« Dans l’Arène de Picasso Lars And The Hands Of Light »
16 juillet 2011

Catherine Ringer @ Ile du Gaou (Six Fours les Plages)

Une superbe soirée avec une reine du rock ! C'est notre Iggy Pop française !

Conditions de mise en boîte

La zone photographes c’est sympa, mais c’est bon pour les trous de nez en gros plan. Me suis donc échappé une bonne chanson et demi sur les 3 autorisées, pour shooter au 300 de 10 à 20 mètres selon le plan souhaité.

Une fois tout devant, je ne me suis pas senti à l’aise et je n’ai pas sorti de photo miracle, si ce n’est les quelques présentées ici (et encore, moyennement satisfait du résultat).

Chronique

Etiqueté par Arnaud :

J’avais eu la chance de voir Les Rita à Arles il y a quelques années et j’avais pris un pied monstre, tant à l’écoute des standards, que des nouveaux morceaux. Le Duo marchait à merveille !

Catherine aujourd’hui seule c’est forcément autre chose et j’apprécie la volonté de vouloir tourner la page et de jouer ses chansons sans donc chercher à surfer sur une nostalgie probablement douloureuse.

Son énergie est restée intacte et son envie de partager un bon moment évident !

J’ai donc en conclusion adoré son concert et je compte la revoir dans quelques mois à Marseille.

Etiqueté par Ysabel :

Maintenant que la nuit est tombée, la scène se prépare à recevoir Catherine Ringer. (Des techniciens acrobates montent même en haut des tubes d’acier pour mettre en place les derniers spots). C’est une première pour moi que de l’entendre dans un autre répertoire que celui des Rita Mitsouko et le public est tellement excité, qu’il applaudit même l’accordage des instruments, en criant «Catriiine Catriiine !!», n’en pouvant plus d’attendre. Mais ce retard n’est pas le fait de Catherine justement, mais de celui d’Eddy, le bassiste, qui est à la bourre. Alors elle vient sur scène, pour nous demander de l’appeler avec elle. «Dis moi oui, Eddy !!» commence-t-elle à chanter … Cela va donner lieu à un démarrage plutôt rigolo du concert.

Cette arrivée toute simple est vraiment digne de la grande dame que nous avons devant nous sur scène. Elle est très belle, sobre (toute de noir vêtue), classe et incroyablement sexy à la fois. Dès qu’elle commence à chanter, étant au premier rang, je suis très impressionnée par cette manière qu’elle a de vous regarder droit dans les yeux. Comme si elle n’était là que pour vous. Sa voix si particulière est d’une grande puissance et le public est vraiment totalement séduit.

Quand à Catherine : elle s’éclate littéralement. Elle est partout, danse dans tous les sens et passe son temps à mettre en valeur, les uns après les autres, ses musiciens … Avec une tendresse toute particulière pour son guitariste, qui n’est autre que son fils Raoul Chichin. Les jeux de lumières sont intenses eux aussi. Sur Punk 103 : ça pète dans tous les sens. Le Bleu. Le Rouge. Le Jaune. Le Vert !! Chaque tableau, sa lumière, et elle, jouant tantôt la danseuse égyptienne en ombres chinoise, tantôt la psychédélique dans les strombinoscopes … Elle est incroyable. Occupe totalement l’espace. Ses attitudes étudiées arrivent avec une simplicité et une forme de spontanéité qui rendent ce spectacle exceptionnel.

Le set comprend à la fois ses nouvelles chansons et les anciennes, celles des Rita. Personnellement, je ne suis pas forcément fan de celles qui sont chantées en anglais. Ou plutôt, j’ai trouvé qu’il y en avait un peu trop pour cette vrai rockeuse du texte en français (et il n’y en a pas tant !!). Mais ce n’est pas grave, je compense en savourant ses intro et autres apartés « … Une sirène ?!! Non, c’est un mâle : c’est un Triton !!». Elle joue en permanence avec son visage et nous offre une belle galerie de poses, de moues et de grimaces rieuses. Franchement, elle est radieuse.

Elle met en scène absolument tout et ne s’arrête jamais. Cela va des grands moulinets de bras à la Elvis, pour accompagner son fils qui, lui aussi, prend des mimiques du King (avec une petite gueule d’ange), aux imitations d’instruments (trompette et autre) : Bref tous nos sens doivent rester en alerte pour ne pas en perdre une miette.

Le premier rappel va se faire sous la forme d’un hommage très touchant à Fred Chichin (son compagnon et partenaire musical parti trop tôt … s’il est besoin de le préciser). Un texte nostalgique sur une fabuleuse musique de Mahler (d’où le titre), qui fait d’ailleurs aussi partie de la BO de Mort à Venise de Visconti. Un petit moment de bonheur. Elle est très belle, toute seule comme ça devant son micro.

Mais ce moment un peu triste est vite balayé par le tourbillon des rappels suivants (avec la troupe au complet), entre Les Amants sur lesquels elle nous mime une petite danse de guinguette de dos à contre jour et un super remix à la sauce techno du Petit Train. Bref, une ambiance de folie et un public au taquet, qui va en demander encore une petite dernière pour la route. Alors on fini sur C’est Comme Ça, avec une Catherine Ringer qui joue les poupées désarticulée, sourire aux lèvres. Et c’est un tollé général qui va salué la fin de ce très, très bon concert.

Composition

  1. Vive L’Amour
  2. Punk 103
  3. Jalousie
  4. Triton
  5. Yalala
  6. Pardon
  7. Z Bar
  8. Hip Kit
  9. Tongue Dance
  10. Restez Avec Moi
  11. Got It Sweet
  12. How Do You Tu
  13. Menuet
  14. La sorcière
  15. Prends moi
  16. Quel est ton Nom
  17. Rendez-Vous
  18. 1er Rappel : Mahler
  19. 2ieme Rappel : Si Un Jour
  20. Les Amants
  21. Le Petit Train
  22. 3ieme Rappel : C’est Comme Ça

Date Limite de Consommation

Site de Production

Site Officiel : http://www.catherineringer.com/

Ingrédients

Remerciements