« Sigur Rós Death in Vegas »
07 septembre 2012

Dj Shadow @ Paloma (Nîmes)

Le Dj de l'ombre ne nous a pas apporté sa lumière.

Conditions de mise en boîte

Trois premiers morceaux … Bon … Ben … Une photo par la droite, une photo par la gauche et quelques photos d’ensemble et on a fait le tour d’un DJ seul, derrière ses platines.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’avais subi Mr Scruff et j’avais cru, à tord, avoir vécu le set DJ le plus inintéressant de ma courte vie ! Ben voilà que Dj Shadow dépasse ce stade, en rajoutant à l’ennui un son inaudible.

La basse est un gros « boum » qui gâche tout et les aiguës sont juste inexistants. Et ce n’est pas en reculant de 15m que le son évolue, parce que là ça devient carrément de la bouillie du genre « Je crois avoir un son Hi-Fi, alors je m’autorise à dépasse les 80 dB !! ». Non, vraiment, c’était trop.

Pour l’ennui, Shadow ne m’a juste pas touché pendant 20 min : Ça sonne vieillot, déjà entendu et l’âme ne se laisse pas emporter ! Pas un brin de Trip Hop selon moi et probablement trop de Hip Hop. Alors la fatigue n’aidant pas … Et bien on retourne à la voiture !

Je garde pour autant précieusement mes Cds de  Endtroducing et de The Private Press.

Etiqueté par Ysabel :

Pour la troisième partie de soirée, c’est le mythique californien Dj Shadow qui va prendre le contrôle de la nuit Palomienne. Certes, c’est un nom (et même un grand nom) dans le monde du Mix-Electro … Mais le truc c’est qu’un DJ, c’est toujours un DJ, même si c’est The DJ. Alors ils ont bien sûr été assez malins pour l’installer en tout devant de scène, mais cela reste forcément quelque chose d’hyper statique, plutôt destiné à faire danser qu’à provoquer une grande émotion scénique à l’auditoire.

Je dois donc avouer que ce n’est absolument pas ma tasse de thé (je préfère être honnête) et que je ne suis peut-être pas très bien armée pour émettre un jugement objectif sur ce style de musique.

Ceci étant, il annonce que cela va être de «La musique nouvelle» (je cite) et on part donc dans ce set que je ne trouve pas si nouveau que ça (mais je suis loin d’être une Es-Spécialiste de l’artiste, encore une fois). Pour moi, c’est quand même du Mix très très Old School. Mélange de son et de bruit, avec une musicalité qui ne me fait pas vibrer plus que ça.

Niveau visuel, on a une sorte d’oscilloscope sur l’écran géant en arrière plan, synchronisé avec la voix off qui officie sur scène. Lui est à 100% dans son truc, bien sûr, et l’échange avec le public ne se fait que du coin de l’œil, un doigt pointé vers le ciel pour annoncer le changement à venir. Par moment, le mélange voix/son me fait penser à une sorte de Road Movie. Ça me branche déjà un peu plus, mais ça reste beaucoup trop figé et statique pour moi. Et il me semble également que lorsqu’il s’éloigne des sentiers battus, le public ne réagit pas forcément bien. Ce n’est pas ce qu’il est venu écouter et il veut du bon gros classique, bien fort (trop fort pour être réellement audible) et surtout qui vibre un maximum : Bref du son bien bourrin.

Alors face à ce niveau sismo-décibellique ingérable pour moi, je retourne faire un petit tour dans les deux autres salles. Pas de bol, Le Cabaret ferme juste quand j’y arrive (enfin c’est ce que l’on me dit, mais je découvrirai le lendemain dans la presse que ça a repris vers 2h … Info non retransmise par les forces du KGB présentes devant l’entrée qui m’assurent que quoi qu’en dise le programme : c’est bel et bien fini !!) et quelques esseulés sont encore présents dans La Grande Salle, mais la motivation me manque à présent. Ils sont tous à la grand messe au dehors et moi … Je vais retrouver mon petit lit douillet. Ceci étant, bilan positif pour cette soirée d’ouverture du Paloma, ne serait-ce que pour le passage de Death In Vegas qui valait le déplacement à lui tout seul !!

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://djshadow.com

Ingrédients

Remerciements