« Kid Francescoli Lady Sir »
10 novembre 2017

Terre-Neuve @ Cargo de Nuit (Arles)

Terre en vue...

Conditions de mise en boîte

3 premiers titres, au milieu du public.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Je reste toujours et encore ébahi que l’on puisse monter en première partie, tout seul sur scène. Personnellement, je serais radicalement incapable d’oser affronter ainsi un public à priori absolument pas là pour écouter ma musique.

Ce soir, c’est Terre-Neuve – jeune homme derrière sa machine – accompagné de son clavier et de son micro, qui vient nous présenter sa musique avant l’arrivé du Kid Francescoli !

Et si le début du Set me fait un tout petit peur par crainte d’avoir droit à un « simple » DJ set, très rapidement Terre-Neuve vient me surprendre en lâchant sa machine pour chanter. Il nous emmène alors au cœur d’une musique pas si électronique que ça et qui mélange les genres : une once de la pop d’Obispo, un soupçon de la voix et du physique de Calogero et un zeste de Daho. Voilà le subtil cocktail auquel nous avons droit. En résumé : un bel univers musical reliant autant de courants, pour au final n’en former plus qu’un.

Le public semble d’ailleurs de mon avis, car je sens un bel échange d’énergie et une belle écoute en retour de ses morceaux, pleins de respect et d’intérêt. J’en suis heureux, car voilà donc une soirée qui part vraiment sur une belle lancée…

Etiqueté par Ysabel :

Soirée Electro au Cargo de Nuit, avec au programme Terre-Neuve pour commencer, Kid Francescoli accompagné de la belle Julia pour suivre et French 79 pour terminer.

Alors, les seconds et le troisième : je connais. Par contre, le premier est une véritable découverte. Qui est donc Terre-Neuve ?! Et bien (et je ne rigole pas), quand je le vois monter sur scène, j’ai l’impression de me retrouver face à un mix de Harry Potter et d’un Gadz’art (illustre élève de l’Ecole des Arts & Métiers, pour ceux qui ne connaissent pas cette engeance !) Ce qui donne, plus concrètement, un jeune homme revêtu d’une longue veste-cape noire, ornée d’un grand dessin dans le dos, genre broderie. Et, ainsi vêtu, c’est en mixant une belle voix de femme qu’il nous commence son Set Electro en mode DJ.

Mais ce n’est pas la seule chose qu’il sache faire. Il chante aussi. Et même très bien. D’une voix plutôt douce, un peu à la Calogero – à qui il me fait presque penser physiquement d’ailleurs – même si sa musique est toute autre et avec des textes forts poétiques … Une belle « Bouteille à la mer ».

A chaque fois, il commence avec sa petite cuisine de machines, puis y ajoute parfois une guitare et toujours sa voix. Parfait mélange duquel découle une Pop-Electro hyper entrainante. Nous chantant « Et je reste » … Mais qu’il reste ai-je envie de lui répondre. Oui, qu’il reste encore un peu avec nous.

Il annonce pourtant le dernier morceau, mais qui sera plus long que les autres (parce qu’en deux parties). Une mélodie comme morcelée et faisant se juxtaposer plusieurs pièces. Avec de la guitare et de l’amour. Je remarque beaucoup d’histoires d’amour dans tous ses textes d’ailleurs. Avec poésie, pudeur et douceur. Des passages plus Electro et des changements radicaux de thèmes musicaux. Et avec lui, si discret depuis le début de son Set, qui se lâche. Entrainé physiquement par le tempo et par L’Odeur Du Vent … Savant dosage de pauses rythmiques et de moments plus dance floor. J’adore.

Composition

  1. Intro
  2. Comme Avant
  3. Corvette
  4. Deriva
  5. Promesses Anglophone
  6. L’odeur Du Vent

Date Limite de Consommation

Site de Production

Ingrédients

Remerciements