« Marina Kaye Septembre »
18 octobre 2014

Kyo @ L'Usine (Istres)

De retour pour une nouvelle danse !

Conditions de mise en boîte

Trois premiers morceaux dans les crash barrières réduite à un minimum d’espace encombré de caissons de basses.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Je ne vais pas tourner 107 ans autour du pot : Non,  je ne suis pas touché par ce genre de Rock aux paroles en français. J’avais déjà cette crainte avant d’aller au concert et elle s’est hélas confirmée.

Je ne peux d’ailleurs l’expliquer, mais je pense être trop imprégné par le Rock anglo-saxon, cequi fait qu’écouter des paroles en français me fait directement penser à un pastiche à la sauce des Inconnus (du style « C‘est toi que je t’aime …. vachement beaucoup !! »).

Moi, il me faut un Rock hyper engagé (genre No one is innocent) et/ou hyper poétique (genre Détroit ou Nevchehirlian) pour que je puisse lâcher prise et me laisser emporter par la musique.

Pour autant, je n’ai vraiment aucun reproche à faire à ce très bon groupe : chacun tient la dragée haute à son poste et se donne à fond, aidé par une mise en scène et des lumières de TRES grandes qualités ! C’est vraiment un très beau et bon spectacle.

Non, vraiment, c’est moi et uniquement moi le soucis et c’est ce qui fait que je n’ai pas aimé.

Petite remarque sur l’extrême chaleur qui a régné toute la soirée !! Un truc de dingue à rendre jaloux le moindre hammam, et la quasi certitude de choper un méga coup de froid en ressortant de la salle. Ne manque-il pas un poil d’aération (même les portes de sécurité ouverte) quand une foule est chaude comme la braise ?!?

Etiqueté par Ysabel :

Après le départ de Septembre, changement de scène avec en fond sonore … Lana Del Rey !! Encore devrais-je dire, puisque son dernier album a tendance à tourner en boucle pendant les inter-scène de beaucoup de salles de concert. Ceci étant, c’est sans doute la seule façon de l’entendre dans ce genre de lieu, aux vues de ses multiples annulations diverses et variées de tournée (ceci n’ayant absolument rien à voir avec ce soir, mais bon, je le dis quand même !)

Extinction des lumières et premiers cris. Et Puis …? Et puis rien. Personne. Et longuement personne même. Mais par contre, quand ça démarre, et bien ça ne fait pas semblant ! Et je comprends mieux la ligne de retours qui a pris place dans les crashs. A noter au passage un petit marche pied très bien pensé pour le chanteur, ce qui fait que le public peut mieux profiter de lui. Ils sont tous de sombre vêtus. On commence à entrer avec eux dans un Set qui se présente comme bien musclé … Et puis d’un coup : plus rien. Trop de son tue le son peut-être 😉 Dans tous les cas, plus de son, ça c’est sûr. Avec un chanteur qui, bien qu’énervé, donne plutôt bien le change et un batteur qui devient le seul à pouvoir s’exprimer et qui en profite ! Le public lui aussi fait tout pour que passe ce mauvais moment mais, il faut être honnête : c’est la loose. Du coup, ils sortent sur l’alarme qui se met à hurler (pas forcément rassurant comme truc). La vache, ça c’est de l’entrée en scène !! Fin de l’alarme (c’est déjà un bon début), mais les lumières s’éteignent à nouveau … C’est long et on a eu peur, mais on y croit … Et puis non, toujours rien 🙁

Un démarrage donc des plus laborieux (mais auquel ils ne peuvent absolument rien, bien sûr). Alors au retour des enfants prodiges (Ouf !), le public est si content de les retrouver que tout est oublié. « Bienvenue sur le Graal Tour ! » Ils ont tous le sourire. Aucune trace de tension … On peut enfin y entrer dans ce concert. Et, dès le premier morceau, ce qui saute aux yeux c’est le bel échange qui s’installe tout de suite avec la salle de L’Usine. Un public très fan d’ailleurs, avec tout le monde qui chante. Mais, sincèrement, autant de retour sur les basses, ça devient limite audible par moment et c’est super dommage à mon avis. Mais bon.

Ils sont déjà en nage et, si ça continue comme ça, ils risquent bien mourir de chaud avant la fin ! Qu’importe : ce qui compte, c’est qu’ils donnent tout. Qu’ils nous font profiter de très longues intros. Et surtout que les jeux de lumières sont magnifiques … Il me semble à chaque fois que la salle entière chante chaque morceau et, une Usine qui chante comme ça, ben c’est vraiment beau. En plus, scéniquement, c’est plutôt fort. Benoît est là, perché sur son bloc, les mains autour de son micro ou de son visage … Il n’y a pas à dire, c’est définitivement un beau groupe que nous avons sur scène.

Les premières notes font mouche à chaque fois. Les bras se lèvent. Les paroles sont sur toutes les lèvres. De jolis moments de complicité et d’échanges contrebalancent un son toujours très fort, trop fort même, qui ne permet pas toujours de les entendre chanter. Je me répète, mais vraiment vraiment dommage.

