« Arthur H Deportivo »
05 mars 2015

Alejandra Ribera @ Salle de l'Étoile (Châteaurenard)

Escale en Avignon ... Sur le chemin menant de Buenos Aires à Edimbourg !

Conditions de mise en boîte

Librement, dans la salle.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Je ne sais pas vous, mais moi j’aime les premières parties d’un concert… Je l’ai d’ailleurs souvent écrit dans mes chroniques. Ce soir ne fera donc pas exception, tant l’univers et la musicalité d’Alejandra Ribera sont des atouts évidents.

En quelques secondes, la jeune canadienne (aux parents argentin et écossais) nous amène à flotter dans l’air et nous emmène sans effort dans sa montgolfière. On y est bien ! Et, pour tout dire, on espère même rapidement y retourner 😉 .

Etiqueté par Ysabel :

Avec un vent et un froid de malade … Voilà sous quels éprouvantes hospices je découvre la jolie Salle de L’Étoile de Châteaurenard. Mais qu’à cela ne tienne : Nous sommes des vaillants 😉 ! Et notre récompense arrive bien vite, sous la forme d’une jolie demoiselle qui monte sur scène, vêtue d’une robe bleue électrique et dotée d’une longue chevelure brune. Un contrebassiste et un guitariste ayant également pris place de chaque côtés d’elle. Une voix très chaude et un peu étouffée, grave et légèrement éraillée s’élève alors … Capable de descentes assez surprenantes et accompagnée de gestes saccadés, pour une interprète totalement habitée. J’en suis déjà certaine : ce soir va encore être l’occasion d’une bien belle découverte musicale.

Puis elle nous adresse quelques mots et cela est confirmée : Alejandra Ribera est bien québécoise ! (Rigolo tout de même combien ces chanteurs tout droit venus de Montréal ont autant d’accent au parlé et si peu au chanté). Elle nous annonce une chanson dédiée à la déesse grecque de la guerre … Et d’un coup, cette voix prend comme son envol, tantôt parlé, tantôt chantée, pour une ballade Folk très plaisante. Et, avec les garçons qui s’occupent des chœurs, elle en devient même entrainante. Voire presque troublante … Goodnight Persephone.

Les instruments sont ensuite utilisés en percussions, pour nous dévoiler une nouvelle facette de cette bien surprenante artiste. Et nous nous retrouvons en un instant devant une chanteuse espagnole, tant dans les gestes que dans la voix … Une artiste caméléon en somme. Elle laisse parler son corps sous une pluie de lumière pendant les ponts musicaux … Voix de tête, voix de ventre ou de gorge : tout est utilisé et surtout maîtrisé.

Puis c’est le Folk qui revient nous titiller les oreilles. Mais qu’importe, puisque tous les styles lui vont et qu’elle va de l’un à l’autre sans perdre un seul instant le fil de son Set. Sa voix de faisant Rock, Blues ou andalouse au gré de ses envies … Chacune écrivant une nouvelle page de son histoire. Mais celle de 500 Miles se fait déchirante pour accompagner un très beau jeu de notes avec sa guitare, pour ensemble s’accorder en un final puissant et bluesy … Si ça ce n’est pas du talent, que demander de plus ?! Tout s’emballe. Les instruments sont joués, frappés. Et les paroles sont même oubliées, pour laisser place à la folie de son inspiration.

Mais avant de nous laisser avec Arthur H, son esprit espagnol est de retour. Spécial cette fois de passer de l’un à l’autre et un peu perturbant pour moi, soyons honnête. J’ai vraiment été si embarquée par la précédente, que j’ai du mal à faire la transition. Mais ce n’est que le temps d’une chanson, puisque Folk sera la toute dernière. Et cette fois, la joueuse Alejandra nous offre même de belles vocalises, avant de se transformer en oiseau siffleur … Puis elle se remet à chanter avec, sur les lèvres, le plus radieux des sourires au monde. Et elle termine en nous remerciant, avec beaucoup de simplicité et de sincérité, les mains en prière, juste avant de quitter la scène.

Composition

  1. Higher
  2. Goodnight Persephone
  3. No Me Sigas
  4. I Want
  5. 500 Miles
  6. Relojes
  7. Carry Me

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://alejandraribera.com/fr/

Ingrédients

Remerciements