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23 janvier 2016

My Rock

My Rock, ou pourquoi écouter France Inter le matin en allant travailler est une super bonne idée ! La présentation de ce ballet contemporain pas comme les autres m’a tout simplement mis l’eau à la bouche. Son concept ? L’envie d’un chorégraphe, Jean-Claude Gallotta, de mettre en danse ses chansons Rock préférées. C’est ainsi que ...

Affiche My Rock

My Rock, ou pourquoi écouter France Inter le matin en allant travailler est une super bonne idée ! La présentation de ce ballet contemporain pas comme les autres m’a tout simplement mis l’eau à la bouche. Son concept ? L’envie d’un chorégraphe, Jean-Claude Gallotta, de mettre en danse ses chansons Rock préférées.

C’est ainsi que la troupe Emilie Dubois nous balade durant une heure et quart à travers de grands noms du Rock anglo-saxon, en nous proposant une alternance de solo (un seul, mais de toute beauté), duos (garçon/fille, mais aussi garçon/garçon) et tableaux de groupe des plus énergiques et festifs.

Tout y est fait pour accrocher le spectateur. Des costumes simples, hyper modernes et laissant toute leur latitude de mouvements aux danseurs. Une musique qui ne boude pas les décibels, pour bien vous plonger dans l’univers musclé du Rock. Et des protagonistes qui s’éclatent (il n’y a pas d’autres mots), dansant merveilleusement bien, tout en riant et en criant même de joie par moment.

Les chorégraphies sont épurées et semblent beaucoup inspirées de l’idée d’utiliser les corps de façon un peu brute, ou plutôt brusque et vrai. Avec des gestes vifs et rapides. Une réelle captation de l’instantanéité des sentiments contradictoires que la musique Rock peut produire. Laissant pour autant apparaitre une belle complicité entre les danseurs.

En conclusion, une très belle soirée de danse et de Rock. Avec peut-être deux petits regrets  … Le premier étant qu’il n’y est pas de chanson de Bowie, non pas à cause de son décès tout récent, mais plutôt parce que sa place parait évidente parmi Iggy Pop, Velvet Underground ou encore Leonard Cohen. Et le second, qu’il y est au final trop peu de tableaux de groupe, alors qu’ils apportent une force et une occupation de l’espace que j’ai vraiment beaucoup aimé.

A voir donc pour les amateurs de danses et des autres. Peut-être même particulièrement par ceux qui ne sont à priori pas forcément fans de ballets, et pour qui un tel spectacle peut présenter une belle première expérience en la matière.

Sur scène

Jean-Claude Gallotta : Chorégraphie & Textes

Danseurs du Groupe Emilie Dubois :