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08 juillet 2015

Lisa LeBlanc @ Pavillon de Grignan (Istres)

Tabarnak ... Mais qui a lâché les caribous ?!

Conditions de mise en boîte

Librement.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Mais qui peut donc ouvrir le bal avant Shaka Ponk !?! Telle était ma question encore quelques minutes avant la montée sur scène du trio canadien, qui se devait d’avoir un show musclé pour ne pas se faire huer par le noyau dur de fans du groupe de Goz, avide d’énergie débordante.
A peine sur scène, Lisa commence à gratter son banjo… Mon dieu, la programmation nous a prévu de la Country canadienne !  Tabarnak, on nous emmène chasser le caribou sous la neige, en raquette et avec un trappeur ! Drôle d’univers avant l’ambiance pré-apocalyptique et pleine de singes de la tête d’affiche.
Mais, alors que l’on ne l’attend pas, bing ça explose et la gentille Country se transforme en méchant Rock : les cheveux volent, la sueur commence à perler et les riffs se multiplient ! On s’est bien fait avoir, derrière la gentille apparence  de Lisa LeBlanc, se cache une punk !!
Le set se déroulera avec ce bon mélange de Country et de Rock musclé, le tout avec des paroles délirantes. On regrettera par moment une certaine monotonie et un petit manque de renouvellement mais, globalement, ce concert sera fort agréable.
Aucune tomate jetée, plein de sourires dans la fosse et beaucoup d’applaudissements : c’est bon, c’est une première partie qui a fait son effet !

Etiqueté par Ysabel :

Second soir du Festival des Nuits d’Istres et une soirée qui promet d’être riche en émotions, puisque la tête d’affiche est assurée par les fougueux Shaka Ponk et la première partie, par l’improbable Lisa LeBlanc.

Trio 100% Folk Canadien, au look de cowboy-bucherons, et la Miss armée d’un banjo : je crois que l’on peut dire que la couleur est annoncée ! Intro au parfum d’Ouest américain sifflée et bonsoir à l’accent acadien bien reconnaissable… Mais cet apparent folklore n’est qu’une feinte, puisqu’en un clin d’œil, les voilà en train d’agiter leurs têtes comme des sauvages, elle de prendre une grosse voix de rockeuse. En plus, ils sont morts de rire, et moi aussi … Ça tombe bien 😉

Bon par contre, il faut bien le dire : la seconde fois on les attend un peu au tournant, et la surprise est forcément moins grande. Surtout qu’ils vont utiliser le même ressort quasi à chaque fois. Mais bon. On change tout de même de registre du canadien à l’accent canadien (normal me direz-vous) et uns tentative de passage à la guitare pour Lisa LeBlanc … Mais tentative vaine. Je crois, dans un premier temps, qu’ils se sont gouré, mais non : quand ils recommencent, je comprends que c’est la technique qui les lâche. Elle tente bien de remplir le temps mort en rigolant, mais c’est tout de même hyper long (le technicien n’ayant, au passage, pas du tout l’air de considérer que ce soit une situation d’urgence, vu sa nonchalance). Dans ces cas là, faites un truc acoustique ou bien à capella les loulous, même à la one again, plutôt que de nous laisser ainsi poireauter sans rien. Du coup, elle prend tout de même l’initiative de reprendre son banjo à la place de la guitare défectueuse et, au 5ème « Enchantés ! », il semblerait que tout soit rentré dans l’ordre, ou du moins prêt à recommencer.

L’ensemble devient malgré tout moins amusant et quelque peu répétitif. Alors c’est peut-être à cause de morceaux réadaptés en Live pour le banjo, mais le résultat est un peu space et pas totalement séduisant. Par contre, il est indéniable que tout cela est empli de la plus totale énergie et de beaucoup d’envie.

Elle nous parle de la canicule à laquelle ils ne sont pas du tout habitués … D’où cette chanson de circonstance : Y Fait Chaud ! Parce que c’est ce qu’ils ressentent depuis 4 jours qu’ils sont arrivés, 24 heures sur 24. Donc spéciale dédicace pour nous. Mais passé le côté amusant des particularités de la langue et de l’accent, le résultat ne m’apparait pas forcément révolutionnaire et surtout un peu répétitif.

Elle nous présente ses Bobo-Boys, comme elle les appelle, juste avant de nous proposer le concept du Rock-Social (why not ?!) Tout cela ne se tient pas toujours, mais ce qui est certain, c’est qu’elle est toute guette à chaque inter morceau, le cheveu au vent et le rire facile … Avec la fumée qui commence à envahir timidement la scène. Ça ronronne gentiment, mais comme ils sont drôles et choupinets, ben on leur pardonne 😉 En plus, leurs titres sont juste improbables, comme cette Chanson D’une Rouspe’Teuse (qu’il fallait tout de même trouver !)

Ce show est à la franglaise (comme elle le dit), nous l’auront bien compris. Et pourquoi ? Parce que la demoiselle vient de Rosaireville, immense ville du Nouveau-Brunswick, composée de 51 personnes ! Tout un programme. Alors je ne comprends pas bien le lien entre le pourquoi et le parce que, mais cela semble lui paraitre très cohérent, et c’est le principal.

Pour les deux dernières, ils nous refont un peu le coup de la fausse surprise trop attendue … Un peu dommage d’user ainsi toujours le même subterfuge. En conclusion, la vrai surprise restera le morceau d’ouverture. Jamais égalée malgré une évidente volonté de bien faire et de nous divertir.

Composition

  1. Highways, Heartaches And Time Well Wasted
  2. Cerveau Ramolli
  3. Du Duvet Dans Les Poches
  4. Y Fait Chaud
  5. Ligne d’Hydro
  6. J’pas Un Cowboy
  7. Chanson D’une Rouspe’Teuse
  8. You Look Like Trouble (But I Guess I Do Too)
  9. Race Track
  10. Gold Diggin’ Hoedown

Site de Production

Date Limite de Consommation

Ingrédient

Remerciements