« Cold Cave Catalogue »
27 mai 2014

Soviet Soviet @ Lounge (Marseille)

Soviet Soviet : Des italiens complètement à l'Ouest !

Conditions de mise en boîte

Libre à 100%.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Soviet Soviet… Rien que le nom, c’est un roman ! Ça a de quoi faire rugir de plaisir un syndicaliste un peu nostalgique, mais perso je suis juste curieux de voir ce qui se cache derrière ce doux nom.

Et bien c’est 3 barbues italiens tous maigrichons… Ouais mais faut les voir jouer pour comprendre la claque auditive que l’on va prendre.

Si Catalogue était était sur le 220V, Soviet Soviet est sut le 380V ! Les trois italiens sautent de partout : les manches de guitare et basse sont volants, la batterie maltraitée… Tout ça pour notre plus grand plaisir.

Les titres défilent à vive allure… Le public est de plus en plus chaud et dense… Pas simple d’être au premier rang sans risquer des francs coup de coudes fraternels !

Alors on recule et on regarde l’heure… Il est hélas trop tard : c’est que demain c’est direction Paris pour Nine Inch Nails… Alors vous comprendrez qu’il nous faut charger les batteries !

Etiqueté par Ysabel :

Le trio numéro trois de la soirée se met à présent en place. Son look est plutôt rigolo et très très loin du nouveau Dress Code de Miss Parker ! En fait et pour résumer : Soviet Soviet c’est un club de barbus italiens 🙂

La batterie est marquée au nom du groupe façon roots (genre scotch-sparadra) et cette fois, nous avons droit à la une configuration guitare, basse, batterie. Avec toujours un bon gros son Rock et un bassiste-chanteur (enfin surtout sauteur !) monté sur ressort et tellement remuant, qu’il prend régulièrement le risque de se bouffer le micro dans la tête. Côté son, j’aime beaucoup. Ça envoie le bouzin comme il faut, sans être lourdeau pour deux sous. Ah oui, j’oubliais la guitare qui tient avec du scotch vert … Bref : un genre de groupe aux allures improbables en fait !

Andrea Giometti va ainsi rester totalement imprévisible. Au raz du sol juste avant de sauter en l’air l’instant d’après, tout en se tordant comme s’il avait le diable au corps. C’est pas possible, il est possédé ce mec ! On continue donc la soirée sur le même rythme effréné que nous l’avons commencée avec Miss Parker et Catalogue. Décidément, le train d’enfer sera le maître mot de ce soir.

Et côte salle, ce n’est pas mieux : On en a trois encore plus excités, qui se font un mini auto-pogo tout devant. Et en plus, il semblerait que ce soit des compatriotes ! Les cordes repartent de plus belle dans des vibrations improbables, semblant venir d’un autre monde. Et au-delà de ceux qui s’amusent à chanter, ça danse également un peu de partout dans le public, pour accompagner ce Rock de bonne facture qui continue son bonhomme de chemin sans un pète de jeu.

Ça réclame « Esmeralda ! ». Le public est maintenant proche à presque monter sur la scène. On parvient de moins en moins à les voir, si ce n’est les gesticulations du bassiste-chanteur. Sans oublier les avant-bras du batteur qui exécutent leurs frappes avec à la fois une énergie et un air de facilité zen assez épatant.

Tout cela pour dire que si nous avons décidé de les abandonner avant la fin de leur prestation, ce n’est en aucun cas par manque d’intérêt pour leur musique ou à cause d’une quelconque forme de déception, mais juste parce que la nuit est déjà plus qu’avancée, que pour nous la route est longue avant de rentrer et surtout que demain, c’est TGV direction Paris pour aller à la rencontre de notre Dieu vivant à nous : Trent Reznor !!

Date Limite de Consommation

Site de Production

Page Officiel : http://sovietsoviet.bandcamp.com

Ingrédients

Remerciements