« Charlie Winston Yannick Noah »
03 juin 2012

Daby Touré @ L'Usine (Istres)

Une première partie pleine de poésie.

Conditions de mise en boîte

Librement dans la salle. Je dois avouer qu’ayant tout juste acquis le 200 mm f/2, je me suis plutôt amusé avec lui. Puis, pour rester dans les focales fixe, ce fut le 85 1.4 et un peu de 24 1.4. Rien retenu en 24mm, car rien de bien percutant.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

Particulièrement été touché par ce set ! Daby chante une bien belle langue qui nous emmene loin. Sa présence sur scène est évidente et sans faire de chichi, il capte une foule sans soucis !

C’est l’une des très bonne surprise qui donne tout l’intérêt des premières parties, comme espace de découverte et de coup de coeur.

Etiqueté par Ysabel :

C’est Charlie Winston en personne qui va venir nous présenter l’artiste qui va assurer sa première partie. Un ami Spécial (ce sont ses mots) … Alors il nous demande de lui offrir une grande et belle clappe pour l’accueillir sur la scène de L’Usine, ce soir.

Daby Touré prend place tout seul devant un rideau noir, sa guitare à la main et commence à chanter dans une langue qui m’est inconnue (cet artiste vient de Mauritanie), mélangée ensuite à de l’anglais, avec une belle voix folk qui monte dans les aigües sans aucune difficulté. Le tout sur une musique pleine d’émotion, aux mélodies très chantantes.

Les bravos demandés tout à l’heure par Charlie Winston partent du public sans se faire prier. Il réussi à nous embarquer dans son univers, mais il faut reconnaitre que tout est dans la voix, parce que pour être honnête, le jeux de guitare me semble un peu léger. Même s’il trouve d’autre ressources à l’instrument quand il commence à la transformer en percu, voire même à improviser un petit solo, emporté qu’il est par le tempo.

A chaque morceau, l’ambiance monte d’un cran. Bravo, sifflets … Ça monte gentiment.

«Vous avez la forme ce soir ?» … Et comment !! On reste dans des mélodies plutôt folks, aux couleurs de musique du monde, ce qui donne beaucoup d’originalité et de caractère même aux chansons interprétées en dialecte mauritanien (je ne suis pas assez experte pour vous dire lequel).

Par moment, il ralentit ses mélodies entraînantes, comme le temps d’une prière, puis reprend de plus belle, pour terminer par un rythme encore plus enlevé qu’au début. Il saute, porté par l’élan de sa guitare, les yeux mi-clos. Il demande une clappe, qu’il soutient en transformant encore une fois l’instrument à cordes en percussion, tapant sur le bois, tapant sur les cordes. Il embarque toute la salle dans son voyage et, avec l’aide de sa Box, sa voix se démultiplie à l’infini pour chanter à l’unisson.

Dans ce tourbillon, il nous propose une petite pause, avec une chanson en français, co-écrite avec Maxime Le Forestier : Iris. C’est un nouveau morceau, pour l’interprétation duquel il nous demande notre indulgence … Peine perdue. Parce qu’elle est magnifique et les applaudissements du public le lui prouve sans aucun souci. Il reprend ensuite sur une musique toujours aussi enlevée et enjouée (après, hélas, ne pas comprendre les paroles donne peut-être un peu moins de relief et rend parfois un côté un peu répétitif au tout). Mais il repart dans son jeux si particulier de guitare, mi-cordes mi-percu. Il enchaîne les derniers morceaux direct et là je dois dire que, finalement, je suis plutôt impressionnée niveau guitare. Il en arrive même à faire chanter la salle, qui apprend du même coup une nouvelle langue. Une sacrée fin … Suivie par l’annonce d’un album tout beau tout chaud à sortir dans deux semaines et une auto-promo faite par Charlie Winston himself … S’il vous plait !!

Composition

  1. Angel
  2. Amundo
  3. Chez Les Autres
  4. Mi Wawa
  5. Iris
  6. Mon Lang(u)age
  7. Mariko

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Myspace : http://www.myspace.com/dabytoure

Ingrédients

Remerciements