« Yodelice Grand Corps Malade »
31 janvier 2014

Blind Cinema @ Moulin (Marseille)

Gangs of Marseille ...

Conditions de mise en boîte

Trois premiers titres, mais je suis arrivé au dernier autorisé, en l’apprenant qu’à la fin de celui-ci 🙁 Donc juste 14 photos de faites : le tri fût rapide au moins 🙂 !

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Vraiment un chouette groupe, avec une vrai présence de chacun des musiciens : Nos yeux passent de l’un à l’autre, sans trop savoir sur qui se focaliser !

Et c’est pas mieux pour nos oreilles : ils sont constamment à l’écoute de cette riche musique hautement addictive !

Je ne demande qu’à en voir plus…

Etiqueté par Ysabel :

On arrive à l’heure dite au Moulin (20h30 : j’ai mon billet pour preuve !) et pourtant la première partie est déjà commencée 🙁 Pas grave, on prend vaillamment le train en marche (c’est juste un petit peu plus compliqué pour les photos, vu que seuls les 3 premiers morceaux sont autorisés … Quoi que le groupe ne soit pas des plus connus … Mais c’est comme ça les caprices de stars !!)

C’est donc au troisième morceau que je découvre Blind Cinema, groupe Folk au look bras de chemise, pantalons de gangster à fines rayures et cravates à pince argentée. Une guitare sèche, plus une autre électrique, une contrebasse de toute beauté (entièrement évidée … Sublime, comme je les aime) et un cajón. Le tout pour nous proposer une musique bien ficelée, que je pourrai qualifier d’inspiration Cat Stevens.

So Far… Et le beau barbu nous offre une voix chaude et mélancolique. Du bon Folk à la fois Tradi et très évolué. Le public frappe des mains. L’ambiance monte un peu en intensité. La guitare électrique sonne derrière la ligne mélodique donnée par le chanteur, resté à la guitare classique. La magnifique contrebasse donne le pouls. Le cajónman frappe la mesure. Ils sont tous les trois alignés, mais tout en dansant en permanence sur place.

On change d’univers, avec une intro à la guitare pour la douce ballade de Love Hurts. La voix du chanteur s’élevant un peu comme une incantation cette fois. Les jeux de scènes sont très minimalistes, mais il y a une vrai présence vocale et un côté Far West moderne qui nous prépare complètement à l’univers de Yodelice. Une première partie comme une entrée en matière (comme elles devraient toujours l’être d’ailleurs). Et la vibration des cordes qui tient jusqu’à la suivante.

Enchainement avec le cajón, qui donne plus un battement de cœur que la mesure. A chacun de leurs morceaux plus languissants, c’est comme un ressac qui vous berce. Une musique très enveloppante et plus ça va, plus ils disparaissent légèrement dans la fumée et la lumière couchante.

Ils nous annoncent que ce soir est un peu particulier, puisqu’ils vont prendre une vidéo pour leur single à sortir … Alors : Coucou la caméra !! La chanson est participative, mais très facile : il suffit de faire « La La La ! » Et je ne sais pas si c’est pour la postérité, mais ils sont tout sourire sur scène. Le premier rang accompagne même ses « La La La » d’une jolie clappe qui suit le cajón. La musique se calme pour laisser chanteur et public prendre la main. Puis tout se remet en marche. Lui quittant même son micro pour nous laisser un peu chanter seuls … Avant de terminer sur une ovation filmée.

Composition

  1. Awake
  2. Semper Fi
  3. So Far
  4. Revolver
  5. Love Hurts
  6. More Love
  7. Blood
  8. Only Mewing

Date Limite de Consommation

Site de Production

Page Officiel : https://www.facebook.com/pages/Blind-Cinema/517615471679400

Ingrédients

Remerciements