

Avant de partir, elle nous murmure un «Merci» au milieu de ses jeux d’échos … Du pur bonheur donné et partagé pour un début de soirée toute en poésie.

Composition

  1. Chapeau D’O
  2. Crayons Quelque Chose
  3. J’arrête
  4. Il Pleut Comme Chiens et Chattes
  5. Tu Penses Aqua ?
  6. Imbécile Heureuse

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Myspace : http://www.myspace.com/ottilieb

Ingrédients

Remerciements