« Zaza Fournier Déportivo »
06 juillet 2011

Charlélie Couture @ Parc François Mitterrand (Châteauneuf les Martigues)

Un artiste inclassable qui navigue entre les genres et les générations

Conditions de mise en boîte

Trois chansons et puis c’est tout. Le concert étant à places assises, je n’ai pas voulu déranger en me mettant entre le premier rang et la scène. J’ai donc favorisé le 300 mm et des plans plus lointains ou alors sur un côté de la scène. Pas très heureux de cette session, les lumières étant très contrastées, avec énormément de contraste sur le visage de Charlélie.

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’avoue ne pas trop connaître l’artiste mais son concert m’a globalement plû ! Un doux mélange de style qui colle parfaitement au personnage. Le concert a été, pour moi, peut-être un peu long (plus de 2h) et le froid ambiant (méchant mistral) n’a pas aidé.

Etiqueté par Ysabel :

De retour dans le cadre bucolique du Festival Sous Les Pins, mais pour un concert assis cette fois. Il y a toujours ce magnifique décors naturel, agrémenté de plantes et de fleurs au pied de la scène. Tous les détails sont pensés pour que rien ne dérange le regard : les claviers et les retours sont masqués par de petits éléments de bois … Décidément, c’est vraiment aussi beau qu’hier !!

La musique d’ambiance et les lumières cessent d’un coup, les musiciens prennent place dans la fumée devenue bleue et Charlélie fait son entrée après une petite intro musicale. Il apparait dans un look improbable : sorte de voyageur de Compostelle Rockeur (veste avec le symbole de la paix, feutre noir, lunettes de soleil à branches pailletées, jeans retroussé en bas et foulard multicolore, seule touche de couleur, mis à part la basse jaune en arrière plan).

Sa voix si particulière, avec ce timbre inimitable, monte dans les airs devant un public médusé et ce Bob Dylan à la française nous offre sa musique, accompagné par des musiciens hors-paire, qui ont l’air de s’éclater derrière lui. C’est le démarrage de leur tournée d’été et ils comptent bien en profiter. Le lieu s’y prête : le cadre, le son (parce que Charlélie, sans pouvoir profiter des paroles … ce n’est pas possible !). Tout y est parfait !!

«Moi qu’on dit être si singulier, pourtant je ne suis pas tout seul : il y a Quelqu’un en Moi. Quasiment chaque morceau se voit ainsi introduit par un petit mot, une petite leçon de vie. C’est amusant de voir le paradoxe entre les attitudes hyper rock des musiciens et sa zenitude à lui. Ses textes sont pour moi de la poésie désenchantée des temps modernes.

Il tombe son chapeau. Nous parle du temps que l’on peut parvenir à ralentir en en faisant de même avec les battements de nos cœur. Il part dans un duo infernal, face à face avec son son guitariste à dreads … Et quand sa fantastique voix part dans les aiguë, je suis aux anges.

Après, une petite pause, il nous revient en bras de chemise et micro en main. La musique le parcours et il ne peut se retenir de danser sur place. La musicalité de chaque morceau est passionnante et fourmille de trouvailles. Les jeux de lumière sont de toute beauté : tout particulièrement sur Le Phenix (très belle chanson sur Grade 0) où les fumées vertes rende une impression de fin du monde.

Avant de nous offrir La Ballade du Mois d’Août, Charlélie nous raconte que lorsqu’est née cette chanson, elle avait l’air comme les autres sous ses doigts. Puis elle a pris de l’importance … Et son envol. C’est très touchant de l’entendre ainsi parler de son travail. Mais n’allez pas penser que l’ambiance est à la nostalgie. Pas du tout ! Il rit, il cabotine, nous demande si on en veut encore et nous emmène ainsi avec lui jusqu’au bout du set.

Pour les rappels, il va encore nous ouvrir quelques petites portes sur son monde. Un hommage à New-York (où il va pour se reconstituer) et puis aussi bien sûr Comme Un Avion Sans Ailes : «Une chanson sans laquelle je ne serais peut-être pas là» nous confie-t-il. La fin du concert se déroule en totale osmose avec le public. Tout le monde se lève, quitte son siège et on va terminer avec Vie Facile, où tout ce petit monde prend des airs de Big Band : deux guitares sèches, le batteur qui a préféré attraper un trombone, le bassiste qui est passé à la batterie et le clavier à l’accordéon. C’est sur cet air en fête qu’il va reprendre chapeau et lunettes, saluer ses camarades de jeu et les laisser finir seul. Une très belle seconde soirée pour ce festival, que j’aurais vraiment plaisir à retrouver l’année prochaine.

Composition

  1. Tu Joues Toujours
  2. Quelqu’un en Moi
  3. Underground PM
  4. Une Certaine Lenteur Rebelle
  5. Ta Phosphorescence
  6. Les Statuts de Ma Liberté
  7. Keep on Moving
  8. Bob le Prophète
  9. Le Menteur de Métier
  10. Le Phenix
  11. M’enfermer avec Toi
  12. La Ballade du Mois d’Août
  13. Oublier
  14. Encore
  15. 58 Street
  16. 1er Rappel : Jacobi
  17. Comme un Avion Sans Ailes
  18. 2iem Rappel : L’histoire du Loup
  19. Vie Facile

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://www.charlelie.com/

Ingrédients

Remerciements