« Nadéah Team Ghost »
19 juillet 2013

Archive @ Théâtre Antique (Arles)

Play it Again ... Dave !

Conditions de mise en boîte

Trois premiers morceaux dans les crash barrières et quelques photos depuis les tribunes.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

On ne peut pas vraiment dire que je sois un perdreau de l’année : J’ai découvert Archive un peu sur le tard certes (2007), mais depuis je ne loupe AUCUNE occasion de les voir en Live. Ainsi, ce soir, c’est mon 9ème concert et comme à chaque fois, c’est l’occasion de découvrir une nouvelle configuration. Car je les ai déjà vu : avec Rosko ou sans, avec ou sans un orchestre philharmonique ou encore avec ou sans Holly (etc …). Et bien, le Set de ce soir est sans aucun soucis dans le top 3 !

Pourtant je n’avais pas complément accroché la dernière fois à Nîmes (tournée défendant pleinement With Us until you’re Dead). Mais je me doutais que celle-ci allait être différente. Et en effet, elle sait allier tout le meilleur d’Archive !

Nivelle Setlist : C’est simple, il y a rien à jeter ! Allez, Again est encore un peu courte, mais c’est déjà pas si mal !! Il ne faut pas être trop gourmand.

Niveau groupe : Beaucoup de personnes semblent reprocher l’absence de Maria Q et le peu de carrure de Holly Martin. Et bien personnellement, c’est passé à merveille. Il est indéniable qu’Holly n’est pas Maria, mais à quoi bon chercher un clone ? Le groupe a choisi de partir sur d’autres voies et il faut leur faire confiance. Quant à l’absence de basse et le changement de guitariste (plus de Steeve Harris), ce ne sera qu’anecdotique à mes oreilles.

Niveau lumière : Un show hors du commun, qui a su parfaitement mettre en valeur le lieu ! Vraiment une belle association, qui suivait parfaitement les pulsions des sons.

Niveau lieu : Après les Arènes de Nîmes, c’est probablement le plus bel écrin pour un concert de plein air. A noter juste (même s’ils ont été absents ce soir) que les moustiques sont la plaie du lieu et que l’habitude d’apporter des coussins est le bon gage d’un dos et fessier sauvés 🙂

Niveau Public : Allez ce sera mon bémol … Je l’ai trouvé plutôt mou et absent.

En conclusion : J’ai déjà vachement envie de les revoir !!! C’est grave docteur ?

Etiqueté par Ysabel :

Après la superbe première partie qu’ils nous ont offert, nous laissons Team Ghost ranger leur matos et l’équipe tech faire son ballet de va et viens. Déballage de la batterie surélevée de Archive, ornée de son grand V à l’envers. Les gradins et le parterre sont impatients … Mais hélas pas complets (quel massacre tout de même … Quand on pense au nombre de personnes qui se déplacement pour la tournée de The Voice. Mais bon, n’y pensons pas !!)

La musique monte et les cris du public se font déjà entendre. C’est Dave qui commence (il sera d’ailleurs hyper présent ce soir … Et ce n’est certainement pas moi qui vais m’en plaindre !!) Cheveux plaqués en arrière. Chemise noire brodée. Le public se lève (et ce n’est que la première). Il attaque avec Finding It So Hard. Sa voix monte. Unique. Magnifique. Je frissonne déjà … Que dire de plus ?!?

Le lumières qui tournent. La fumée. Les colonnes monumentales : C’est le rêve. Par moment, on ne les voit même plus, ainsi positionnés à contre jour sur cette lumière aveuglante. Effets de lasers et de synthé (presque à la Jean-Michel Jarre … Comme quoi !) Il oscille sur lui-même comme un homme perdu. Puis viennent la transe, la fureur; il parcourt la scène comme un fou, prend des postures au raz du sol et se cabre avec fougue. Ça vous prend là. Il vous cueille comme ça par surprise et ne vous lâche plus, lui suffisant de lever un doigt pour faire se lever toutes les mains.

Puis Dave passe au drums et c’est Pollard qui reprend le flambeau. Ils disparaissent tous dans une lumière turquoise et je me sens juste totalement ailleurs … Il nous fait complètement planer lui aussi, avant de nous retourner comme des crêpes. Cassant les rythmes et nous tenant en haleine. Ils sont en totale apesanteur, dix bons mètres au dessus de la terre. C’est Rock. C’est intense. Puissant. Violent même. Darius Keeler met en route la «Machine à Bière» (surnommé ainsi par notre cher photographe : non pas pour une quelconque raison de consommation, mais pour ses incessants mouvements de l’avant bras 😉 !!) Ils sont faramineux ce soir encore. Pollard boxe avec son pied de micro. C’est toujours aussi physique et il fait monter le rythme de notre clappe plus vite, encore plus vite …

Puis, le moment que j’appréhendait un peu (je dois le reconnaitre) arrive : Miss Holly Martin fait son entrée. Elle n’est plus blonde d’ailleurs, mais brune, et sera notre seule chanteuse ce soir (un gros sniff … Pas de Maria Q). Toujours aussi jolie (parce que si je ne le dis pas, on va dire que je suis jalouse), mais avec toujours cette voix si claire et si haute. Trop claire. Trop légère … Non, Non, Non : je ne m’y fais pas et je vous promet que j’essaie ! Elle nous envoie le texte très cadencé de Hatchet et c’est le même sentiment qu’au Paloma qui me gagne : ce n’est pas que ce soit mauvais (loin de moi cette pensée), mais c’est vraiment trop éloigné pour moi de l’esprit global d’Archive. Sur les trois premiers morceaux, on est monté en puissance et en intensité et là : Poum, on redescend d’un coup !

