« Patrick Bruel Jela »
16 avril 2016

Birdpen @ Cargo de Nuit (Arles)

In The Company of Incredible Friends...

Conditions de mise en boîte

Librement, dans la salle et sur la mezzanine.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Birdpen et nous… Comme une malédiction… Nous les avions vu en ce même lieu en 2011 : un concert merveilleux, les larmes aux yeux ! Mais alors une interdiction de photographier pour une sombre mauvaise raison. J’avoue, à l’époque, avoir été méga triste d’avoir ce sublime Dave Pen (et son compère Steve Barnard, batteur d’alors) à portée d’objectif, mais de ne pas avoir le droit d’immortaliser le moment. J’ai eu ensuite l’envie de tenter le coup en Novembre 2015 et d’aller les voir à l’étranger, mais les dates étaient mal placées et trop loin de nous pour un déplacement de courte durée… La malédiction continuait ! Alors quand ce concert de 2016 s’annonce, une courte peur de revivre cette scoumoune m’a pris… Et puis non, tout se passe bien. Incroyablement bien même, avec ce Cargo de Nuit qui nous ouvre en grand ses portes ! Donc voilà, oublions le passé et vivons ce bel évènement. Dont je ne veux pas louper une miette !

Encore sur le nuage du Manchester Music Club Festival et, il faut l’avouer, après une journée de farniente sur Montpellier pour recharger avec zénitude les batteries, nous voilà devant la salle. Il est 18h et c’est la fin du Disquaire Day. Quelques Cds achetés, dont une compil d’inédits de Birdpen, quelques T-Shirt aussi et surtout quelques bières avec tout le monde : La vie est belle.

Et elle ne sera que plus belle quelques heures plus tard, quand ce beau groupe anglais monte sur scène, face à un public de fans et de passioné(e)s.

Je suis comme hypnotisé par le charisme toujours aussi évident de Dave, par la tranquillité de Mike, par la rigueur de Robert Lee et par la basse majestueuse de Yas. Ce show est bon ! Incroyablement bon même ! Et le public est tout à fait à la hauteur du groupe, pleinement à l’écoute : on voit ici et là des Ʌ sur les T-Shirts (sous le signe d’Archive), mais ce soir personne n’est là pour entendre Again, Numb ou encore Kings of Speed. Il est d’ailleurs à noter que personne dans le public n’en fera écho, comme un respect évident et déjà l’assurance de prendre son pied, sans devoir puiser dans cet autre répertoire de notre leader !

Non, ce soir c’est la part belle à un Rock torturé et tortueux, à une Electro douce mais percutante, à un son qui est propre à Dave et Mike. Cela fera d’ailleurs mouche pendant un peu moins de 2h ! 2h de bouches bées, de bonnes vibrations et de plaisir à l’âme. Il s’en suivra une petite déception que ce soit « déjà » fini, mais pour autant, ça figera un sourire un peu béta sur mon visage, moi comme sur un petit nuage, jusqu’au couché tard dans la nuit.

Merci Birdpen pour ce beau moment Live !

Etiqueté par Ysabel :

C’est une après-midi un peu particulière que nous passons aujourd’hui au Cargo de Nuit, puisque ce n’est rien de moins que le Disquaire Day … Avec vente de vinyles, d’affiches et de tee-shirts. Nous en profitons donc pour faire un peu de shopping culturel, mais surtout une petite dinette super sympa, comme toujours. Un début de soirée comme on les aime en un mot.

Arrivé dans la salle, on les attend avec impatience. Ils sont un peu en retard. Peut-être juste pour faire monter en nous l’envie de les retrouver enfin. Parce qu’il faut bien le savoir, David Pen & Colin Firth (qui n’a rien à voir ici) sont mes deux idéaux masculin ! Et oui, je le confesse.

De belles guitares rangées dans leurs racks. De la fumée. Des oiseaux blancs posés sur leurs antennes, trônant sur le rideau de fond. Musique qui commence avec une voix off … Et les voilà qui entrent tous les quatre sur scène. Premier morceau. Et déjà la voix de Dave qui te prend l’estomac. Que dire de plus ?! J’adore Birdpen. C’est incroyablement beau. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça l’est autant que Archive, mais en plus mélancolique. Ce qui ne veut pas dire en mollesse. C’est indéniablement moins Electro, mais bien musclé tout de même. Et quand ça doit péter, ça pète. A presque y perdre la perception de la voix même par moment.

