« The Red Rum Orchestra Miossec »
08 février 2012

Corneille @ Espace Julien (Marseille)

Une soirée taillée pour les fans.

Réclame d’avant concert

Ecrit le 08 Février 2012

Il a fallu attendre la dernière minute pour avoir la confirmation que nous étions retenu pour le concert de ce soir. Ce sera une grande première et une découverte. Il a titillé nos oreilles il y a quelques années et l’on a envie de découvrir tout ça en live dans cette si belle salle de Marseille.

Conditions de mise en boîte

Trois premiers morceaux en plein cœur du public. Vraiment pas simple, vu la densité de public et les fans tout simplement désagréables face à la seule évocation de devoir laisser un peu de place, même très temporairement. J’ai également eu à subir pour la première fois de la buée sur les objectifs, passant d’un équipement à 0°C pendant toute la journée dans le coffre à plus de 25°C quelques minutes plus tard, une fois dans la salle  ! La 10ème photo retenue joue sur ce phénomène.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’ai été heureux de découvrir cet artiste et encore plus heureux de quitter la salle. Si, pris séparement chaque chanson est globalement agréable, au bout de 20 mn on s’ennuie, on attend une étincelle qui ne vient pas, malgré le show d’un Corneille incroyablement communicatif avec son public.

Corneille a fait salle comble et le public était à fond, chantant chaque parole par coeur. On va donc conclure que je ne suis pas le cœur de cible.

Etiqueté par Ysabel :

Retour à l’Espace Julien dans une salle archi comble (après mon étonnement de la trouver bien vide la semaine dernière pour Miossec … Mystère, mystère … Les goûts et les couleurs …). Un monde fou donc, ce qui présente un avantage non négligeable ce soir : on ne va pas continuer longtemps à avoir froid et c’est déjà pas si mal !

Puis assez rapidement (le Monsieur est ponctuel et la première partie a finalement été annulée), Corneille arrive sur scène. Entrée plutôt tonitruante et accompagnée de hurlement (et le mot est faible). Il est donc clair qu’il a un public et surtout qu’il est présent ! Il attaque tout de suite, très souriant, l’air plutôt simple, les yeux rivés sur les premiers rangs … « Marseille ça va ??!! » Il colle une main à son oreille pour entendre les cris de Marseille monter encore d’un cran. Ça tourne à l’hystérie collective ou alors c’est que plus de 70% de la salle est amoureuse de lui !

Bon, ce concert, je vais vous en parler et vous le conter même, mais avant toHute chose, je dois être honnête et avouer que ça n’a pas été totalement ma came. Perso, je m’attendais à quelque chose d’un peu soul et jazzy. Alors l’artiste qui parcourt la scène la main sur le coeur et la salle qui lui répond en balançant les mains de droite à gauche … Je trouve ça too much et ça me fait toujours penser aux Claudettes dans le Port d’Alexandrie. Mais je dois également reconnaître que le public est absolument ravi, qu’il chante à tue tête (et pas seulement les refrains) et que Corneille sait se rendre super proche de lui, faisant preuve d’une générosité qui ne peut être feinte. Après, c’est un style musical qui ne me fait pas vraiment vibrer. Trop lisse pour moi certainement. Mais qu’à cela ne tienne. Cette date, il nous confie l’avoir attendue depuis longtemps et « Ça caille dehors, mais on s’en fout ! » rajoute-t-il. Et ce n’est pas faux que la chaleur à bien rapidement gagné du terrain.

En véritable show man, il n’oublie pas non plus de jouer avec ce public qui lui est dévoué corps et âme. Son Problème ? Avoir écrit un morceau en hommage au premier pays qui l’a accueilli et surtout à sa capitale. Mais comment chanter une chanson intitulée Quand Paris T’appelle dans la citée phocéenne ?? La solution est simple : « Attends fréro, visualisez Paris mais sans le PSG … Ça va bien aller !! » Et ça marche ! Il parvient à faire reprendre le refrain à toute une salle de marseillais. Là, je dois dire que c’est la classe 😉 !!

Après, est-ce que lancer un Dis Moi Que Tu M’aimes est une question à poser ce soir ? Certes non. Il est partout, saute dans tous les sens, occupe pleinement tout l’espace et aime incontestablement son public, le lui dit et ce dernier le lui rend bien ! On a même droit au super cliché de la petite fille toute mignonne qui traverse tant bien que mal toute la salle pour lui donner son dessin. On va aussi donner dans le corporate, avec Soprano qui vient le rejoindre sur scène, déclenchant de nouveaux hurlements (Si, si … Moi aussi je pensais qu’on ne pouvait pas avoir plus de cris, mais finalement … Si !!)

On va continuer ainsi un set qui sera chanté par quasiment toute la salle. On est définitivement passé de l’hiver du dehors à la chaleur de l’été qui règne à présent à l’intérieur de l’Espace Julien et je dois avouer que les sourires qui illuminent les visages autour de moi sont vraiment beaux. Corneille est heureux de passer cette soirée à Marseille. C’est un retour aux sources, à la première grande scène qu’il a faite au début de sa carrière. Il entretient la flamme. S’assoit pour laisser place à un petit moment plus intime, avec la musique douce de Comme Un Fils qui est jouée en quasi acoustique (guitare & clavier) et un public qui prend le relais à chaque instant pour terminer les phrases qu’il commence. Il fait allumer la salle pour les voir chanter et fait se lever tous les bras d’un simple geste. On frôle vraiment la communion collective.

Alors, bien sûr, on ne va pas gâcher une ambiance pareille. « Je suis obligé de faire quelque chose … Il y a un tel niveau ce soir, qu’il faut que je frime avec les autres villes, pour leur montrer comment il faut faire ! Et oui, moi aussi j’ai un IPhone !! » La salle est complètement déchaînée. Les youyou commencent à monter. Les bras s’agitent et tout le monde reprend Le Jour Après La Fin Du Monde pour la postérité et FaceBook. La fin du set va même frôler l’émeute : un vide d’un bon mètre se fait au milieu de la salle (qui est pourtant au taquet) tant les fans se pressent contre la scène pour le toucher ou lui serrer la main. Ça fait presque peur. Et à peine est-il sorti en coulisse que l’on entend déjà scander son nom pour le faire revenir.

Ce seront des rappels toujours dans cet esprit de quasi acoustique. De la ballade sentimentale. Et il est vrai que  Corneille, le piano et les chœurs du public … Ça le fait plutôt bien et jusqu’au bout. Alors pour terminer cette soirée de partage, il va juste avoir besoin de lancer la dernière phrase et à écouter la douceur de ces voix la finir pour lui, les yeux mi-clos.

Composition

  1. L’espoir En Stéréo
  2. Rome
  3. Les Simples Choses
  4. Quand Paris T’appelle
  5. Dis Moi Que Tu M’aimes
  6. Au Bout De Nos Peines
  7.  Seul Au Monde
  8. Comme Un Fils
  9. Le Bon Dieu Est Une Femme
  10. Les Marchands De Rêves
  11. Rêves De Star
  12. Avec Classe
  13. Ensemble
  14. Le Meilleur Du Monde
  15. Le Jour Après La Fin Du Monde
  16. Des Pères, Des Hommes Et Des Frères
  17. 1er Rappel : Tout Ce Que Tu Pourras
  18. Les Inséparables
  19. Le Bar Des Sentimentalistes
  20. Parce Qu’on Vient De Loin

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site officiel : www.corneille.ca/fr/index.php

Ingrédients

Remerciements