« Heymoonshaker Orphaned Land »
08 octobre 2015

Sable @ Poste à Galène (Marseille)

Sous le Sable ... Le Rock !!

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Guillaume, croisé quelques minutes avant de monter sur scène m’avait prévenu : « On va tout envoyer et ça va être fort ! ». Il n’a pas menti le bougre ! Car ce beau petit duo que forme Sable, c’est comme ma rencontre avec Iggy Pop ou Jesus is my Girlfriend, à savoir du bon gros Rock bien puissant, axé uniquement sur un chant, une guitare et une batterie. C’est minimaliste, certes, mais terriblement efficace.

Alors, comme dans le tambour d’une machine à laver en mode essorage, nous sommes retournés cul par dessus tête, du premier coup de baguette, jusqu’au dernier riff de guitare.

Outre cette belle énergie, il faut également retenir des compositions vraiment agréables, pendant lesquelles, sans s’en rendre compte, on se met à taper du pied et à hocher de la tête aux rythmes des chansons.

Longue vie à ce jeune groupe marseillais et vivement la prochaine rencontre !

Etiqueté par Ysabel :

Je le savais que je faisais bien de prévoir des bouchons pour le concert de ce soir au Poste à Galène ! Et cela commence même très fort avec le duo de Sable, en ouverture des hostilités. Mais qui sont-ils ? Ne les avons-nous pas déjà vu quelque part dites-moi ces deux là ?! Bien sûr que oui 😉 Guillaume, à la batterie, sévissait précédemment au sein de The Magnets. Quant à Lucas, au chant et à la guitare, il n’est autre que le leader de Dissonant Nation. Pourtant, c’est un tout autre répertoire qu’ils vont nous offrir dans cette nouvelle formation. Et, pour ce faire, ils ont revêtu de véritables tenues de lumières, soyeuses et brillantes. Très originales en tous cas. Parfaites pour saluer le plaisir que nous avons à les retrouver, ainsi tonitruants et dégageant une énergie à tout rompre. Chantant par moment à deux. Mais surtout terriblement Rocks (et ça, ça me plait toujours !)

Donc un nouveau Guillaume détonnant, bien loin de celui que je connaissais. Un Lucas à la guitare hyper vibrante et toujours aussi charismatique. Mais avec une voix étrangement posée et même souvent paradoxalement douce, qu’il sait pourtant envoyer les pieds par moment, dans des cris chargés d’une forme de désespérance. Et de longs morceaux, toujours dans du bien musclé.

« Bonsoir. Nous sommes Sables ! » lance-t-il avec plein de A. Et voilà que notre chanteur-guitariste vient se poster au bord de la scène, se balade, sautille sur place, vient s’agiter derrière la batterie et frappe le sol d’un talon rageur.

L’avant dernier morceau fleur bon le Rock Californien, mais en mode bien pêchu. Avec toujours un Lucas hyper habité (mais il m’avait déjà laissé ce souvenir lors de son passage à La Machine à Coudre). Ça Rock et ça Roll. Ça entraine surtout le public à ne pas tenir en place, à ne pas résister à l’envie qu’ont leurs pieds de bouger … Même si vient déjà l’heure de la dernière, avant de nous laisser passer une excellente seconde partie de soirée avec Heymoonshaker, nous disent-ils. Ce sera donc Mexico, pour définitivement nous assurer une bonne petite mise en jambes et en oreilles, grâce à cette même belle énergie qui les aura tenu de bout en bout. Avec mention spéciale pour le dernier déchainement de batterie d’un Guillaume totalement, voire même férocement lâché .

Composition

  1. Paris
  2. Heart
  3. Drunk
  4. Fury Gone
  5. Get It
  6. Air
  7. Mexico

Site de Production

Ingrédient

Remerciements