Dave se plie sur son micro. Le visage tendu vers nous. Les veines du cou saillantes et la voix qui monte dans les aiguës. Mike et Yas grattent rageusement leurs cordes. Robert, à la batterie, le front baissé, met tout son cœur à l’ouvrage. Très Rock le répertoire de ce soir. Avec même plus d’Electro que ce à quoi je m’attendais. Sachant que ce n’est pas pour me déplaire, loin de là.

« Merci beaucoup. It’s very nice to be here ! » Et voilà Dave qui pose sa guitare pour prendre sa position fétiche, arc bouté sur son micro, les deux mains posées autour. Il est énorme. Comme à chaque fois. Ils sont énormes. Leurs trois corps vivant la musique. La scandant même. Et les voir ainsi, en petit comité si je puis dire, quand on pense aux salles couvertes par Archive : c’est tout simplement exceptionnel. Oui, vraiment un grand merci au Cargo pour offrir des artistes pareils, comme à portée de la main.

Batterie très martiale. Musique presque sourde, qui avance sur nous comme une lame de fond nous envahirait … C’est TCTTYA. Entêtante et pénétrante à la fois. Dave à genoux, qui joue en bidouillant ses boutons. Tous les quatre nimbés de lumière bleue. Totalement envoutants. Puis c’est la guitare de Mike, lui complètement dans sa bulle, qui semble prête à décollée tant elle est vibrante. Dégageant ainsi un parfum plus US. Grosse batterie et gros riffs. Alors, quand ils envoient la puissance, quand Dave se met à hurler … Ils emportent tout sur leur passage. Ils nous transportent. Surtout quand ils nous proposent « an old one » avec The Safety In Numbers Is Now Zero. Un OVNI que ce groupe. Qui nous offre un billet pour ailleurs, tout simplement. Magique et d’une intensité rare.

Et oui. Les seuls mots qui me viennent sont : De la balle. De la bombe. Avec des univers musicaux qui se superposent à la perfection, comme celui de The Chairman, avec son virage à 360°. J’adore. Une sorte de course musicale effrénée, durant laquelle on s’en prend plein les oreilles et les mirettes. Et qui se termine cash de chez cash. Electro, quand tu nous tiens. Dave levant le bras en l’air, pour le faire retomber avec la régularité d’un métronome sur son tambourin. Effet d’écho sur sa voix. Les quatre jouant même quasi les automates par moment. La guitare de Bird sur le contre ton, la contre voix musicale. Pen, lui, s’éclatant clairement, un demi sourire sur les lèvres (parce que concentré tout de même le garçon). Tous n’étant plus que coups de tête … Tout comme nous ! Nous saluant ensuite sur un final des plus tonitruants, avec une ligne qui continue après leur départ.

Sachant que la vieille, c’était l’anniversaire de notre Dave préféré, qui c’est qui se met à chanter Happy Birthday To You quand ils reviennent pour le rappel ?! Notre Arnaud bien sûr 😉 Le concerné en rit et nous souhaite un bon Disquaire Day en retour. Sans oublier un « Bravo for coming ». Belle introduction pour nous amener à la grande douceurs de I Travel Alone. Juste tous les deux, Bird & Pen. Dans une lumière qui vibre comme celle d’un vieux projecteur de salle de cinéma. C’est très irréel. Très beau aussi. Superbe même.

Puis les deux autres musiciens reviennent pour Trust. Encore un nouveau morceau. Joué seulement pour la seconde fois en Live ce soir. Presque juste pour nous donc. Beaucoup de fumée. La voix de Dave qui se détache beaucoup de la musique, comme suspendue, à son rythme propre, à lui … Jusqu’à ce qu’elle explose à son tour. La vache ! Que dire ?!?

« It’s gone to be the last song … He’s Bird, I’m Pen and you are you ! » Only The Names Change avec leurs deux voix ensembles, toutes en harmonie. Puis la batterie qui monte de plus en plus en intensité. Et Bim ! Prend toi ça dans la tête !! Chacun étant sur un pied, à tour de rôle. Emporté par leur guitare. Ils sont faramineux tous les quatre. A trois autour du batteur pour terminer. Les guitares de Mike et Dave manches vers le sol. Et Bird qui salue à la bière, comme tout bon anglais qui se respecte 😉

Composition

  1. Intro : Lake’s Demand For An Interlude
  2. Like A Moutain
  3. Into The Blacklight
  4. Took It
  5. TCTTYA
  6. Alive
  7. Lifeline
  8. The Safety In Numbers Is Now Zero
  9. The Chairman
  10. Off
  11. Rappel : I Travel Alone
  12. Trust
  13. Only The Names Change

Site de Production

Date Limite de Consommation

Ingrédients

Remerciements