Ceci étant, je prends sur moi. Rien ne me fera perdre de vue qu’ils sont là devant nous et que c’est un putain de concert, dans un putain de lieu ! Ils se préparent à chanter Sit Back Down tous les trois. Les garçons seuls pour commencer, puis tous ensemble. Et là, c’est franchement mieux. C’est elle toute seule qui ne me branche pas en fait. Ils sont à contre voix les uns par rapport aux autres, jouent avec la musique, comme trois sonorités qui se mêlent et s’entrecroisent. C’est très très beau et j’ai cette sensation d’entrer dans un monde parallèle. C’est énorme. Ils semblent totalement irréels et on les devine plus qu’on ne les voit. C’est magique. Dave chante. Et quand il se met à hurler, l’agitation monte encore d’un cran dans le parterre. Les garçons se retrouvent tous les deux face à nous, comme deux cowboys prêts au combat, avant de disparaitre à nouveau dans la fumée.

Holly est de retour pour ce qui est certainement le morceau que je préfère encore avec elle. Un Violently très Electro. Beau. Puissant. Un peu trop Dance Floor pour moi tout de même ce qui, je trouve, casse encore une fois un peu trop la dynamique d’ensemble. Sa manière de chanter est «trop jolie» en fait, tout en manquant cruellement du timbre et de la puissance d’une Maria Q. C’est vraiment un autre chapitre d’Archive, définitivement moins en adéquation avec mes affinités.

La prochaine est annoncée : Une chanson contre … «Tout ce qui fait chier !» Fuck You est juste monstrueuse et royale ce soir. Et putain que c’est bon quand il est habité et qu’il chante comme ça !! A la fin, il est tout sourire notre beau Dave. Beaucoup sont venus tout devant pour vivre ça d’encore plus près. C’est une très, très belle nuit, vraiment. Déferlantes de guitares sur sa voix qui semble implorer le ciel. C’est énorme !

Mais qu’entend-je ?? Non ?!? Ils vont pas nous faire You Make Me Feel avec Holly tout de même !! Ben si … Et je peux même vous dire que la voix Miss est doublée par celle de Pollard et que ce n’est pas pour rien (si ça c’est pas la preuve que la demoiselle manque d’étoffe). Et effectivement, seule : ce ne serait juste pas possible. Après, elle est pas mal comme ça. Moins poignante, mais plus Rock … Pourquoi pas !

Pollard annonce la dernière. Des anneaux de lumière habillent la scène, les arbres, la tour carrée … Bullets ! Elle sera superbe (je sais, je me répète, mais je n’ai plus de superlatif en fait !) Et après les avoir vu dans des endroits très différents, cette scène est clairement et dignement parfaite pour eux !

Pour les rappels, ils reviennent tous ensemble, sur le côté des colonnes monumentales, les bras en l’air pour nous applaudir. Cette chanson sera pour chacun de nous dans ce bel amphithéâtre … Again, rien que ça ! Celle-ci et Something I Can Never Have de Nine Inch Nails sont, pour moi, les deux plus belles chansons d’amour du monde (je persiste et je signe). Alors j’écris plus … J’écoute … Dave est déchirant. Fabuleux. Merveilleux … Je l’aime 😉 !!

Il plaisante sur le Fog et continue à nous éblouir avec Words On Signs … Et lorsqu’il chante « There’s nobody here for me now» … Comment vous dire … J’ai bien envie de me lever pour me proposer, mais je décide de tout de même rester digne 😛 !

Les lumières sont juste faramineuses. Ça monte et ça emporte tout sur son passage. Et je gagne le paradis lorsque Pollard se met à danser comme un forcené au milieu du tonnerre et des éclairs … C’est incroyable et absolument intemporel. Les derniers accords sont déments et le public est aux anges. Une fin tonitruante, pour un concert FABULEUX !!

Composition

  1. Finding It So Hard
  2. Wiped Out
  3. System
  4. Hatchet
  5. Sit Back Down
  6. Conflict
  7. Violently
  8. Black And Blue
  9. Fuck You
  10. Kings Of Speed
  11. You Make Me Feel
  12. Bullets
  13. 1er Rappel : Again
  14. Words On Signs
  15. Dangervisit

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Offi­ciel : http://archiveofficial.com

Ingrédients

Remerciements