« Arcangel Frédéric Nevchehirlian »
09 juillet 2012

Frédéric Nevchehirlian @ Rue Réattu (Arles)

Une avant soirée juste parfaite ...

Conditions de mise en boîte

Librement dans la rue, en essayant au maximum de ne déranger personne ! Conditions photos pas simples, avec énormément de lumière au dessus de la scène, ce qui cassait pas mal les contrastes.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

C’est bien la première fois que j’assiste à un concert si tôt !

18h: une heure impossible pour Ysabel venant de Marseille et c’est donc pourquoi en apprenant le matin même ce concert, je décide d’y aller seul. J’ai d’autant plus envie d’y aller, que Marseille fut un rendez vous hélas manqué (même si l’après midi a été parfaite). Et ce concert sur Arles est à vol d’oiseau à 3km du boulot ! Alors ce serait un comble de ne pas y aller !!

Pas simple de faire une chronique, moi qui me cache derrière mes objectifs et qui laisse ma belle écrire ses magnifiques mots. C’est d’autant plus dur que Frédéric est un homme de lettres et qu’il faut donc être à sa hauteur.

Alors voilà, tout comme je me suis lancé un certain jour de Juin 1999 pour sortir avec un 15 en Français (contre 5 toute l’année) au concours d’entrée aux grandes Ecoles sur un sujet parlant de Kant, je me lance dans une chronique qui va dépasser mes 10 mots syndicaux !

Arrivé vers 17h30 en toute fin de balance, je suis d’entrée étonné de la scène : Toute petite au milieu d’une rue et dans sa longueur … Ce sera un concert ultra urbain, proche d’une fête de la musique, avec quelques places assises mais pas tant que ça.

Il était assez marrant d’être photographe dans cette ville à part, en plein coeur des rencontres photographiques. J’avais vraiment l’impression d’être un idiot, moi qui ne me sent pas vraiment photographe et tout juste reporter.

Frédéric me reconnaît et se « moque » déjà de moi : « Arnaud, ne prend pas trop de photos des balances … Ben oui, quand tu en prends trop après tu ne restes pas pour le concert ! ». Salaud de Zicos qui remue le couteau dans la « plaie » ! Je me vengerai … Quoi que non, je suis trop amoureux de sa musique et de l’artiste pour l’égratigner !

Le ton est donné et ce ton sera celui de Frédéric, tout au long de la soirée et avec tout le monde. Dans le désordre :

Lors de mon premier live au Théâtre des Salins, j’avais été frappé par son univers que je trouve, peut-être à tord, proche de celui de Noir Désir. Le hasard faisant bien les choses, lors du retour à la maison et la tête pleine de souvenirs, mon lecteur MP3 passera Bouquet de Nerfs. Je me suis mis à imaginer Frédéric remplaçant Bertrand et, ma foi, je trouvai la fusion totale. Pire, j’aurai presque envie de demander à Frédéric d’inclure ce morceau dans son répertoire pour en découvrir sa version, même s’il est probablement tendancieux de nos jours de reprendre ce chanteur maudit.
Je félicite enfin le festival Conviventia pour cette organisation pas simple et pour la sublime introduction du concert par des vers écrit par le public dans le cadre du projet Resistencia : Les mots collaient parfaitement aux textes à venir de Frédéric et Prévert.

Composition

  1. Maintenant J’ai Grandi
  2. Attendez-Moi Sous L’Orme
  3.  Lettre à Janine
  4. Citroën
  5. Le Cancre
  6. Le Soleil Brille Pour Tout Le Monde
  7. Familiale
  8. Marche Ou Crève
  9. Confession Publique
  10. Tout
  11. 1er Rappel : Travailleur attention
  12. Où vont elles?
  13. Les filles les garçons

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Offi­ciel : http://www.nevchehirlian.com/

Ingrédients

Remerciements