« Mogwai Têtes Raides »
29 mars 2014

Pye Corner Audio @ Paloma (Nîmes)

DJ en sous-marin ...

Conditions de mise en boîte

Librement dans les crash barrières. L’ambiance très bleue a complément saturé les couleurs et c’est pourquoi j’ai opté pour une diffusion en noir et blanc (une grande première sur Concerts en Boîte !)

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Si les deux premiers morceaux sont plutôt agréables, sans non plus être révolutionnaires, on finit à la longue à un peu s’ennuyer du peu d’évolution, à la manière d’un Mr Scruff (en mieux quand même, soyons objectif). Alors au final, on attend en espérant que ça ne dure pas des plombes.

Et il y aurait au moins eu un écran et quelques effets, on aurait pu plonger dans l’ambiance sans sourciller…

En tous cas, mention spéciale à l’ingénieur lumière : Une ambiance avec 5 spots et zouh il est sûrement parti fumer 5 ou 6 clopes, le temps du set, tout en draguant surement une pépette  ;).

Autre mention spéciale pour l’artiste, qui est venu sans un bonjour et parti sans un au revoir, le tout sans un merci au milieu.

Alors moi, je lui souhaite un « Bonjour, au revoir et merci ». Et surtout de revenir avec de quoi égayer le show, quelques sourires et quelques échanges… Et mon avis évoluera très probablement.

Etiqueté par Ysabel :

Petite première pour moi au Paloma : je serai au balcon pour Mogwai ce soir. Une envie, comme ça 😉 ! Et puis, pour être totalement honnête, comme je me méfie un peu de la force des décibels qui risque de se dégager (eut égard à ma dernière expérience aux Arènes de Nîmes), je me suis dit que c’était une bonne idée de m’éloigner un peu de la scène. Au final, pas sûre … Je pense que j’ai beaucoup perdu de l’intensité et de l’ambiance de ce concert. Tant pis (je le saurais pour la prochaine fois).

Côté première partie, il semble qu’elle soit assurée par un DJ seul en scène. Il prend place dans une lumière d’aquarium bleue-verte. Une grosse ligne de basse et un mix plutôt lent pour commencer. Posture hyper statique du maître de cérémonie, qui ne remue que légèrement la tête. Un clavier un peu dissonant entre dans la danse … Ce n’est pas désagréable du tout, mais pas révolutionnaire non plus (du moins pour le moment).

On distingue juste la tête de bête à corne phosphorescente qui orne son tee-shirt dans cette atmosphère quasi nocturne. Un morceau qui semble sans fin, ou plutôt qui enchaîne à chaque fois sur le suivant je pense. C’est très zen, planant même, mais quelque part un peu space. Et surtout, vraiment totalement statique comme scénographie. Pas un écran, pas de lumière … Je sais que c’est le lot pour un Set de DJ, mais là, on a vraiment rien à se mettre sous la dent (ou plutôt sous les yeux).

Un battement de poul sourd et encore une fois un sampler répétitif qui monte pour le couvrir. Le tout devant un public immobile et médusé. Je me retrouve moi aussi prise par sa musique, d’un côté, mais de l’autre, il m’apparait sincèrement un peu compliqué d’entrer dans ce genre de truc. Et il y a forcément un côté longueur. Ceci étant, il nous offre un beau mélange de musiques, d’inspirations et de sons … Un peu de vent qui souffle. Un blizzard à l’écho qui dure encore et encore. Presque un petit parfum du Live at Pompei des Pink Floyd qui monte, je trouve. Mais je n’arrive toujours pas à accrocher complètement.

Ses boucles n’en finissent pas de tourner et c’est un ch’tit bonhomme qui vient s’accroupir devant lui pour lui faire signe de conclure (on pourrait effectivement continuer un bon moment comme ça !) Puis il s’en va comme il était venu, nous laissant une ligne de basse courir pour nous tenir encore un peu compagnie.

Composition

  1. Sleep Games
  2. Untitled Interlude
  3. Wasted Evolution
  4. Electronic Rhythm Number Three

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Offi­ciel : http://pyecorneraudio.wordpress.com

Ingrédients

Remerciements