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01 février 2013

Owlle @ Moulin (Marseille)

Une étoile électro-pop dans le ciel du Moulin ...

Conditions de mise en boîte

Librement entre la scène et le public. Des lumières extrêmement belles mais dures à maîtriser. En résumé, j’ai fait un peu ce que j’ai pu !

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Triple plaisir ce soir :

  1. Revoir Lilly Wood Live dans quelques minutes.
  2. Découvrir Owlle dont je n’ai entendu que du bien.
  3. Revoir Antoine sur scène, lui qui était présent au tout premier concert que j’ai photographié : C’était pour Pacovolume au Cargo de Nuit. L’anecdote est d’autant plus marrante que Clément, bassiste de Paco est le guitariste de Lilly Wood … Le monde est décidément bien petit !

Alors Owlle : C’est juste une pépite et de la balle !!! Une présence sur scène phénoménale, une atmosphère dès la première note et une façon pure et simple de captiver l’auditoire par un son au petits oignons et un jeu de lumière assez unique.

Ce fut bien trop court, comme toujours pour une première partie, mais ce fut largement de quoi mettre l’eau à la bouche pour les découvrir dans une configuration plus longue. On va suivre les dates et dès que ce sera dans le Sud, on saute sur l’occasion !

Etiqueté par Ysabel :

Retour au Moulin, mais cette fois avec le balcon ouvert … Et ça fait du monde !! Un public plutôt jeune d’ailleurs pour cette salle donc bien remplie, ce qui ne m’étonne pas vraiment aux vues de la tête d’affiche de ce soir : Lilly Wood and The Prick.

Mais la première partie est elle aussi plutôt alléchante. Déjà entendu de-ci de-là en teasing et une grande envie pour moi de découvrir Live la demoiselle de Owlle. Et je ne suis pas déçue en voyant arriver une magnifique rouquine flamboyante, grande et gracile, vêtue de façon un peu vaporeuse, jouant sur les transparences, et chaussée d’assez fabuleuses compensées à paillettes 😉

On attaque direct avec une musique électro au parfum expérimental … Elle se met à frapper avec conviction un drum (dans une posture qui me rappelle comme un flash la chanteuse de Phosphène) tout en nous offrant une voix à la fois douce et chaude. Fumée, lumières franches … On navigue immédiatement dans le mystère, avec leur musique qui sonne pourtant très années 80 par moments. Elle prend la pose, bras en croix à la fin de ce premier morceau, avec de faux airs d’Olivia (la chanteuse de The Do).

Roulement de batterie d’Antoine (c’est qu’on les retrouve partout ces transfuges de Pacovolume 😛 !!). Une gestuelle à la fois gracieuse et jouant sur son petit côté énigmatique pour la belle France. Elle s’enregistre au fur et à mesure, assurant elle-même ses chœurs. On est réellement emporté dans la magie de son univers et elle nous réveille presque de notre torpeur lorsqu’elle nous lance un gentil : «Bonsoir Marseille … Vous savez, je suis aussi une fille du Sud !»

Elle semble un peu moins à l’aise pour nous parler que pour chanter et s’en amuse, annonçant Free et puis non Frog finalement (Free ce sera pour après) ! Elle est touchante. Nous on sourit. Et quand elle recommence à se pencher sur ses petites machines, on ne voit plus que le feu de ses cheveux longs, qui s’accordent à la perfection aux intonations légèrement celtes que sa voix peut prendre sur ce morceau. Un mélange définitivement amusant que ce côté Trip-Pop et Electro 80’s … Et qui fonctionne très bien d’ailleurs, puisque ça commence même à danser dans les premiers rangs.

Petits soucis de branchements gérés avec le sourire. Retour de la concentration pour un nouveau démarrage toujours chargé de beaucoup d’émotion, avec peu de musique et beaucoup de voix. Elle continue à entretenir la rêverie et la magie, cette fois baignée dans les étoiles. Sa voix se transforme sous l’effet des machines. Elle s’approche de nous, micro en main et nous offre de réels moments de belle présence scénique, se mettant à danser lascivement, avant de reprendre une frappe musclée sur son drum.

Au commencement de Without Devotion, elle s’accroupie en tout devant de scène, à la manière d’un petit animal étrange et dans une lumière bleue électrique. Puis la musique monte à nouveau en puissance. La salle chauffe gentiment, avec un public qui se met à crier à présent entre les morceaux. Elle s’amuse avec sa voix. La mêle à la musique en la transformant en onomatopées. Définitivement une très belle énergie qui se met de plus en plus en lumière au fil de ce set.

Elle annonce involontairement le dernier morceau d’une voix robotisée … Mais «C’est l’émotion» comme elle dit en riant et pour cette dernière, sa voix qui a su se faire claire comme le cristal trouve à présent un timbre légèrement rauque. Décidément la demoiselle a plus qu’une jolie tessiture et sait en user. Un peu plus noir ce dernier morceau et un peu plus rock aussi, avec sa silhouette qui se dessine comme une apparition dans ce halo de fumée … Un véritable plaisir pour les yeux et les oreilles que nous aura offert Owlle ce soir.

Composition

  1. Disorder
  2. My Light Is Gone
  3. Fog
  4. Free
  5. Without Devotion
  6. Ticky Ticky
  7. Silence
  8. Like A Bow

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://www.owlle.com

Ingrédients

Remerciements