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20 octobre 2013

Steven Wilson @ Royal Albert Hall (Londres)

Des dieux dans leur temple ...

Conditions de mise en boîte

Un petit écriteau à l’entrée de la salle précisait : Pas de flash et pas d’utilisation professionnelle des photos. Evidemment pas d’utilisation de flash et utilisation des photos uniquement pour agrémenter la chronique. Respect donc des consignes 😉

Les photos sont faites de ma place : moins de 100 déclenchements pendant le concert, sans déranger mes voisins.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Aller au Royal Albert Hall, c’est aller dans l’une des meilleures salles de concert d’Europe, avec un public hautement connaisseur. Partant de cette évidence, il faut y aller chaque fois que cela est possible : Je devais découvrir ce lieu magique avec les The Cure, mais l’Histoire en a voulu autrement et ce fut finalement pour Porcupine Tree il y a quelques années.

Cette seconde visite confirme en tout cas mon adoration pour cette ambiance à part, où l’on croise pèle mêle monsieur et madame tout le monde dans les beaux salons sous la salle et où chacun a les yeux qui brillent face à l’évènement à venir. Une fois dans la salle, on oublie tout, si ce n’est la ferveur unanime et hors du commun.

Le concert de ce soir ne sera fait que de bonnes ondes : un set ultra maîtrisé, un jeu de lumières quasi parfait (j’en aurai voulu encore un peu plus) et un son juste énorme. Steven plaisante, s’amuse avec le public et celui-ci répond immédiatement. Quand, par contre, un morceau est lancé, c’est un grand silence religieux jusqu’à la fin et ça qu’est ce que c’est bon (sauf pour mes voisins de devant, mais ils se referont prendre par ma voisine très smart, avec malgré tout un énorme tatouage dans le cou, pour bavardages imtempestifs … Et oui c’est ça Londres).

Je suis sorti sur un petit nuage et avec qu’une envie : revivre ça quelques semaine plus tard à Marseille, dans une toute petite salle et avec un public forcément très différent.

Etiqueté par Ysabel :

Il est vrai que Steven Wilson et le Royal Albert Hall, c’est comme une histoire d’amour ou un accord parfait. C’est l’écrin qui semble tout juste fait pour lui … Et nous, on est là, à profiter du spectacle, super bien installés dans ce théâtre magnifique et tout empli du merveilleux paradoxe so britannique que j’aime tant : on a à la fois les velours rouges et les dorures, mais aussi du gros son bien rock et le parfum des groupes mythiques qui ont eu l’honneur de fouler ses planches, comme The BeatlesLed Zeppelin, The Cure, Depeche Mode ou Oasis !

Et le public lui aussi est incroyable. Juste merveilleusement anglais. Car sincèrement, il n’y a quand même que là que tu vois des mamies en robes à fleurs, qui se lève à grands coups de tête pour vibrer sur du bon gros Rock Progressif non ?!?

Alors voilà, c’est la seconde fois que nous retrouvons Steven dans ce petit nid douillet, mais seul cet fois (puis que c’était avec la formation de Porcupine Tree que nous sommes venus l’applaudir en 2010). Mais bon, personne n’est dupe : c’est encore et toujours lui. C’est sa musique, son inspiration et son talent … Après, pour moi, le reste est affaire de musiciens qui l’accompagnent et de l’envie du moment qu’il a d’exprimer son art.

Ce fût donc un concert de rêve, avec tout de même les règles bien anglaises de la petite pause de 20mn en milieu de Set. On a eu droit à tout ce qui fait la magie du lieu et de l’artiste : de magnifiques lumières, un son juste parfait, la projection d’images en fond et en rideau de scène (à la reprise après l’entracte). Et puis surtout à ce public merveilleux, tout à la fois attentif, à l’écoute, passionné, respectueux et fan. Le public de rêve quoi ! Et un Steven « à domicile » et rayonnant, heureux de partager plaisanteries et passion dans la langue de Shakespeare. Il s’amuse à mettre en avant ses musiciens. Taquine et échange avec la salle. Et fait même un petit sketch avec Guthrie Govan, puis avec Adam Halzman, les amenant à mettre en musique des situations loufoques qu’il a inventé pour nous permettre d’enrichir notre culture musicale !

Bref, ce sera un peu plus de deux heures de pur bonheur (accrédités ou non : on s’en fout !), avec au rendez-vous émotion, passion et gros son qui envoie du lourd. On aura droit à tout cela à la fois, avec en prime un The Raven That Refused To Sing de toute beauté (la structure du lieu permettant en plus de profiter à 100% de la projection du clip en Live derrière eux) et chargé d’une émotion toute particulière et vraiment très forte.

Moi je dis : Steven Wilson au Royal Albert Hall, ça pourrait être tous les mois, je ne m’en lasserai jamais (mais pas sûre que mes finances y résistent !!)

Composition

  1. Trains (Porcupine Tree)
  2. Luminol
  3. Postcard
  4. Drive Home
  5. The Holy Drinker
  6. Wreckage (nouvelle chanson qui change de titre chaque soir)
  7. Après une pause de 20 min : The Watchmaker
  8. Index
  9. Sectarian
  10. Harmony Korine
  11. Raider II
  12. The Raven That Refused To Sing
  13. 1er Rappel : Radioactive Toy (Porcupine Tree)

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site officiel : http://www.swhq.co.uk

Ingrédients

Remerciements