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29 mars 2016

Eyal Naim @ Théâtre de l'Olivier (Istres)

Bon sang ne saurait mentir...

Conditions de mise en boîte

Librement, sans trop déranger le public.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

C’est dans un noir quasi total et seul au piano, qu’Eyal se présente à nous. Une voix chaude avec un petit accent à la Mika, voilà juste ce qu’il faut pour se laisser charmer par cette douce et fragile Folk.

De la fragilité, on en ressent dans chaque mot et elle émane de chaque pore de ce jeune homme, comme impressionné et peu habitué à se présenter face au public (venu en masse ce soir pour applaudir sa grande soeur !).

Il continue ensuite à la guitare, toujours comme gêné et presque apeuré; le peu de lumière, avec uniquement un ou deux spots, ajoutant encore à ce côté intime et personnel. En plus, je reconnais le trouver très « craquant » et je comprends les regards des jeunes demoiselles du premier rang qui le mangent littéralement du regard.

Puis il partira comme il est venu : sans faire de bruit. Mais du bruit, je souhaite qu’il en fasse encore ! Son univers, vu sur ces quelques chansons, m’apparaissant comme vraiment très beau.

Etiqueté par Ysabel :

A mon arrivée dans le Théâtre de l’Olivier, je suis impressionnée par l’imposante scène déjà en place : Batterie, piano, claviers, instruments à cordes … Avec une grande chouette qui nous observe du coin de l’œil. Et même de ses deux gros yeux ronds, sur le rideau de fond de scène. Belle ambiance (même si quelqu’un a dû avoir la main lourde sur le Fébrèze … ça sent bon mais ça fait tousser 😉 !)

Apparait alors un grand jeune homme seul, dans un halo de lumière bleue, qui commence la très jolie mélodie d’une ballade au piano. Le genre qui t’enveloppe de douceur. En amusant paradoxe avec l’image de ne voir que son visage dépasser espièglement du piano.

Après le halo bleu, c’est une lumière rouge qui prend sa place. Toujours dans la simplicité et la sincérité d’un acoustique voix/piano, très beau, très pure. On entend même ses respirations. Sa voix se faisant plus grave et plus profonde sur ce second morceau. Charmant ma foi ce jeune homme.

Il passe ensuite à la guitare pour accompagner sa marche de la liberté. J’adore définitivement les lumières. Elles sont solaires. Et je confirme le charmant 😉 Il est captivant même, ainsi complètement absorbé par sa musique, les yeux clos, le sourire aux lèvres, les paroles emplies d’espoir.

Au détour d’un accordage de guitare, il en profite pour nous « chauffer » un peu et se présenter. Ce n’est qu’alors que je réalise que c’est en fait petit frère de Yael Naim : Eyal Naim (oui, oui, papa et maman ont apparemment joué sur l’anagramme pour trouver les prénoms !) Avant d’entamer Nature, d’une voix vraiment angélique et sur la plus belle des musiques. Puis il remercie Yael et David de l’avoir invité à assurer cette première partie. Nous invitant à le retrouver après le concert (et les filles présentent semblent unanimement d’accord).

Son dernier morceau va s’accompagner d’une sympathique clappe, qui démarre toute seule. Avec, pour réponse, son plus joli sourire. Des rayons de lumière partant de derrière lui, jusque sur les premiers rangs. Une très belle première partie Folk, vraiment. Très poétique. Très aérienne. Il nous remercie et nous souhaite une très bonne soirée … Ce qui sera le cas, à n’en pas douter !

Composition

  1. The Voices
  2. Could Be A Way
  3. Freedom March
  4. Nature
  5. Time

Site de Production

Date Limite de Consommation

Ingrédients

Remerciements