« Tom Odell Mika »
18 juillet 2016

Last Train @ Arènes (Nîmes)

Bienvenu sur les rails du Rock !

Conditions de mise en boîte

3 morceaux, librement dans les Arènes.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Nous sommes là pour la soirée Rock du Festival de Nîmes, avec Muse en tête d’affiche !

Et l’esprit Rock, il est déjà présent dès notre entrée dans les arènes, puisqu’on y entend déjà Last Train. Mince me dis-je ! Nous sommes si en retard que ça ?! Que nenni : pile poil à l’heure ! Quelques minutes suffiront à nous faire comprendre que le le jeune groupe de Mulhouse est tout simplement en train de faire ses balances, devant une fosse et des tribunes de plus en plus pleines ! Et pour une présentation de leur talent dans la plus belle enceinte de France, fallait oser commencer en réglant les instruments ! Moi je dis : c’est ça le Rock ! Et l’excuse du retard sur la route, ça c’est pour se donner bonne figure devant les organisateurs 😉

Blague mise à part, le sérieux reprendra quelques temps plus tard. Car si déjà les balances laissaient voir du bon, le passage en Live est assez magique. Le groupe n’a que peu de temps, comme toujours dans ces soirées Festival. Mais, le temps de 6 chansons, nous pourrons entendre une sacrée belle voix, accompagnée d’une solide guitare, d’une bonne basse et d’une batterie qui claque.

La soirée ne pouvait pas mieux commencer !

Etiqueté par Ysabel :

Je ne peux écrire ces quelques lignes sur le groupe Last Train, sans faire une spéciale dédicace à Thomas VDB et à son irrésistible chronique diffusée au cours de la non moins excellente quotidienne de Si Tu Écoute J’annule Tout (sur France Inter), dans laquelle il parlait de leur concert donné dans le TGV Lyon-Paris, à l’occasion du Festival Rock En Seine de 2015 … A écouter ou ré-écouter, je vous le conseille 😉 (Comme toutes les autres d’ailleurs !)

C’est donc par un biais peu orthodoxe que j’ai découvert ce jeune groupe de Mulhouse, venu en découdre avec la capitale. Et je ne le regrette carrément pas. Surtout lorsque je découvre que ce soir, ils ont décidé de commencer leur Set avec une intro pas mal décalée et très western, au son de Il Grande Duello (de Luis Bacalov) … Le décor est donc planté (ou pas), puisque voilà justement le bruit d’un train qui entre dans la plaine. Mais les quatre jeunes gens font alors leur entrée en scène, tous de noir vêtus. Bye-Bye le western et Bonjour le bon vrai Rock, avec l’envie de bouffer le monde entier qui va avec !

Je reste donc scotchée devant ce chanteur, qui se montre à la limite de l’hyper-actif à chaque fois qu’il lâche son micro, pour se donner entièrement à sa guitare. Voix cassée ce qu’il faut, voire même tirant vers le Blues par moment … Voilà ce que donne Last Train en Live (ils ont vraiment dû s’éclater dans le TGV !) Leur Rock laissant toujours la part belle à la musique, même quand elle se fait un peu plus lascive. De plus, ils occupent à merveille la scène (pourtant largement encombrée par le matériel déjà préparé pour Muse), jouant le suspens, manches et baguettes en l’air, à chaque fois qu’ils nous offrent une de leur reprise tonitruante. Oui, il est clair qu’ils me plaisent plus que bien ces jeunes rockeurs.

Côté public, les premiers rangs sont déjà hyper réactifs et ça tombe les blousons, côté scène … « Est-ce que ça va les Arènes ?! » nous lancent-ils sur une belle ligne de basse. Car ils maintiennent toujours la tension musicale. Et même lorsque les guitares se font plus douces, la batterie prend le relai pour nous rappeler qu’ils sont bien là pour nous donner le meilleur de ce qu’ils savent faire : du gros son Rock. Et je confirme que j’adore cette voix déchirée du chanteur, qui selon moi fait toute la différence. Tout comme leur musique quand elle devient atonique.

Ils profitent d’une petite pause pour nous expliquer qu’ils ne sont arrivés que 45mn avant le début de ce concert, mais que cela n’a pas d’importance, tant ils sont heureux d’être là. « C’est un plaisir inimaginable ! » (Comme quoi, quand on est bon, balances ou non … On est bon !) Et puis ils nous montrent à nouveau clairement qu’il en veulent, et cela plait plus que tout au public connaisseur de ce soir. Une belle ligne de poings levés apparait même dans la fosse, devant (toujours plus d’ambiance devant hein les gars 😉 !) et son petit lot de cornes vers le ciel, bien sûr. Ils en profitent d’ailleurs pour nous faire faire un coucou à Jefferson et à Florian, qui sont derrière aux consoles … Et même un second à papa-maman, à la suite duquel j’entends un « Oh c’est mignon ! » derrière moi 😉

Reste à partager une petite dernière qui porte bien son nom : Fire (Merci au passage pour la douche de bière offerte par mon voisin de derrière), même si elle nous propose un pont plein de douceur et un guitariste en mode assis sur le bord de la scène. Mais j’ai une règle d’or : toujours se méfier de l’eau qui dort ! En musique, elle cache souvent un tonnerre prêts à gronder. Et c’est le cas en l’occurence, les trois garçons terminant même tous autour du batteur, avec encore de l’énergie à revendre, pour clore une bien belle première partie de soirée.

Composition

  1. Drop By The Doves
  2. The Holy Family
  3. Jane
  4. One Side Road
  5. Leaving You Now
  6. Fire

Date Limite de Consommation

Site de Production

Page Bandcamp : https://lasttrain.bandcamp.com

Ingrédients

Remerciements