« Steven Wilson – 4 1/2 My Rock »
25 janvier 2016

Nine Inch Nails – Feel The Pain

Date d’emballage Même si la pochette mentionne un enregistrement le 22 Septembre 1995 à Camden, c’est en réalité celui d’un 11 octobre 1995 à St Louis. Et celui-ci prend place dans le cadre de la tournée Outside Tour. Composition Terrible Lie March Of The Pigs The Becoming Sanctified Piggy (Nothing Can Stop Me Now) Burn Closer Wish Gave Up ...

Nine Inch Nails – Feel The Pain – Pochette avant

Nine Inch Nails – Feel The Pain – Pochette arrière

Date d’emballage

Même si la pochette mentionne un enregistrement le 22 Septembre 1995 à Camden, c’est en réalité celui d’un 11 octobre 1995 à St Louis.

Et celui-ci prend place dans le cadre de la tournée Outside Tour.

Composition

  1. Terrible Lie
  2. March Of The Pigs
  3. The Becoming
  4. Sanctified
  5. Piggy (Nothing Can Stop Me Now)
  6. Burn
  7. Closer
  8. Wish
  9. Gave Up
  10. Down In It
  11. Eraser
  12. Scary Monsters (David Bowie) – Duo avec David Bowie
  13. Reptile  – Duo avec David Bowie
  14. Hurt  – Duo avec David Bowie

Le grain de sel d’Arnaud

Fermez 2 secondes les yeux et imaginez une tournée avec le concept suivant : Nine Inch Nails ouvre la soirée et déroule un Set assez violent d’environs 1h10. Il n’y a pas de rappel. Mais, au lieu de cela, petit à petit, David Bowie et son groupe prennent part au Set de Trent Reznor et de ses musiciens, avant que ces derniers ne s’effacent pour laisser entièrement la place au Thin White Duke.

Alors si, rétrospectivement l’idée est superbe, replaçons nous à l’époque…

A ma droite : un Trent Reznor qui sort de la terrible tournée Self Destruct Tour, pendant laquelle alcool et drogue étaient à profusion, et où également le thème de Downward Spiral devait être à la fois lourd à porter et à défendre, soir après soir. Un tel mélange, c’est forcément explosif, comme en témoigne un autre bootleg DVD semi  officiel : Closure ! De plus, fin Août 1994, Nine Inch Nails a marqué les esprits en ne réalisant rien de moins que la meilleure prestation de Woodstock 1994, avec de la boue de la tête aux pieds ! Trent Reznor est alors un Bowie des années 70 : drogué, subversif et en passe d’être mis sur le piedestal des artistes hors normes.

A ma gauche : Un David Bowie un peu fatigué des tournées et qui ne garde pas un très bon souvenir de la dernière : Sound+Vision Tour. Il doit défendre à présent un nouvel album, Outside, assez conceptuel et pas forcément très bien accueilli par la critique !

Dans ce conteste, c’est David Bowie qui a envie de ce défi, ce cette sorte de battle entre deux univers assez différents, bien que convergents artistiquement parlant ! Il sait que le risque est énorme et surtout que les fans de NIN ne sont pas ceux de l’ancien Ziggy.

Le concept ne prendra d’ailleurs pas vraiment et s’arrêtera après la tournée américain de Bowie. Les salles changeaient radicalement de public entre les deux Sets : les fans de l’anglais seront au bar en début de concert tandis que des fans de l’américain quitteront la salle quelques titres après Hurt.

Pour autant, il reste, entre autre, un enregistrement comme Feel The Pain, qui prouve que c’était la meilleure idée du monde ! La magie y est totale pendant le duo et on y ressent réellement la convergence artistique !

Du set de NIN, on retiendra Sanctified et Piggy en version Remix : du pur bonheur !

Et, après Eraser qui sonne comme un début de transition, on assiste à la réunion de probablement deux des plus belles voix masculines du Rock. Tout simplement. Et, cerise sur le gâteau, les morceaux sont retravaillés, comme pour mieux se fondre dans l’univers de chacun des leaders. Hurt gagne ainsi une poésie presque lyrique, avec ses solos aériens de guitares. Reptile est, quant à elle, plus incisive !

L’enregistrement s’arrête après Hurt, mais la fin du concert, exclusivement dédié au Set de David Bowie existe également.

Bilan Sucré-Salé

Côté Sucre

Côté Sel