« Frédéric Nevchehirlian Isaya »
26 juin 2013

Miss Parker @ Hôtel de la Musique (Marseille)

Miss Parker : Ça brûle de l'intérieur !

Conditions de mise en boîte

Libre à 100%.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Soirée bière / Cold Wave / Post Punk -> Ben revoilà mes 25 ans, à attendre mon énième concert de The Cure en écoutant du Siouxise, du Bauhaus et du Dead Can Dance ! En résumé, c’est un sacré bon moment, sans aucune fausse note et avec énormément d’humour et de plaisir partagé !

Miss Parker, ce putain de bon groupe, mérite d’être écouté ailleurs que dans ce 14m2 car ça devrait plaire à un sacrée nombre de paires d’oreilles (sauf les rappeurs du quartiers Nord mais c’est pas grave 😉 )

Etiqueté par Ysabel :

Ce soir, nous avons le privilège et l’honneur d’avoir un rendez-vous «en toute intimité» avec Miss Parker (rencontrés au Cargo de Nuit lors de la soirée Esprit Musique). Double découverte donc, d’une part de leur petit univers à eux et d’autre part de l’Hôtel de la Musique, situé près du quartier de la Valentine à Marseille.

Nous somme accueillis par Mister Franck lui même, sur le parking, et nous le suivons jusqu’à leur repère secret … Tout le matos est en place. Une petite carte postale de Abbey Road punaisée sur un mur. De la bière ramenée d’un festival allemand (faite avec l’eau filtrée des lacs, s’il vous plait !) Et un réglage des guitares, en prenant des news musicales des uns et des autres, tout en faisant un debrief de notre soirée partagée au Cargo.

La répet peut donc commencer … Et ce sera avec trois nouveaux morceaux, qui n’ont pour le moment ni titre, ni parole. Juste du bon gros son qui envoie les pieds. Que des guitares (dont une basse bien bien sûr) : J’adooore !!!

La première, je l’appellerais «Celle qui attaque pêchue» comme l’annonce Christophe et, aux premiers accords, je retrouve ce petit son à la The Cure qui m’avait déjà titillé les oreilles l’autre soir. C’est la basse de Stéphane qui attaque, sur la ligne de clavier envoyée par la machine. L’ensemble est encore une fois hyper dynamique et leur disposition en triangle apporte encore plus de force à l’ensemble. Chacun est dans son attitude, la même que celle qu’ils ont sur scène : Christophe hyper zen, Stéphane un pied toujours en avant (très entrant dans la musique) et Franck toujours aussi Rock !

Leur jeu est puissant et subtil à la fois … Il n’y a plus que les paroles à trouver en fait. Et cela se fera certainement comme à leur habitude : de manière collégiale et surtout sans se prendre la tête !

Le départ de «James Bond» est, lui, très Electro. C’est de la musique à suspens, comme je l’appelle, qui ménage les effets pour vous tenir en haleine … Et sa petite surprise promise : le thème du célèbre Agent 007 qui est repris au milieu et qui vous arrive comme ça, tout d’un coup, comme un clin d’œil.

Pour la troisième, une ligne de drums mêlée de carillons emmène l’intro pour un départ décalé et tout en douceur, à la Rockababy (en un peu plus musclée tout de même !). La guitare de Bond est très sonnante cette fois et la ligne dissonante qui s’en suit joue de tout cela avec beaucoup finesse.

Mais fini les nouvelles compos. On va repartir sur les morceaux qui sont en cours d’enregistrement pour leur maxi qui est à sortir d’ici la fin de l’année, normalement. Nous passons donc à du chanté avec Colder (et même du pas chanté depuis longtemps apparemment !). Alors on démarre … Et il trouve qu’il la chante super bien : Et oui, il y a le playback qui est parti en même temps !! Ils reprennent donc après quelques moqueries à l’encontre de Christophe qui s’est donc planté 😛 Et avec cette voix décalée de Franck qui se plaque sur la musique, c’est comme en Live : Ça le fait carrément !

Petites antisèches (au cas où). Sa voix est peut-être encore plus mise en valeur avec le God qui suit. Un peu plus lascive celle-ci. Du genre : on attend la montée et surtout l’explosion. Ça entre littéralement en toi. Avec une petite Chris Rea touch, comme le dit Stéphane.

Petite discussion sur la difficulté à trouver un bon nom de groupe avant d’attaquer It Comes. Alors pourquoi Miss Parker ? Et bien à cause de la fille dans la série Le Caméléon, tout simplement. Puis on retourne à la musique et à une guitare new-wave à ma droite que j’adore définitivement. Et la sensation, au fur à mesure que cette écoute avance, que leurs anciens morceaux sont moins dans la puissance que les nouveaux. Plus années 80 aussi, dans le son. En tous cas, ils sont tous trois d’une zenitude à toute épreuve, ce qui est amusant et presque paradoxale avec leur musique.

Nous allons aussi retrouver les rugissements de grosses cylindrées de l’intro qu’ils nous avaient offerts à Arles. Très «musique de film», avec ces guitares qui grondent. Ils envoient le bouzin pour du bon gros Rock comme on les aime ! Et la voix de Franck quasi seule sur les quelques accords de The Unknown, ça le fait grave. Tant et si bien que c’en est même presque troublant.

Avant de terminer, nous aurons aussi un petit passage par I Lost et son amusant paradoxe du Rock des guitares et de l’Electro des machines. Sans oublier Funeral, Le titre Pink Floyd avec Le passage Pink Floyd de Franck à la guitare (Si, si, on confirme et on est tout à fait d’accord avec Christophe. Désolée Franck 😉 !!)

En tous cas merci à vous, vraiment. Merci pour votre accueil. Merci pour votre gentillesse. Et surtout, un grand Merci pour votre talent Messieurs.

Composition

  1. «Celle Qui Attaque Pêchue»
  2. «James Bond»
  3. «…»
  4. Colder
  5. God
  6. It Comes
  7. Something
  8. Instrumental
  9. Feelings
  10. The Unknown
  11. I Lost
  12. Funeral
  13. We Dance
  14. Halo

Date Limite de Consommation

Site de Production

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Ingrédients

Remerciements