« NACH Rokia Traoré »
18 mars 2016

Perez @ L'Usine (Istres)

Un voyage 80's dans une Chrysler Rose ...

Conditions de mise en boîte

Librement, sans déranger ni le public, ni les artistes.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

La petite salle de L’Usine est déjà assez pleine quand monte sur scène le trio de Perez.

Et dès les premières notes, l’ambiance est posée : nous sommes partis pour un come-back dans les années 80, avec ses sonorités New-Wave typiques ! La voix de Julien Perez se marie d’ailleurs à merveille au style, avec ce ton légèrement détaché, assez caractéristique de cette belle époque de ma tendre jeunesse. Pour vous donner une idée, imaginez un Benjamin Biolay un poil plus old school et vous ne serez pas loin 🙂 !

Donc, si musicalement il est étonnant (mais intéressant) d’entendre ces vieux sons chantés et joués par de jeunes « lascars », scéniquement  il manque un petit quelque chose. Bien sûr, je peux comprendre qu’il n’est pas simple de n’avoir qu’un bout de scène, la plus grande partie étant déjà réservée pour NACH à venir. Pour autant, Julien manque un peu de présence ou, tout au moins, d’un petit truc qui le rendrait complètement captivant. Mais il n’a « que » 29 ans, alors il est permis de penser que les années sauront lui apporter les ingrédients encore manquants.

En tout cas et en conclusion, Etienne Daho peut mourir en paix (mais le plus tard possible) : son successeur est là et c’est Perez !

Etiqueté par Ysabel :

Je dois avouer que je suis impatiente de voir et d’entendre la benjamine de la Famille Chédid seule en scène. J’adore sa voix. Son tempérament. Sa joie de vivre … Et la petite salle de L’Usine est, je pense, un écrin parfait pour cela.

Mais, pour le moment, c’est à la découverte de Perez, assurant sa première partie, que nous nous lançons. Et accrochez vous : Voyage dans le temps assuré …  Bienvenue dans les années 80 (alors qu’ils étaient à peine nés 😉 !) Julien chante, pendant que Pierre, coté clavier, nous offre une seconde voix perchée dans les aigües. Et, pour tout dire, j’aime bien ce côté un peu rétro-vintage. Je trouve ça frais et plutôt amusant.

Après un petit laïus sur les attraits du Sud, ils enchainent avec Gamine. Chanson et choré du chanteur ma foi fort caliente. Ne manque plus que la boule à facettes … Et encore, nous l’avons bien un peu, via les raies de lumières qui arrivent de derrière la scène, pour accompagner ce doux mélange de Partenaire Particulier, Patrick Coutin et Taxi Girl.

Mais, au-delà de la musique, ils s’amusent à jouer sur un net côté décalé, ce qui n’est pas pour me déplaire, je doit l’avouer. Avec des intros du genre : « Maintenant, je vais un peu jouer du piano pour une chanson qui parle d’amour, de mobilier urbain et de train » … Tout un programme ! A grand renfort de parties narratives et de sampler au son de soucoupe volante en plein décollage. Etrange mélange, pour un surprenant résultat.

Autre sujet traité : les films à gros budget. Pourquoi pas. Surtout que Perez joue le visuel en faisant son dandy, s’éloignant de dos tout en tenant son micro du bout des doigts, au son d’une musique 100% machines. Et, pour ce qui suit, les enfants n’étant pas prévus, deux choix nous sont proposés : soit on leur bouche les oreilles pour leur épargner des paroles annoncés comme « olé olé », soit on décide de faire leur éducation avec Le Prince Noir. L’histoire, semi parlée, d’une Sophie qui soulève sa jupe… Ce qui semble affoler à la fois les lumières qui les entourent et leur musique électronique.

La fin de leur Set sera encore plus Dance Floor. Avec, pour le terminer, une reprise de Dashiell Hedayat (aka Daniel Théron) et de sa Chrysler rose … « Ta Chrysler est défoncée, oui mais on est tous défoncés ! » Ok. Pourquoi pas. Surprenant comme paroles, mais surpris, ne le sommes nous pas depuis le début ?! … Alors pourquoi pas 😛 !!

Composition

  1. La Vie Nouvelle
  2. Gamine
  3. Le Rôdeur
  4. Une Autre Fois
  5. Blockbuster
  6. Le Prince Noir
  7. Apocalypse
  8. Les Bars Des Musées
  9. Les Vacances Continuent
  10. Chrysler (Dashiell Hedayat)

Site de Production

Date Limite de Consommation

Ingrédients

Remerciements