Le moment du Free Hug est annoncé avant Respire (quelle bonne idée vu comment on transpire 😉 !!) Flo dit se sentir presque trop chaud et, on le rassure : nous aussi ! Derrière lui, les autres enchainent tout en discrétion, mais on voit que ça s’amuse bien tout de même. Et c’est donc lui qui va chanter seul Comment Te Dire, Benoît ayant quitté la scène. Mais, du coup, ce son quasi acoustique est presque plus sympa en fait. Même si, sincèrement, je pense de plus en plus que nous allons mourir avec cette chaleur.

Retour d’un Benoît qui s’est changé (tu m’étonnes !) et qui arbore deux chapelets autour de son cou, en plus de l’inscription « Like a Rolling Stone » dans le dos. Belle manière de mettre le clavier en valeur sous sa douche de lumière en arrière scène … C’est ainsi que commence Sarah. Alors, c’est sans doute mon cœur de midinette qui parle, mais cette première partie de chanson toute en douceur, avec la voix du public pour sixième instrument, ça me touche. Mais après, quand ça redémarre en puissance … Et bien c’est encore une fois trop fort pour moi.

Petite pause qui va donner l’occasion à Benoît de nous parler un peu d’eux. Ça fait 20 ans que le groupe existe (et oui), alors à présent c’est un peu comme une famille, tout comme la Kyosphère comme il l’appelle. Pierre vient se planter tout devant. Sur l’écran derrière eux en forme de Y, un visage de femme apparait … Et il faut avouer que c’est plutôt une bête de scène qui évolue devant nos yeux. Parfois les enchainements me surprennent … « Est-ce qu’il vous reste un peu d’énergie ?! Ok. Celle-là, je veux bien que vous la chantiez avec moi ! » Alors forcément, ça fonctionne plus que bien côté salle. De toute façon, tout ce qui lui est demandé fonctionne à merveille sur ce public. Et comme notre chanteur est plus que gentil, il partage même sa bouteille d’eau 😉

Intro de violon. Images d’amour … Sad Day, un peu comme un intermède. Puis Florian reste seul à nouveau, et comme ça fait du bien cette pause en tête à tête avec lui pour un petit voyage sur La Route. Une très belle chanson, avec un texte très touchant. Et qui s’enchaine avec Révolutions dans une ambiance définitivement plus intimiste, dont nous allons sortir par la clappe qui monte dès que tout le monde reconnait Le Chemin qui commence, comme une belle communion avec la salle. Avant d’entamer la dernière, Benoît (qui est revenu) s’excuse presque pour sa coquetterie de tout à l’heure, en nous disant : « C’est la première fois de ma vie que je me change en concert ! C’est pas pour faire comme Beyonce, mais juste parce que j’était vraiment trempé ». Il est évident qu’on ne lui en veut pas une seconde et que durant tout ce Set il aura montré sa simplicité et sa sincérité. Le fond de scène s’enflamme, à l’unisson avec le public, et White Trash va se terminer sur un incroyable déchaînement musical.

Après une petite pause, ils sont de retour (et inchangés cette fois … J’aurai cru le contraire). Une femme semble se noyer sur l’écran. Il est clair qu’il y a toujours un côté sombre à leurs chansons. Le public est encore et toujours très présent, malgré le temps écoulé, l’attente du début, la chaleur ambiante… Et j’en suis plus qu’admirative, parce que ça, ce sont des fans ! Des fans qui chantent et qui lèvent encore le bras comme au premier morceau. Sur scène, ils sont tout aussi heureux. Certainement en grande partie parce que ça faisait longtemps, très longtemps même sans scène et qu’ils sont terriblement heureux d’y revenir. Juste une Dernière Danse. Et oui, je le reconnais de bonne grâce : moi aussi je la chante. Même si un certain photographe à côté de moi se fout de ma gueule 😉 Et on le fait tous si bien, que Benoît nous applaudit avec un sourire et surtout un regard empli de remerciements sincères. Le public est aux anges et va continuer à chanter ainsi, même après leur départ.

Ils reviennent donc en nous demandant : « Est-ce que vous êtes prêts à Tout Envoyer En L’Air ?!? » Joli rassemblement collectif autour du clavier, après que Flo ai piqué la place sur le petit marche pied … Une très belle fin pour un concert qui l’aura été tout autant.

Composition

  1. Récidiviste
  2. Contact
  3. Je Saigne Encore
  4. Enfants Du Solstice
  5. Respire
  6. Comment Te Dire
  7. 3 Lettre
  8. Poupées Russes
  9. Sarah
  10. Je Cours
  11. XY
  12. Le Graal
  13. L’Equilibre
  14. Sad Day
  15. La Route
  16. Révolutions
  17. Le Chemin
  18. White Trash
  19. 1er Rappel : Born To Kiss
  20. Nuits Blanches
  21. Dernière Danse
  22. 2ème Rappel : Tout Envoyer En L’Air

Date Limite de Consommation

Site de Production

Page Officiel : http://www.kyomusic.com

Ingrédients

Remerciements