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23 octobre 2016

Blues Pills @ Paloma (Nîmes)

Lady In Gold bless you !

Conditions de mise en boîte

Les 3 premiers morceaux, dans les crash barrières.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Troisième et dernier groupe de notre soirée Rock Old School : après Stray Train et son Hard Rock, puis Kadavar et son Rock Doom, voici Blues Pills, dans une version Rock plutôt Led Zepplin Pop et énergique. Il commence à se faire tard, et c’est le troisième groupe, mais personne ne veut louper ce beau spectacle.

Emmené par la charismatique et pimpante Elin, qui n’hésite pas à tout donner, le groupe diffuse de sublimes sonorités fleurant bon les années 70, avec malgré tout un zeste de modernité Pop ici et là.
J’avoue également avoir été personnellement subjugué par le calme et la maîtrise de Dorian Sorriaux, qui serait capable d’intégrer n’importe quel groupe de Rock Progressif, avec son jeu technique et rétro.

Le public n’est d’ailleurs absolument pas insensible à tout cela et les premiers rangs sont comme en transe, chantant et dansant jusqu’à l’épuisement. Le concert terminé, nous ne verrons que des yeux qui brillent et des sourires sur les lèvres : Oui, c’était vraiment une sacré soirée !

Etiqueté par Ysabel :

Autre groupe, autres méthodes. Après le Rock cash de Stray Train et le plus old school de Kadavar, nous voilà avec les Blues Pills et leur entrée en scène toutes lumières allumées. Sans oublier leur chanteuse (première représentante de la gente féminine de la soirée), haute en charmes et pieds nus. Une bien belle blonde, vêtue d’une combi-short noir au look vintage et presque aussi douée avec ses cheveux que Christoph Lindemann, notre chanteur de Kadavar. Mais ne vous laissez pas tromper par cette image d’Épinal, parce que le quintette infernal va, dès les premiers accords, nous assener le choc d’un son à te décoller le cerveau de la boite crânienne !

Par contre, si le son est indéniablement trop fort (ce qui hélas met un peu à mal la musique) rien à dire pour ce qui est de la plastique, de la voix (qui me fait un peu penser à celle de Simone Ringer, fille de Catherine et chanteuse de Minuit) et de l’énergie de la demoiselle. Jouant à la perfection avec un Rock juste ce qu’il faut Psyché et la voix tirant un plus sur le Blues… Ce qui donne une subtile association, que j’aime beaucoup. Le tout sous l’égide d’un batteur haut perché et androgyne à souhait. Avec également un bassiste et un claviériste chevelus comme on les aime, à la Steven Wilson des grandes années capillaires, ou aux fameuses attitudes de Cousin Machin (The Adams Family). Et enfin un guitariste au look « plus old school tu meurs » 😛 Doux mélange hétéroclite et Rock n’Roll, avec en tête cette chanteuse plutôt charismatique, jouant un peu les prêtresses du gospel aux grands effets de manches. Perso, j’aime vraiment cette belle énergie musicale … Mais avec port de bouchons d’oreilles définitivement obligatoire mes chéris !

Bon, après, il faut reconnaitre que par moment, la belle Elin Larsson nous la joue tout de même limite aérobic. Mais au moins, on ne peut pas dire qu’on s’ennuie, ou que ça ne bouge pas sur scène. Et ça ne manque pas non plus de communication, avec remerciement aux deux groupes précédents, et annonce de certains titres de morceaux et des album dont ils sont extraits. Avec, notamment, de petites excursions jusqu’à leur premier album, au titre des plus innovants de Blues Pills 😉  et une petite pause toute en langueur à l’occasion de Little Sun, accompagné d’un très bel effet de losanges mouchetés de lumière … Hélas troublé par cet excès de vibrations qui aura caractérisé toute la soirée. Vraiment dommage. Son saturé donc, mais définitivement de très belles lumières. Et puis, ça me fait rire alors je partage : elle est mignonne, mais vu le peu de nuances qu’on arrive à capter, l’importance d’ajouter des maracas … Comment dire ? Je suis pas sûre 😛 !! Bien qu’il soit indiscutable que la voir les agiter soit fort joli.

Avant de terminer le Set, elle nous fera partager son plaisir d’être de retour en France. Sans oublier de détacher sa crinière blonde pour Highclass Woman. Et le bilan sera pour moi, tout simplement, que s’il est vrai que la musique de Blues Pills peut avoir un petit côté répétitif par moment, il est clair que l’énergie de la demoiselle reste incroyable et captivante. Elle nous abandonnera tout de même sur la fin, avec un petit geste de la main, nous laissant entre les mains des musiciens qui terminent à quatre.

Et puis la voilà qui revient seule au clavier pour le premier rappel, avec sortie des briquets et autres lumières de smartphones mesdames-messieurs. Oui, c’est le moment émotion les amis. Très sympa, plaisanteries mise à part. Puis c’est le retour de tous les autres … Est-ce qu’on en veut encore une ?! Aller, c’est parti. Il y en aura même encore deux, avec un salut de la salle les verres levés à la fin de la dernière, pour leur souhaiter une bonne route !

Composition

  1. Lady In Gold
  2. Little Boy Preacher
  3. Bad Talkers
  4. Won’t Go Back
  5. Black Smoke
  6. Bliss
  7. Little Sun
  8. Elements And Things (Tony Joe White)
  9. You Gotta Try
  10. Highclass Woman
  11. Aint No Change
  12. Devil Man
  13. 1er Rappel : I Felt A Change
  14. 2nd Rappel : Rejection
  15. Gone So Long

Date Limite de Consommation

Site de Production

Ingrédients

Remerciements