« Susheela Raman Brigitte »
08 novembre 2014

Armelle Ita @ Akwaba (Châteauneuf de Gadagne)

Inoubliable Armelle Ita ...

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle et principalement sur la mezzanine.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Armelle Ita : un nom qui ne m’est pas inconnu, sans non plus être capable de mettre un son dessus. Et il y a une double raison à ce que ce nom soit déjà passé devant mes yeux et qu’il ait déjà suscité ma curiosité.

Tout d’abord, c’est un poulain du label Make Me Prod, à qui l’on doit les fabuleuses Isaya et le génial Gaïo. Enfin, ils ont été Lauréat du tremplin de l’Usine en 2013 !

Connaissant la qualité du tremplin et déjà accro à deux groupes du label, je suis impatient de découvrir ce trio en Live !

Il ne me faudra d’ailleurs pas plus de 4s après leur entrée sur scène pour que mes premiers poils se hérissent de plaisir ! 10s de plus et c’est tout mon corps qui vibre à l’unisson. Est-ce le charisme d’Armelle qui fait son effet, la joie lisible sur chaque visage sur scène ou tout simplement l’extrême classe de la musique qui me fait cet effet ? Compliqué de répondre à cette question, mais je crois bien que c’est un mix de tout ça.

En fait, j’adore tout simplement cette belle musique, doux mélange de jazz et de world music, dans un genre tout particulier qui leur colle parfaitement à la peau !

Je comprend donc très bien que ce trio puisse être lauréat du tremplin et je reconnais bien là la patte du label Make Me Prod, dans lequel ce groupe trouve parfaitement sa place, entre les deux jumelles et l’univers chamanique d’Isaya, et le doux Julien avec son monde jazz (mais pas que) de Gaïo !

Une fois encore, la magie d’une têtes d’affiche nous permet de découvrir une première partie juste fabuleuse !

Etiqueté par Ysabel :

Ce soir, pour le concert de Armelle Ita et de Susheela Raman, nous retrouvons un Akwaba tout habillé de neuf … Parterre à damier pour le bus-billetterie, terrasse encore plus accueillante (et sans la pluie, parce que nous, on a jamais de bol quand on vient à Châteauneuf-de-Gadagne 😉 ) et bar qui a changé de place : Et oui, il a fait peau neuve pour être encore plus beau notre Akwaba !

Côté salle, nous retrouvons un public qui a sorti les petites laines. Et, dans cette ambiance feutrée, sans qu’on ai rien vu venir, on entend une voix magnifique qui s’élève dans la pénombre, joue avec les rythmes et semble de dédoubler à l’infini. Puis c’est une ravissante jeune femme qui apparait, robre noire et longue chevelure brune, entourée par une claviériste et un guitariste armée de son drôle d’instrument (une kora). C’est Cayamb.

Puis on enchaine sur la musique légèrement teintée de couleurs des îles de Tout Bas … Une belle invitation au voyage, qu’ils nous offrent tous les trois. Une de ces mélodies qui vous entraine physiquement. Qui vous enrôle même. Avec le son du bois frappé à même la kora. Avec aussi des paroles à la fois poétiques et subtiles. Un jeu des mots empli de grâce. Avec une Armelle pieds nus, qui commence à nous jouer de la clarinette … Décidément, c’est une jeune femme pleine de surprises que je découvre ce soir.

Ils passent ensuite tous les trois en devant de scène, micro en main, pour nous offrir la drôle de musique d’une nouvelle chanson qui commence, faite de snaps et d’onomatopées musicales … Sans oublier la mise en scène qui va avec et la participation de leurs poitrines frappées de leurs mains. A chaque morceau, c’est une surprise différente qui nous attend, un nouveau souffle qui nous emporte, un univers étonnant qui se déroule à nos oreilles … Et quels sourires radieux pour les terminer.

Cette fois, ce sera violoncelle au marteau ! Une très belle musique, toujours et encore incroyablement imaginative. Avec les bonds de la voix d’Armelle Ita qui se mêlent aux instruments, avant que les deux autres ne viennent ajouter les leurs. L’archet de Mélody Débono qui attaque l’instrument qui se met au rythme de leurs corps à tous les trois … Ils sont totalement bluffants dans ces mélanges de Jazz et de musique ethnique. Un bel univers définitivement très personnel et une grâce infinie qui se dégage de cette chanteuse quand elle nous interprète Payom. Alors quand elle se lâche, avec ses deux compagnons en secondes voix, c’est juste magnifique.

Amusant de voir ce parallèle entre une voix très mature et assurée, et puis ces attitudes de jeune fille sage, qui chante avec sa clarinette calée dans le creux de ses bras … Elle danse et elle ondule. Se laisse prendre par la musique. Part se promener derrière sa claviériste. Et puis reviens, nous regarde et nous lance : « Vous êtes trop beaux ! » On ne peut qu’être touché par tout cela. Emporté par ces mélodies intemporelles. Tant et si bien que, personnellement, je me retrouve surprise par l’annonce de la dernière « avant de se quitter ». Cette fois, c’est Mélody qui passe aux percussions, pour laisser la place au retour de la kora de Nicolas Paradis. Voix magique pour Armelle Ita. Dernière étape du voyage initiatique … Mais certainement pas la moins prenante.

Composition

  1. Cayamb
  2. Tout Bas
  3. De ci, de la
  4. L’impatience
  5. La Dame Aux Papillons
  6. Payom
  7. Le Plus Le Moins
  8. Massaï Mossom
  9. Kora Song

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site sur le label : http://www.makemeprod.com/make_me_prod_is_proud_of_armelle_ita-3.html

Ingrédients

Remerciements