« Cult of Youth Alb »
16 octobre 2015

Autopsie d’une Ombre @ Poste à Galène (Marseille)

De l'Ombre à la Lumière ...

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Autopsie d’une Ombre : un homme seul derrière son micro, ses machines et son clavier !

Il n’y a alors que deux alternatives radicalement opposées :

Force est de constater que Sébastien Espi fait partie de la seconde catégorie, ce qui l’éloigne donc définitivement d’un David Guetta et de sa soupe.

Autopsie d’une Ombre a une qualité sonore collant parfaitement avec le nom du projet : c’est froid, implacable, parfait, martial et surtout terriblement prenant. Les influences Cold-Wave ont été avalées pour nous être retransmises avec modernité, à l’instar d’un Depeche Mode. C’est comme si The Cure et, dans une moindre mesure, Peter Hook d’un coup comprenaient qu’en 2015, il ne faut plus exactement sonner comme en 1981, sans pour autant se renier.

Il est vrai qu’il faut avouer que cette ambiance limite Bauhausienne dénote un peu avec les tongues du monsieur 😛 . Mais bon ok, on n’est pas non plus obligé d’avoir une cape, des faux crocs ou les cheveux en bataille pour faire Cold-Wave et Autopsie d’une Ombre en est bien la preuve !

Etiqueté par Ysabel :

Ce soir, c’est pour nous le plaisir de retrouver une nouvelle édition des soirées organisées par Désordre Nouveau au Poste à Galène ! Alors, arrivés ce qu’il faut en avance, j’ai le temps d’un petit tour au Merch pour me trouver un super sac (format spécial cahier de concert) et de faire un coucou à nos hôtes Dom et Franck … Sans oublier la belle Laetitia à la billetterie 😉

Mais venons-en au vif du sujet. A savoir : la musique. Alors qui donc est Autopsie D’une Ombre ?! Et bien c’est un auguste narbonnais, qui officie seul, littéralement entouré de machines. Il nous adresse un bonsoir tout simple, avant de démarrer sur une ligne de basse tonitruante. Cold Wave annoncée … Cold Wave au rendez-vous. Et bien musclée même. Avec en plus une voix de malade, super grave et hyper mise en valeur par une bonne dose de réverb. Une voix pénétrante, en complet décalage avec sa petite chemise à carreaux (sans oublier les improbables Birk-Chaussettes qu’il porte aux pieds). J’adore 😉 ! Un petit coup de synthé noise … Et voilà l’alchimie qui se produit à nos oreilles et sous nos yeux médusés. Par contre, il faut impérativement que le public se rapproche de la scène pour que la magie se propage.

Baguette et batterie électronique. Gros sampler. Et voilà que notre homme orchestre continue sur sa lancée, avec les moins timides qui s’approchent de lui. Comme s’il produisait le même effet que Le Joueur de Flûte de la légende. C’est l’effet que ce mec me fait. Il est captivant, avec sa voix plus narrative que chantée et totalement immergé dans sa bulle, la tête agitée par de grands moulinets de tête.

Il compose ses lignes et laisse la musique se dérouler, pour se consacrer au micro. Les yeux quasi clos en permanence. Immersion totale assurée. De la Dark Cold Wave comme je l’aime. Pénétrante et possédante même. Une musique qui peut même devenir inquiétante par moment, comme avec cette reprise de Soleil Noir, quasiment transformée en musique de film. Le tout sur un rythme d’enfer. La seule petite remarque que j’aurais à faire, qui casse un peu le rythme, ce sont ces blancs un peu longs entre les morceaux. Mais ce sera le seul bémol au tableau. Vraiment. Car j’aime définitivement beaucoup le paradoxe qu’il entretient entre une musique qui, même si toujours très musclée, peut se faire assez enlevée et contrebalancée par cette voix juste phénoménale. Oui, dire que ce mec est impressionnant est juste un doux pléonasme … Encore merci pour cette découverte Désordre Nouveau !

Composition

  1. Fate
  2. Wash My Love
  3. Death
  4. Soleil Noir (Béruriers Noirs)
  5. Alone
  6. Intro Your Weaving
  7. Twilight
  8. A Shame

Site de Production

Date Limite de Consommation

Ingrédient

Remerciements